Jospin, aux commandes avec Chirac pour appliquer une politique conforme aux intérêts de la bourgeoisie, "avait le choix" de ne pas le faire ! Quelles sornettes ! En somme, cela dépendait de lui. Pendant ce temps, les gouvernements "disaient des horreurs" ! Qu'en termes choisis est ainsi dénoncée la politique brutale de casse des acquis et de démantèlement des avancées sociales dans toute l'Europe...
Ottokar soulignait simplement que les gouvernements (bourgeois) peuvent s'asseoir sur les décisions de l'Union Européenne. Ils l'ont déjà fait et le font.
C'est pourtant simple. En l'absence de luttes, la rupture avec l'Union Européenne est sans effet pour les travailleurs (comme le 29 mai 2005, que le PT a présenté avec gloriolle, et tant pis pour le vote raciste). En revanche, en l'absence de rupture avec l'Union Européenne, les luttes peuvent très bien changer la vie des classes laborieuses. Alors LO préfère parler de contre-offensive du monde du travail.
(Eric a écrit :Et, entre nous, si Bruxelles ou Strasbourg te paraissent lointains, cela en dit long sur ta vision de l'internationalisme.
Ca, c'est très certainement le dernier sujet sur lequel le partisan d'un journal souverainiste peut faire la leçon. C'est aussi crédible que l'"internationalisme" de Strauss Kahn quand il pare de l'UE les vertus inverses de ta position.
En tout cas hier Schivardi est passé sur France 3 Ile de France, et ceux qui étaient avec moi l'ont rangé dans la même case que Chasse, pêche..., à savoir "incompréhensible qui défend la ruralité et la nation face à l'Europe". C'est tout ce qui en est resorti, surtout avec son insistance contre la monnaie européenne, et j'étais bien en peine de leur expliquer comment le PT avait une histoire commune avec le reste de l'extrème gauche (ce dont Schivardi se défendait avec insistance, de toute façon).