Syndicats: La Possibilité D'un Renouveau

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par jphilred » 22 Fév 2006, 14:24

On est pas Lambertiste, on est Sorioriste. doucement les calomnies camarade autocar ! :rtfm: Un pseudo de circonstance pour parler à un chauffeur de bus :smile:
jphilred
 
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Message par DocStarrduck » 22 Fév 2006, 22:50

a écrit :C'est tout de même hallucinant de lire ce genre de choses. Je pense qu'il y a 99% de chances que tu ne sois pas à la CGT et que tu n'es pas vécu les débats internes pour sortir une telle énormité. Le CCN est effectivement un rassemblement de la petite bureaucratie de la CGT. Mais le CCN n'a fait qu'entériner la décision venu de la base, d'en bas. Sur mon UD il a fallu mener une bataille pour obliger la secrétaire, membre de la CCN, à dire qu'il fallait voter pour le "non". C'était le cas pour la plupart des membres du CCN. Ces gens là ont été obligés par la base, qui a débattu dans les sections syndicales de bases, de mettre Thibault en minorité. Alors avant de sortir des jugements tout fait à l'emporte pièce, essaye de te renseigner un peu. La lutte des classes c'est pas comme tes belles théories, ça se nourrit de faits matériels.



Je ne voudrai pas te vexer.

Maisi vous influencez tant que ça la CGT,
je me demande bien pourquoi la CGT refuse d'appeller à la grève le 7 Mars. :33:
J'attends ta réponse avec impatiente.
DocStarrduck
 
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Message par Ottokar » 22 Fév 2006, 23:01

Juste pour répondre d'un mot à Lol : je n'ai pas dit que le vote des membres du CCN (la direction de la CGT) ne reflétait pas ce que ressentaient la plupart des militants de la CGT, j'ai même dit l'inverse. Ce que j'ai dit, c'est que Dominique Mezzi discute comme s'il était de l'intérieur de la direction de la CGT, comme s'il pensait les convaincre. C'est cela l'adaptation. On n'entraînera les militants de la CGT qui ne sont pas encore des bureaucrates qu'en entraînant les travailleurs, c'est toujuors ainsi que nous l'avons fait. Pas en essayant de convaincre des bureaucrates un par un (ou 10 par 10 dans des votes de motions) dans des réunions stériles ou en essayant de discuter leurs motions qui n'engagent que ceux qui y croient.... c'est-à-dire pas grand monde à part Mezzi apparemment !
Ottokar
 
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Message par DocStarrduck » 22 Fév 2006, 23:32

a écrit :Nous sommes bien, pour aller vite, dans une phase de renouveau possible.


Oui, un nenouveau qui se refuse d'appeler à la grève pour defendre les CDI.

a écrit :Alors, malgré ces inclinations et ce besoin de syndicalisme, comment passer de la fin possible d'une crise à une véritable reconstruction ?


Il faut militer en disant la vérité, et ne prenant pas nos vessie pour des lanternes :D

a écrit :La réponse nous paraît être triple: le syndicalisme doit modifier de fond en comble son rapport au salariat, donc son enracinement dans le travail et les pratiques à construire sur ce terreau social "primitif" qui fonde sa légitimité.


Primitif ? la classe ouvrière ? Les pauvres ? Primitifs ?


a écrit :Mais il doit aussi, comme horizon de son combat, offrir un projet d'émancipation sociale anticapitaliste, en synergie avec les forces associatives et les mouvements politiques dont c'est le " coeur de métier ".


Bon ça c'est le prgrame de la LCR tous craché, les associations des altermondialiste,les verts, les feministes, etc

a écrit :Autrement dit, le syndicalisme doit assumer sa fonction de politisation, pour peu qu'elle soit respectueuse de son cadre collectif et de sa diversité, et donc sans rien céder sur son indépendance de débat et de propositions.


Il jou la carte de la démocratie "politique" avec les ex-staliniens :w00t:

a écrit :Mais cette fonction politisante implique, pour ne pas recopier les modèles passés et échouer, une définition nouvelle du mode de collaboration avec le monde politique, dont la campagne référendaire du printemps 2005 a sans doute fourni l'esquisse. Enfin, le syndicalisme (mais la place nous manque pour en parler ici suffisamment) doit également être en capacité de franchir les frontières, et de synthétiser les cultures revendicatives nationales, afin de répondre à la hauteur du défi de la mondialisation, et au moins de sa variante européenne, qui imprime sa marque quasi quotidienne aux questions sociales.


C'est vrai que son texte peut-être constructif si il s'adresse aux confederation syndicales.Mais pour des communistes, on a pas attendu son rapport pour politiser les syndicats.

Enfin sil il croit qu'il va prendre le controle de la CGT en se dépolitisant je crois qu'il se trompe , c'est pas en reniants nos idées qu'on les imposera !
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Message par mael.monnier » 23 Fév 2006, 16:07

(lol84_Oi! @ mercredi 22 février 2006 à 22:37 a écrit : J'espère que les trotskistes présent sur ce forum auront pu condamner les propos gauchistes de Mael Monnier à mille lieues de la conception syndicale des marxistes révolutionnaires.
Rosa Luxemburg était également gauchiste alors ! Je cite :
a écrit :« (les syndicats) ne sont plus des organisations ouvrières, mais les protecteurs les plus solides de l'Etat et de la société bourgeoise. Par conséquent, il va de soi que la lutte pour la socialisation ne peut pas être menée en avant sans entraîner celle pour la liquidation des syndicats. »
(Cité par André Prudhommeaux, Spartacus et la commune de Berlin 1918-1919, 'Spartacus', p. 55)
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Message par artza » 23 Fév 2006, 16:43

a écrit :sur mon UD



Et les syndiqués sans parler des non-syndiqués ils en pensent quoi? Sont-ils seulement au courrant de ce qui ce dit à l'UD?

Ont-ils seulement élus ceux qui y sont et ceux-ci leurs rendent-ils compte?

Pour ne pas perdre de temps je signale à lol que je connais les réponses.
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Message par Puig Antich » 23 Fév 2006, 20:51

Ben, même en l'absence de démocratie formelle, pour le coup les ud reflétaient de manière déformée la volonté de la classe d'infliger une défaite au gouvernement en votant NON.

Mais le rôle des révolutionnaires, ce n'est pas d'accompagner tranquillement les mouvements spontanés de la classe, lorsqu'ils sont fondés sur une illusion électorale et qu'ils tournent le dos au combat organisé. Donc je pense qu'il fallait voter NON sans illusion et avec réserve, mais surtout être à contre-courant de la gauche bureaucratique, syndicale et politique, qui se dédouanait dans cette campagne de son rôle de sabotage dans les luttes ; et qui jouait un rôle de diversion par rapport aux luttes qui se sont menées (sans parler de cette affreuse idéologie "antilibérale"), et qui auraient pu continuer à se mener dans la rue et par la grève si elles n'avaient pas été brisé par la répression protéiforme, physique et intellectuelle ; si il y avait eut une organisation révolutionnaire, de masse, capable d'en exploiter tout le potentiel. :luxemburg:
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Message par Jacquemart » 23 Fév 2006, 20:57

a écrit :la répression protéiforme, physique et intellectuelle

:blink:
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Message par Puig Antich » 23 Fév 2006, 22:33

:cobra84:
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