Joyeux Noël, Merry Christmas !

[Ottokar]

pour ma part le débat ne me gêne pas...au contraire j'aime plutôt ça :yes:
Oui enfin on n'est pas forcés de débattre uniquement pour se prouver qu'on est capable de ne pas être d'accord... entre gens d'accord !

[bennie]

"QUOTE (maurizio @ jeudi 5 janvier 2006 à 21:26)
pour ma part le débat ne me gêne pas...au contraire j'aime plutôt ça


Oui enfin on n'est pas forcés de débattre uniquement pour se prouver qu'on est capable de ne pas être d'accord... entre gens d'accord ! "


Pas d'accord!!

[logan]

"QUOTE (maurizio @ jeudi 5 janvier 2006 à 21:26)
pour ma part le débat ne me gêne pas...au contraire j'aime plutôt ça 


Oui enfin on n'est pas forcés de débattre uniquement pour se prouver qu'on est capable de ne pas être d'accord... entre gens d'accord ! "


Pas d'accord!!

Pas d'accord avec bennie
Mais pas plus avec Ottokar
:hinhin:

[canardos]

"QUOTE (maurizio @ jeudi 5 janvier 2006 à 21:26)
pour ma part le débat ne me gêne pas...au contraire j'aime plutôt ça


Oui enfin on n'est pas forcés de débattre uniquement pour se prouver qu'on est capable de ne pas être d'accord... entre gens d'accord ! "


Pas d'accord!!
je n'ai pas bien compris...

tu n'est pas d'accord sur le fait que vous etes d'accord ?

ou sur le fait que vous n'etes pas d'accord?

....ou tu n'est pas d'accord avec le fait que ottokar juge que des forumeurs qui disent qu'ils sont en désaccord sont en fait d'accord....

ou bien tu n'es pas d'accord avec le principe des fraternisation le jour de noel....


d'accord, d'accord.....

:wacko:

[quijote]

j 'ai vu le film et je l 'ai beaucoup aimé . il part d' un fait réel , certes sans faire de grands proclamations théoriques , ce n 'est pas du "réalisme socialiste "et il voit les choses comme elles se sont passé , en circonscrivant dans une petite partie du front , en racontant un "incident" , mineur en apparence .
Ce qui ressort , c 'est qu ils se rendent compte ( je dis : "ils se rendent compte") dans une circonstance certes fortuite , de part et d 'autre du front qu 'on leur a bourré le mou et qu'ils ont bien plus de choses en commun entre eux qu 'avec les hauts gradés et les embusqués , à l 'arrière , qui les ont envoyé au casse pipe .

Et cette prise de conscience pèsera lourd dans la situation révolutionnaire telle qu 'elle éclatera sur l 'ensemble de l 'Europe dans les années qui ont suivi ;

ça , c 'est le message subliminal

[Ottokar]

Bon alors, on est d'accord pour ne pas être d'accord ? C'est déjà un point d'accord ou même là-dessus on n'est pas d'accord ?

[canardos]

bon d'accord....

pour revenir au film, il m'a un peu déçu malgré des qualités certaines parce qu'il en faisait un peu trop, avec des personnages trop stéréotypés....

il en faisait un peu trop parce que sur 1km2 se déroulait la totalité des faits de fraternisation constatés sur toute une ligne de front....

je veux bien admettre que c'est une convention cinématographique...

mais surtout que venaient foutre ici la cantatrice et le ténor.....ça arrivait comme un cheveu sur la soupe pour nous balancer des jolis choeur de noel.....quand à la scene de reddition du couple la fin, elle est invraisemblable...

et puis le pioupiou du nord caricatural, l'officier français et son papa général, l'officier allemand juif et patriote, l'aumonier écossais pacifiste au nom de dieu.....
vraiment on n'y croyait guère tellement c'était convenu

tout ça faisait passer au second plan les réactions des simples soldats qui elles étaient mieux rendus...

donc, à voir, mais c'est loin d'etre mon meilleur film de guerre....

et pourtant, mon colon, celle que je préfère, c'est la guerre de 14-18....

[oca]

Salut,
Je suis entraîne de lire ‘paroles de poilus – lettres et carnets du front 1914-1918’
On peux trouvé le livre par example ici.

Voici un passage que je vous copie du livre (page 78) :

Gervais Morillon était un jeune homme calme, tendre et fai, comme son frere Georges. Les deux frères engagés sur le front étaient les enfants d'un  ntremaître poitevin qui  travaillait dans une pépinière à Breuil-Mingot, tout près de Poitiers qui s’appelait alors Poitiers-La-Romane.  Comme leur père, et comme tous les ommes de leur village, les deux frères avaient déjà commencé à travailler dandscette même pépinière avant La guerre. Georges survécut , mais Gervais fut tué à vingt et un ans en mai 1915.
Tranchées-Palace, le 14 décembre 1914
Chers parents, .
Il se passe des faits à la guerre que vous ne croiriez. pas ; moi-même, je ne 'aurais pas cru, si je ne l avais pas vu; la guere semble autre chose, e bien, elle est sabotée. Avant hier r - et cela a dur deuxjours dans les tranchées que le 90e occupe en ce moment - Français et allemands se sont serré la main; incroyable, je vous dis ! Pas moi, j'en aurais eu regret. Voilà comment cela est arrivé : le 12 au matin, les Boches arborent un drapeau blanc et gueulent :«Kamarades, Kamarades, rendez-vous. »
Ils nous demandent de nous rendre « pour la frime ». Nous, de notre côté, on leur en dit autant; personne n'accepte. 
Ils sortent alors de leurs tranchées, sans armes, rien du tout, officier en tête ; nous en faisons autant et cla a été une visite d'une tranché  lautre, échange de cigares, cigarettes, et à cent mètres d'autres se tiraient dessus ; je vous assure, si nous ne sommes pas propres, eux sont rudement sales: dégoûtants ils sont, et je crois qu'ils en ont marre eux aussi. Mais depuis, cela a chang on ne communique plus; je vousrelate ce petit fait, mais n'en dites rien à persone, nous ne devons même pas en parler à d'autres soldats. Je vous embrasse bien fort tous les trois ;
Votre fils, Gervais.

Il y en a beaucoup d’autre example dans le livre mais les lettres sont trop longue...

Et je n’ai toujours pas vu le film.... :mellow: :33: il est peut-être temp

[bennie]

J'ai lu, il est bien ce recueil. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est qu'on lit différentes lettres de mêmes personnes, on en voit qui évoluent. Des soldats plutôt va-t-en guerre changent un peu au fil des lettres. On vopit aussi plusieurs poilus raconter des mensonges, que tout se passe bien, pour ne pas inquiéter leurs proches. Intéressant et touchant.