crises des vocations scientifiques ou crise de l'univers

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par shadoko » 23 Oct 2006, 10:26

a écrit :
C'est parce qu'on a un bac + 3.4 ou 5 en physique ou en chimie qu'on est un "scientifique" ? Non, je ne crois pas, cela me semble être dans le même rapport.

Oui, tu as à peu près raison là-dessus. C'est pour ça que je disais qu'on peut bien sûr classer les études d'informatique dans les études scientifiques. Mais ce n'est pas parce qu'on a fait des études scientifiques qu'on fait forcément un boulot de scientifique au bout. On peut faire des tas de choses très intéressantes, mais pas forcément ce qu'il conviendrait d'appeler "sciences" (dans le sens où on ne développe pas ces sciences, mais on en applique plutôt les retombées techniques).

Mais bon, avec ça, j'ai effectivement un peu biaisé la discussion, parce que cette distinction n'est intéressante que pour des raisons épistémologiques.

Quant au "même rapport", si tu parles d'un rapport numérique, je ne saurais trop dire.
shadoko
 
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Message par shadoko » 23 Oct 2006, 10:52

a écrit :
Le dernier apéritif du malheureux Béber

Il y a des informaticiens, sur ce fil? :hinhin:
shadoko
 
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Message par Louis » 23 Oct 2006, 15:18

enfin, bon ! Déja la plupart des informaticiens ne sont pas des "scientifiques" a proprement parler (sauf ceux qui font de la "recherche informatique", et encore pas tous), sauf a confondre totalement sciences et techniques (je sais que technoscience est a la mode, mais quand même !) D'autre part, tous ceux qui font des études scientifiques ne finissent pas scientifiques, c'est un fait (mais qui existe pour l'ensemble des filiéres, combiens de sociologues finissent sociologue par exemple...)

C'est en tous cas un peu étrange que la "crise des vocations" scientifique ne fasse pas plus débat dans ce fil... :33:
Louis
 
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Message par Sterd » 23 Oct 2006, 15:26

(Louis @ lundi 23 octobre 2006 à 16:18 a écrit : C'est en tous cas un peu étrange que la "crise des vocations" scientifique ne fasse pas plus débat dans ce fil... :33:

Vas-y fais donc débat.
Sterd
 
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Message par zejarda » 23 Oct 2006, 15:31

énormemément de scientifique utilise l'outil informatique pour leurs recherche. Deviennent-ils des informaticiens?

Certains le deviennent, car pour leurs recherches ils ont été amenés a developper des outils informatiques.
zejarda
 
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Message par canardos » 23 Oct 2006, 15:37

le jour ou il y aura suffisamment d'emplois scientifiques correctement payés avec un déroulement de carrière et ou les jeunes thésards ne gagneront plus le SMIC 10 ans apres le bac, la "crise" des "vocations" scientifiques n'existera plus...

un peu de matérialisme que diable......
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Message par Louis » 23 Oct 2006, 16:03

(Sterd @ lundi 23 octobre 2006 à 17:26 a écrit :
(Louis @ lundi 23 octobre 2006 à 16:18 a écrit : C'est en tous cas un peu étrange que la "crise des vocations" scientifique ne fasse pas plus débat dans ce fil...  :33:

Vas-y fais donc débat.

Ce que signale canardos est exact, mais c'est vrai de la plupart des débouchés dans l'université ! par contre, les scientifiques eux meme déplorent une crise "spécifique" -qui ont l'air contredit par les statistiques produites plus haut)

Mais le cnrs produit des trucs comme ça :

a écrit : Avec des amplitudes différentes, nombreux sont les pays développés confrontés à une crise des vocations scientifiques. En Europe, certains étudiants seraient dissuadés par la "difficulté" prêtée au suivi des études scientifiques, que ne contrediraient, ni le faible avantage que ces études offrent à l'égard de l'emploi, ni certaines représentation sociale des sciences. Cette crise pourrait avoir comme cause première la forte croissance des populations étudiantes et leur démocratisation. L'article a pour but de souligner que des résultats convergents peuvent avoir des origines différences, comme le montre en Chimie la chute des étudiants en Allemagne et en France. Des initiatives ont été prises par la plupart des autorités concernées pour tenter de contrarier la crise des vocations scientifiques, sans grand succès.
Louis
 
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