a écrit :Comment ça, "pas du tout"?
Sterd, fidèle pourfendeur de toutes les homéopathies a écrit que tout était diluée dans une masse d'eau impressionante. Il n'a pas dit qu'il n'y avait pas de produit du tout.
a écrit :
Des types qui prétendent guérir avec une solution composée d'une goutte de foie de canard pourri dans l'océan pacifique (c'est la recette de l'oscillococcinum, sauf que le volume d'eau est beaucoup plus grand que l'océan pacifique)
donc il y a bien "une solution"...
Non, tu oublies un détail: on ne dilue pas une molécule. On ne la coupe pas en morceaux (en tout cas pas par dilution). Elle est là, ou pas. Ce qui veut dire que, vu la dilution, si avec ta goutte de foix de canard pourri dans ton volume d'eau supérieur à l'océan pacifique, tu fabriques des tas de petites doses à vendre dans le commerce, la plupart ne contiennent absolument que de l'eau, et même plus une seule molécule provenant de ton foix de canard pourri (et un petit nombre de doses contiennent effectivement une ou deux molécules).
Du coup, un type qui prend un tel médicament prend effectivement de l'eau.
Par ailleurs, là où il y a quelque chose d'anti-matérialiste, c'est de croire qu'une dose infime de produit (donc, même dans le cas peu probable où il reste quelque chose dans ta dose) peut avoir le même effet qu'une dose "normale" de produit. C'est à peu près ce qui soutend l'homéopathie. Tu sais bien, la quantité qui se transforme en qualité, etc... une des idées du matérialisme dialectique. Mais il faut tout de même la quantité... sinon on est parti pour croire, sur un autre sujet, qu'un petit bonhomme dans son coin peut faire évoluer tout seul la situation sociale en tenant un blog, ou que l'histoire est faite uniquement par les individus significatifs (Staline, Hitler, Roosevelt, etc...), ou toute autre fadaise.