Mardi 8 février, manif' lycéenne

Message par alex » 11 Fév 2005, 17:13

Nouvelles manifestations lycéennes vendredi en Midi-Pyrénées

AFP | 11.02.05 | 16h43

De nouvelles manifestations de lycéens réunissant au total quelques milliers de personnes, ont eu lieu spontanément vendredi dans plusieurs villes de Midi-Pyrénées, au lendemain de la journée nationale d'action contre la réforme Fillon, ont constaté des correspondants de l'AFP.Dans le Lot, près d'un millier de lycéens ont manifesté dès huit heures dans différentes villes du département, a-t-on appris de source policière.A Cahors, 350 élèves des lycées Clément-Marot et Gaston-Monnerville ont défilé avant de se rendre à la préfecture. Là, ils ont apporté leur soutien à des parents d'élèves accompagnés d'une trentaine d'enfants, dont certains handicapés, qui manifestaient contre la menace de fermeture d'une classe d'intégration, alors que se tenait la réunion du conseil départemental de l'Education nationale.A Figeac, quelque 350 lycéens ont également manifesté dès huit heures dans les rues de la ville. Ils étaient 180 à Gourdon et une centaine à Souillac, selon la police.A Montauban (Tarn-et-Garonne), quelque 500 lycéens, selon la police, ont manifesté dans les rues et se sont rendus à la préfecture. D'autres manifestations regroupant quelques centaines de lycéens ont eu lieu dans les principales villes du département.Dans le Tarn, on recensait environ 150 manifestants à Albi, 250 à Gaillac et une centaine à Mazamet.Dans l'Ariège, 200 lycéens environ selon la police ont manifesté dans la matinée aux abords de la RN 20 à Pamiers, ce qui a incité les forces de l'ordre à interrompre la circulation dans les deux sens pendant une heure environ. Une centaine de lycéens ont par ailleurs manifesté dans les rues de Foix avec l'appui de parents d'élèves de la FCPE, contre l'insuffisance des moyens et la suppression prévue de deux postes. A la veille des vacances scolaires (zone A), deux écoles ariégeoises, aux Cabannes-Aston et à Ax-les-Thermes, restaient occupées par des parents d'élèves, l'une à cause d'un projet de suppression de classe et l'autre contre les remplacements successifs d'un enseignant.

alex
 
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Message par DocStarrduck » 11 Fév 2005, 17:18

Ca veut dire que le mécontentement se generalise !
Il pet de partout et surtout d'où on s'en attends le moins.

Je vous l'ai dit, j'ai senti que la goutte d'eau (35H) avait fait débordé le vase !

Hier à Bordeaux la manifestaion était explosif, même les RG était dépassé.
Les lycéens on été jusqu'a occupé la gar de bordeaux quand même !
( 7 000 selon la police , 3 000 selon LO )

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Message par DocStarrduck » 11 Fév 2005, 18:41

J'ai infiltré le réseau Magic The Cathering =D>

Je crois qu'au de discuter sur ce FORUM pro LO :33:
On ferai d'infiltrer les forum du web !
DocStarrduck
 
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Message par DocStarrduck » 11 Fév 2005, 18:47

Un jeune lycéen m'a dit que dans leur classe,
ils faisait un roulement pour aller en cour.
C'est a dire pendant que la majorité manifeste
5 reste pour copié les cours.
Aprés ils les font passer aux autres, comme ça il loupe pas vraiment les cours =D>
DocStarrduck
 
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Message par DocStarrduck » 11 Fév 2005, 18:51

Je leur ai demandé si ils était pour la GREVE GENERAL
Ils ont répondu majoritairement OUI ! =D>
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Message par alex » 15 Fév 2005, 17:02


«Nous Fillon un mauvais coton»

50.000 à 60.000 lycéens défilent, mardi après-midi à Paris, contre les projets de réforme du ministre de l'Education • Qui présente son texte devant l'Assemblée nationale •

Par Mathilde GARDIN

mardi 15 février 2005 (Liberation.fr - 16:25)

tle, en seconde au lycée Balzac (Paris, XVIIè arr.), pense qu'«avec un bac de merde ça va être chaud» de devenir ingénieur du son. Elle porte le même T-Shirt que ses deux camarades, customisé au feutre noir «Élèves en grève». «Nous, on n'est pas un super lycée, donc on sera défavorisés, et le bac vaudra moins», dénoncent-ils en chœur.
Ils défilent aux côtés des 50.000 à 60.000 lycéens, collégiens et enseignants, selon les organisateurs, pour le retrait du projet de loi de François Fillon. Le départ a été donné peu avant 14h00 place de la République. En tête de cortège, les deux organisations lycéennes, la FIDL (Fédération indépendante et démocratique des lycéens) et l'UNL (Union nationale des lycéens). Les enseignants de la FSU (Fédération syndicale unitaire, première fédération d'enseignants) sont relégués en queue de manifestation. Entre les deux, de nombreux lycéens et collégiens qui défilent derrière une banderole au nom de leur établissement. Pas découragés par les quelques incidents en tête de cortège, où des bouteilles et des pierres lancées sur les CRS suscitent une riposte aux fumigènes. «Il y a beaucoup de gens qui n'ont pas l'expérience des manifestations organisées», constate Denis Baudequin, secrétaire général de l'Unsen-CGT.
Certains scandent simplement «Fillon démission». Beaucoup brandissent des pancartes, «Nous Fillon un mauvais coton», ou encore «Solde Fillon: 50% sur l'éducation». Les sonos installées sur les chars crachent des tubes, repris par les lycéens et collégiens. «L'ambiance est festive parce que c'est de leur âge mais ils sont sérieux et déterminés, ils ne lancent pas des confettis partout», commente Alain G., prof de lettres au lycée Jean-Jaurès de Montreuil. Il est venu avec une quinzaine d'enseignants, et «environ 250 élèves». «Eux défendent leur avenir et nous notre outil de travail», dit-il.
Les quelques grêlons qui tombent n'altèrent pas la détermination des jeunes manifestants qui courrent, dansent, crient, chantent. Tous les mêmes refrains. «Les lycéens est-ce que vous êtes motivés?» hurle la lycéenne perchée sur le char de la FIDL, avant d'entonner «Il était un petit ministre, il n'avait jamais gouverné ohé ohé».
Tous évoquent comme Zalia la crainte d'une «éducation à deux vitesses», riches d'un côté, pauvres de l'autre. Bilal, 16 ans, se moque: «Fillon, il a pas réfléchi quand il a fait sa réforme», suscitant les rires de ses camarades. Avec la réforme du bac, «beaucoup seront défavorisés à cause de leur situation sociale», s'inquiète Chloé, élève dans un lycée privé. Sa copine Géraldine s'insurge contre la suppression des options, «comme la danse, le théâtre, l'audiovisuel», qui permettent «la diversité».
Si Fillon a sorti la réforme du bac du projet de loi présenté mardi après-midi à l'Assemblée, «c'est pour mieux nous embrouiller, mais on n'est pas débiles», prévient Chris, 15 ans. Deux enseignantes, postées à proximité du camion du Snes-FSU, renchérissent: «ils ont compris, ils ne sont pas dupes».

© Libération

alex
 
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