
a écrit :C'est tout de même hallucinant de lire ce genre de choses. Je pense qu'il y a 99% de chances que tu ne sois pas à la CGT et que tu n'es pas vécu les débats internes pour sortir une telle énormité. Le CCN est effectivement un rassemblement de la petite bureaucratie de la CGT. Mais le CCN n'a fait qu'entériner la décision venu de la base, d'en bas. Sur mon UD il a fallu mener une bataille pour obliger la secrétaire, membre de la CCN, à dire qu'il fallait voter pour le "non". C'était le cas pour la plupart des membres du CCN. Ces gens là ont été obligés par la base, qui a débattu dans les sections syndicales de bases, de mettre Thibault en minorité. Alors avant de sortir des jugements tout fait à l'emporte pièce, essaye de te renseigner un peu. La lutte des classes c'est pas comme tes belles théories, ça se nourrit de faits matériels.
a écrit :Nous sommes bien, pour aller vite, dans une phase de renouveau possible.
a écrit :Alors, malgré ces inclinations et ce besoin de syndicalisme, comment passer de la fin possible d'une crise à une véritable reconstruction ?
a écrit :La réponse nous paraît être triple: le syndicalisme doit modifier de fond en comble son rapport au salariat, donc son enracinement dans le travail et les pratiques à construire sur ce terreau social "primitif" qui fonde sa légitimité.
a écrit :Mais il doit aussi, comme horizon de son combat, offrir un projet d'émancipation sociale anticapitaliste, en synergie avec les forces associatives et les mouvements politiques dont c'est le " coeur de métier ".
a écrit :Autrement dit, le syndicalisme doit assumer sa fonction de politisation, pour peu qu'elle soit respectueuse de son cadre collectif et de sa diversité, et donc sans rien céder sur son indépendance de débat et de propositions.
a écrit :Mais cette fonction politisante implique, pour ne pas recopier les modèles passés et échouer, une définition nouvelle du mode de collaboration avec le monde politique, dont la campagne référendaire du printemps 2005 a sans doute fourni l'esquisse. Enfin, le syndicalisme (mais la place nous manque pour en parler ici suffisamment) doit également être en capacité de franchir les frontières, et de synthétiser les cultures revendicatives nationales, afin de répondre à la hauteur du défi de la mondialisation, et au moins de sa variante européenne, qui imprime sa marque quasi quotidienne aux questions sociales.
(Cité par André Prudhommeaux, Spartacus et la commune de Berlin 1918-1919, 'Spartacus', p. 55)(lol84_Oi! @ mercredi 22 février 2006 à 22:37 a écrit : J'espère que les trotskistes présent sur ce forum auront pu condamner les propos gauchistes de Mael Monnier à mille lieues de la conception syndicale des marxistes révolutionnaires.
Rosa Luxemburg était également gauchiste alors ! Je cite :a écrit :« (les syndicats) ne sont plus des organisations ouvrières, mais les protecteurs les plus solides de l'Etat et de la société bourgeoise. Par conséquent, il va de soi que la lutte pour la socialisation ne peut pas être menée en avant sans entraîner celle pour la liquidation des syndicats. »
a écrit :sur mon UD
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