Fête de Lutte Ouvrière 2024

Réunions publiques, fêtes et autre...

Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par Gayraud de Mazars » 13 Fév 2024, 19:49

Salut camarades,
,
Comme chaque année la Fête de Lutte Ouvrière aura lieu, pour la nouvelle édition, les 18,19 et 20 mai 2024 à Presles. Demandez les cartes d'entrée de la Fête de Presles... Pour le moment, elles sont à 15€

Dans mes souvenirs cette Fête reste quand même assez extraordinaire, et c'est un militant communiste qui le dit ! Je veux monter à la Fête de Lutte Ouvrière nationale à Presles, d'ailleurs je connais beaucoup de militant du PCF qui l'ont déjà fait... Cette année je prendrai encore une carte de soutien, en m'y prenant à l'avance trouver un logement pas loin, venir en bus de Dijon, la santé à voir tout cela s'organise ?

En tout cas l'affiche est très sympathique...

https://fete.lutte-ouvriere.org/

Affiche Fête LO 2024.jpg
Fête de LO - 18, 19, 20 mai 2024
Affiche Fête LO 2024.jpg (115.76 Kio) Consulté 1216 fois


Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
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Re: Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par Gayraud de Mazars » 01 Mars 2024, 18:32

Salut camarades,

Voilà, les copains de Lutte Ouvrière sont passés chez moi ! Bon de soutien à la Fête 2024, dernier CLT, dernière brochure, dernière Lutte des Classes, souscription, tout cela est fait... Si c'est pas de la solidarité !

Fraternellement,
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Re: Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par Kéox2 » 29 Avr 2024, 19:42

Je trouve que le programme de la fête est particulièrement chargé (dans le bon sens du terme) cette année, entre tous les exposés et présentations de livres très intéressants ça va être difficile de choisir. :mrgreen:
Kéox2
 
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Re: Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par titi » 17 Mai 2024, 19:06

Bonne fête à toutes et tous !
titi
 
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Re: Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par Gayraud de Mazars » 18 Mai 2024, 15:33

Salut camarades,

Oui, bonne fête à ceux qui y sont ! Vous nous raconterez...

Fraternellement,
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Re: Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par Cyrano » 21 Mai 2024, 17:17

Sur facebook, j'ai trouvé ma photo préféré de la fête.
Pièces jointes
442441322_1530831524531248_8093302092791654716_n.jpg
442441322_1530831524531248_8093302092791654716_n.jpg (97.16 Kio) Consulté 228 fois
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Re: Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par Zorglub » 21 Mai 2024, 17:32

Elle hésite entre :
    A. la conférence-débat Le mouvement trotskyste des années 30 et le défaitisme révolutionnaire,
    B. fouiller pour trouver des os de mammouth
    C. ou manger une barquette de fraise ?
Mon choix fût C.
Zorglub
 
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Re: Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par Cyrano » 21 Mai 2024, 19:41

Autre option:
Un agas d'iau, sur le coup de 11 heures, dimanche, lui fit chercher abri.
Elle trouva un barnum où un type parlait de la guerre civile en Russie et citait parfois un p'tit extrait des Ecrits militaires de Trotsky.
Elle retint que les Blancs étaient méchants - comme les soldats de l'Etoile Noire dont lui parle son frère.
Cyrano
 
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Re: Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par com_71 » 23 Mai 2024, 09:57

Dans le Figaro :
À la fête de Lutte Ouvrière, les rêves de révolution trotskiste se heurtent à la réalité des élections européennes
Par Martin Lagrave
Publié le 21/05/2024


Quelque 30.000 sympathisants se sont une nouvelle fois réunis ce week-end, dans le Val-d’Oise, pour le traditionnel rassemblement militant de l’internationale d’extrême gauche.

Ce dimanche de mai, perché sur les hauteurs de Presles (Val-d’Oise), il règne au domaine de Bellevue une ambiance quelque peu surannée. Des centaines de stands occupent les 13 hectares de parc du modeste château où se tient chaque année la Fête de Lutte Ouvrière (LO). Sous les portraits de Marx, Lénine ou encore Rosa Luxembourg se mêlent des baraques arborant les couleurs de partis communistes révolutionnaires d’obédience et de nationalités multiples.

À mi-chemin entre la joyeuse fête de village et l'austère congrès politique, l'événement rassemble chaque week-end de Pentecôte près de 30.000 personnes. En cet après-midi ensoleillé, aux abords de la buvette des cheminots, la bonne humeur ambiante est interrompue par la voix grésillante d’un militant qui s’échappe des haut-parleurs : «Camarades, le meeting en présence de Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier doit débuter à 15 heures». Tel le tintement des cloches, l’annonce provoque l’affluence de milliers de personnes vers la clairière où trône la scène principale.

À la tribune, les deux porte-parole du parti occupent le devant de l’estrade. La cheffe de file du parti trotskiste présente officiellement sa liste pour les élections européennes. Un patronyme finit par provoquer les acclamations de la foule : «Arlette Laguiller». À 84 ans, la sextuple candidate à l’élection présidentielle occupe la 81e et dernière position de la liste du «camp des travailleurs». Quinze ans après son retrait de la vie politique, l'ex-employée de banque a sans doute apprécié le réquisitoire contre le capitalisme prononcé par le tandem Arthaud-Mercier.

Sous les applaudissements des militants, Nathalie Arthaud compare Vladimir Poutine et Xi Jinping à Joe Biden et ses alliés - «la face d’une même pièce» - et dénonce l'inutilité des Parlements européen et français - «des paillassons pour le grand capital». Elle appelle au rassemblement «pour construire le parti révolutionnaire internationaliste qui manque cruellement à la classe ouvrière». Interrogée sur la perte de l’électorat ouvrier au profit du bloc de droite nationaliste (53% dans la dernière vague du sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI, Sud Radio), Nathalie Arthaud cible les anciens «grands partis» de gauche : «C'est le PS et le PC qui ont perdu leur base. Les gouvernements de gauche ont gouverné exactement comme les partis de droite, ils ont obtempéré aux désirs des capitalistes en laissant les travailleurs dans la galère».

À la fin du meeting, aux abords de la scène, Ethan, un jeune militant de 18 ans, attend timidement la tête de liste. Étudiant en première année de fac d'économie à Valenciennes, le jeune homme est en quête d’un métier «utile» à la société et demandeur d’un conseil de sa championne. «Tu sais, moi en tant que prof, ils veulent que je fabrique de la main-d’œuvre à exploiter», lui répond-elle sobrement. «Ne passe pas ton temps dans des manuels de macroéconomie, nous, on a des conseils de lectures à te proposer», poursuit-elle, renvoyant l’étudiant vers Le Capital de Karl Marx. Impatient de se plonger dans la foisonnante bibliographie trotskiste, le jeune homme confie être séduit par cette idéologie «qui montre qu’en dehors de l’argent, on peut organiser des choses qui se passent bien».

Contrairement à Ethan, qui découvre cette année la Fête de Lutte Ouvrière, certains habitués en connaissent les moindres recoins. C’est le cas de Robert, militant en région parisienne «depuis bientôt 50 ans». Derrière une guinguette, l’intéressé évoque avec un large sourire le plaisir de retrouver «tous les ans les camarades et les habitants des environs» à la faveur de ce week-end militant qui «est d’abord une fête». «C’est une fierté d’être présent au plus gros rassemblement politique de l'extrême gauche française» abonde-t-il. En face, derrière un barbecue, Anne, adhérente LO depuis 2003 va plus loin : «C’est presque le plus grand rassemblement révolutionnaire au monde». L’enseignante fait référence à la quinzaine de nationalités représentées parmi les groupes révolutionnaires, provenant notamment de Turquie, de Belgique, de Grande-Bretagne ou encore de Côte d’Ivoire.

Sur place, en dehors des espaces de restauration, le public se dispatche entre des zones de jeux ou de spectacles et dans des conférences-débats. Au milieu de la «Cité politique», un exposé attire de nombreux curieux. Sous un modeste tivoli, Anasse Kazib, leader officieux de «Révolution permanente» (jeune organisation politique révolutionnaire née d’une scission avec le NPA) anime une conférence intitulée «Répression syndicale, criminalisation du soutien à la Palestine : combattre l’offensive autoritaire». Ce cheminot de 37 ans fait aujourd’hui l’objet d’une enquête pour «apologie du terrorisme». En cause, l’un de ses posts publié le 7 octobre sur X (ex-Twitter) en «solidarité avec la Palestine». Le syndicaliste fustige depuis «le matraquage du pouvoir contre le syndicalisme» faisant référence à la condamnation d’un responsable CGT en avril dernier après la diffusion d'un tract sur l'attaque du 7-Octobre.

Toutefois, le délégué syndical Sud-Rail se réjouit de l’émergence d’une jeune génération «en train de s’armer idéologiquement» autour de la question palestinienne. «On voit dans les facs qu'il y a des mobilisations importantes , se félicite-t-il. Le phénomène vient des États-Unis, où la jeunesse progressiste, qui a permis l’élection de Biden, va probablement le défaire lors du prochain scrutin».

Là encore, les sondages qui semblent montrer un basculement de la jeunesse vers la droite nationaliste (44% des 18-24 ans dans notre «rolling») ne semblent guère l’inquiéter. «Je n’ai pas ce sentiment, les sondages ne sont pas idéologiques mais faits autour du vote», balaie-t-il. «Ce que je préfère retenir, c’est que dans un sondage publié dans La Croix lors des présidentielles, 79% des jeunes considéraient la révolution comme un bon moyen de faire bouger les choses». Si Le Figaro n’a pas retrouvé trace de l’étude en question, l’essai La Fracture (Éd. Les Arènes ; 2021), des sondeurs Frédéric Dabi et Stewart Chau, indique qu’une majorité des 18-30 ans (52%) considère que seule une certaine forme de violence peut permettre de faire bouger les choses aujourd’hui.

Lundi après-midi, alors que la fête touche à sa fin, un groupe de militants s’interroge sur les éventuels débouchés de cette colère. «L’union, voilà ce qu’il faudrait aujourd'hui ! Un grand mouvement ouvrier révolutionnaire comme en Russie», imagine un jeune homme d’une vingtaine d’années. Sans doute sans même y croire lui-même, tant le poids électoral des forces d’extrême gauche - déjà intrinsèquement faible - est systématiquement émietté entre différentes candidatures. À la présidentielle, comme aux européennes : parmi les 37 listes officiellement engagées dans le scrutin, au moins trois sont estampillées «extrême gauche», à savoir Lutte Ouvrière, NPA-Révolutionnaires (issue d’une autre scission du NPA) et Parti des Travailleurs. Anasse Kazib regrette cette désunion : «Les élections ne vont rien changer mais elles auraient pu servir de sondage. Je pense qu’une liste commune d’extrême gauche aurait motivé électeurs et militants». De son côté, Nathalie Arthaud se veut plus philosophe : «Même en cas d’union, nous ne sommes pas en mesure de passer les 5%, seuil nécessaire pour avoir des élus. Notre seul objectif, c'est d’appeler les travailleurs à lever un drapeau communiste révolutionnaire.» Tant pis si cela ne se traduit pas dans les urnes.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: Fête de Lutte Ouvrière 2024

Message par com_71 » 23 Mai 2024, 10:02

Dans le Jdd :
Européennes : Lutte Ouvrière, sans illusion, traite le Parlement de « paillasson du grand capital »

Lors de la fête annuelle de Lutte Ouvrière, les porte-paroles du parti, Nathalie Artaud et Jean-Pierre Mercier, ont appelé à voter pour la liste qu’ils conduisent, tout en reconnaissant que leur élection au sein de l’UE, « foire d’empoigne entre brigands », n’y changerait rien.

« Un trotskiste c’est un parti, deux trotskistes c’est une tendance, trois trotskistes c’est une scission ». Cette plaisanterie, bien connue des milieux de gauche radicale, suffit à résumer la multiplicité des sigles qui fleurissent à la traditionnelle Fête de Lutte Ouvrière (LO), ce week-end de Pentecôte à Presles (Val-d’Oise).

« Je n’écoute pas la messe ! »

Même l’allocution de Nathalie Artaud, porte-parole de LO et tête de liste pour les élections européennes, ce dimanche, est loin de faire l’unanimité parmi les quelque 3 000 militants et sympathisants présents. « Non merci, je n’écoute pas la messe ! », s’écrie une cadre du CERMTRI, un centre d’études proche du Parti Ouvrier Indépendant (POI), composante trotskiste de la France Insoumise.

Autour de la grande scène, tout s’arrête. Les stands de LO aux noms inspirés – « Le temps des cerises », « Fraternithé à la menthe », « Partage des profruits » – cessent de vendre leurs denrées le temps du discours de leur championne. « Travailleuses, travailleurs… » : l’exorde résonne, toujours la même depuis la première présidentielle d’Arlette Laguiller en 1974.

Arlette Laguiller en fin de liste

La vétérane figure d’ailleurs en fin de liste. « Le 9 juin, vous voterez aussi pour Arlette Laguiller, qui incarne notre combat depuis bien des années ! » Tonnerre d’applaudissements pour la dame de 84 ans à l’imperméable orange qui s’avance modestement sur la scène, appuyée sur sa canne. Un instant plus tôt, elle partageait une fondue avec les « camarades ».

Comme attendu, le discours de Nathalie Artaud énumère les fondamentaux du trotskisme : « La lutte de classe ne s’arrête jamais. La grande bourgeoisie attaque, en permanence, sur tous les fronts » ; ou encore : « Ce sont les possédants, les financiers, ceux qui sont les plus éloignés de la production de richesse, qui prospèrent et s’enrichissent, en parasite, sur le dos des travailleurs. »

Nous ne ferons pas miroiter aux travailleurs l’espoir que ces élections européennes pourraient changer leur sort
Nathalie Artaud, tête de liste LO


Après un appel à aller voter pour des « militants convaincus » le 9 juin, la porte-parole de LO relativise l’intérêt du scrutin : « Nous ne ferons pas miroiter aux travailleurs l’espoir que ces élections européennes pourraient changer leur sort », ajoutant que « le Parlement européen, tout comme le Parlement français, ne sont que des paillassons pour le grand capital. »

Régularisation et liberté d’installation

Jean-Pierre Mercier, l’autre porte-parole de LO, deuxième de liste, martèle la ligne de l’internationale communiste. Qualifiant l’Union européenne de « foire d’empoigne entre brigands », il dénonce les « idées souverainistes, protectionnistes et chauvines », appelant à la « régularisation de tous les sans-papiers » et à la « liberté d’installation des travailleurs sur toute la planète ».

Ce discours des deux têtes de liste correspond aux canons du mouvement trotskiste. Surplombant les allées de la Fête, impossible de ne pas remarquer, sur de grandes banderoles, la conclusion du Manifeste du parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels, traduite dans toutes les langues : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

On retrouve aussi, comme chaque année, les groupes trotskistes étrangers, le Parti des travailleurs (PT) de Daniel Gluckstein, les anarcho-syndicalistes du CNT, et le mouvement d’écologie radicale Extinction Rebellion. Parmi les grands absents, le NPA d’Olivier Besancenot, en désaccord avec LO sur la question de Gaza, mais aussi sur leur choix d’inviter à la Fête « NPA Révolutionnaires » une scission du parti hostile à la direction.

Roussel ? Quelle horreur ce type !
Une militante trotskiste


Grand absent aussi, le PCF qui, comme chaque année, n’est pas invité. Roussel ? « Quelle horreur ce type ! », lâche une militante, « c’est un stal’ (staliniste, NDLR) pur jus ! ». On retrouve d’ailleurs, dans plusieurs stands, un alphabet cyrillique « trotskiste » où la lettre « T » est consacrée à la figure du fondateur de la IVème internationale.

Une ambiance bon enfant

L’ambiance à la Fête est familiale et bon enfant. Un petit train permet de faire le tour des allées. Comme chaque année, les sympathisants peuvent retrouver leurs bibliothèques, leurs conférences scientifiques et même leur « village médiéval », une sorte de petit Puy-du-Fou d’extrême gauche.

L’humour n’est pas en reste. En exergue d’un spectacle sur la guerre de Troie, le metteur en scène prévient : « Travailleurs, travailleuses, simples mortels, dieux, demi-dieux, vous allez assister à un spectacle...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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