(Valiere @ mardi 16 novembre 2004 à 23:51 a écrit :a écrit :Bernard Teper, président de l'UFAL, reconnaît que, "effectivement, deux de nos militants ont participé à des courants d'extrême droite. Lorsqu'ils nous ont rencontrés, ils ont joué cartes sur table : ils nous l'ont avoué. On a le droit d'avoir fait des erreurs de jeunesse. Quand à Respublica, ce n'est pas une publication de l'UFAL, même si je suis membre de son comité de rédaction".
L'explication de Bernard Teper est sans ambigüité
Je trouve plutôt que cette déclaration de Teper ne fait que renforcer l'ambiguité.
Nicolas Pomies n'est pas un simple militant de l'UFAL. Il en est l'un des 3 secrétaires nationaux, directement sous l'autorité de M. Teper.
Il y est responsable des relations européennes,
du parc informatique et
de la communication interne.
Il est également à d'Attac 77.
Auparavant, Nicolas Pomies a a été
militant des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR) de Batskin
militant du FN
militant de Troisième Voie de Jean-Gilles Malliarakis,
adversaire d'un rapprochement avec le FN (trop bourgeois) il devient
militant de Nouvelle Résistance
militant du Parti Communautaire National-Européen (PCN), autoproclamé National-Bolchevique.
D'où sans doute son expérience de certaines "relations européennes" et des forces qui animent les communautaristes blanc
Devenu militant CGT il est repéré, identifié et radié du syndicat en 1997.
Même tentative d'infiltration de la part de Frédéric Van Wierst.
Ce secrétaire départemental de l'Ufal 61 au parcours simillaire (Les Chouans, FNJ91 et Nouvelle Résistance) à celui de Nicolas Pomies.
Militant de NR, Frédéric Van Wierst participa à l'infiltration d'Ecolo J d'Antoine Waechter, tentative déjouée par des militants antifascistes.
L'Ufal aurait récemment exclu de ses rangs Philippe Pissier, versé dans le satanisme et l'extrême-droite néo-paganiste.
Y en a encore combien des comme ça à l'UFAL ?
Comment se fait-il qu'une organisation si prompte à dénoncer l'extrême-droite dans les rangs de tous ses contradicteurs ait été à ce point aveugle sur l'originalité et la singularité du parcours de ces militants, responsables locaux et nationaux ?
Comment se fait-il que sa priorité obsessionnelle sur la "question islamique" soit à ce point identique à celle de l'extrême-droite ? Comment ne pas voir que son hystérie vis à vis de l'"islamogauchisme" repose sur les mêmes constructions sémantiques et références idéologiques que ceux qui hurlaient au complot "judéo-maçonnique" ou "hitléro-trotskyste" il y a quelques décennies ?