Nouvelles manifestations lycéennes vendredi en Midi-Pyrénées
AFP | 11.02.05 | 16h43
De nouvelles manifestations de lycéens réunissant au total quelques milliers de personnes, ont eu lieu spontanément vendredi dans plusieurs villes de Midi-Pyrénées, au lendemain de la journée nationale d'action contre la réforme Fillon, ont constaté des correspondants de l'AFP.Dans le Lot, près d'un millier de lycéens ont manifesté dès huit heures dans différentes villes du département, a-t-on appris de source policière.A Cahors, 350 élèves des lycées Clément-Marot et Gaston-Monnerville ont défilé avant de se rendre à la préfecture. Là, ils ont apporté leur soutien à des parents d'élèves accompagnés d'une trentaine d'enfants, dont certains handicapés, qui manifestaient contre la menace de fermeture d'une classe d'intégration, alors que se tenait la réunion du conseil départemental de l'Education nationale.A Figeac, quelque 350 lycéens ont également manifesté dès huit heures dans les rues de la ville. Ils étaient 180 à Gourdon et une centaine à Souillac, selon la police.A Montauban (Tarn-et-Garonne), quelque 500 lycéens, selon la police, ont manifesté dans les rues et se sont rendus à la préfecture. D'autres manifestations regroupant quelques centaines de lycéens ont eu lieu dans les principales villes du département.Dans le Tarn, on recensait environ 150 manifestants à Albi, 250 à Gaillac et une centaine à Mazamet.Dans l'Ariège, 200 lycéens environ selon la police ont manifesté dans la matinée aux abords de la RN 20 à Pamiers, ce qui a incité les forces de l'ordre à interrompre la circulation dans les deux sens pendant une heure environ. Une centaine de lycéens ont par ailleurs manifesté dans les rues de Foix avec l'appui de parents d'élèves de la FCPE, contre l'insuffisance des moyens et la suppression prévue de deux postes. A la veille des vacances scolaires (zone A), deux écoles ariégeoises, aux Cabannes-Aston et à Ax-les-Thermes, restaient occupées par des parents d'élèves, l'une à cause d'un projet de suppression de classe et l'autre contre les remplacements successifs d'un enseignant.