7 gars s'évadent en 1940 d'un goulag sibérien et rejoignent (dans l'ordre) le lac Baïkal puis passent la frontière chinoise puis franchissent l'himalaya (une paille) pour rejoindre le Tibet.
J'y allais pour le film d'aventure (humaine) dans une belle nature.
Malheureusement, il fallait se cogner les bons gros clichés anti-communistes (ce dont je me doutais bien hein), des rapports humains pas du tout crédibles (genre un criminel de droit commun ignoble qui se transforme en plutôt brave type, là comme ça, en gentleman même avec une jeune fille) et une grosse dose de masochisme parce que nos héros, dès qu'ils arrêtent de souffrir, ben ils ont peur de s'emmerder alors ils remettent ça aussi sec.
Mes copains m'avaient dit "Tu vas avoir froid"... mais j'ai eu chaud aussi, très très chaud, et soif, et faim... Ambiance Koh Lanta. Miam ça a l'air bon le serpent, j'ai jamais goûté.
Blague à part, on regrette après tant de souffrance qu'il filme si peu ou de façon aussi peu intense les moments de soulagement, c'est bizarre. Mise à part la (belle) scène de l'oasis dans le désert, il n'y a pas de scène de répit temporaire. C'est dommage.
Ca se regarde quand même sans s'ennuyer pour la nature, et allez, quelques personnages pas mal (le personnage principal est vraiment un mec touchant, et le "comique" aussi). Une blague marrante : Le lumpen dit tout l'amour qu'il porte à l'Union Soviétique (ha ha comme par hasard c'est bien le seul), et "faut pas dire du mal de Staline, c'est un héros, il prend au pauvre pour donner au riche". Le mec marrant de répondre : "Oui, et puis après il les met tous les deux au goulag". :hinhin:
Voilà, bon, c'est pas du vol mais c'est pas non plus un bon film.
Pour l'ambiance au goulag (début du film), on en saura plus en lisant "une journée d'Ivan Denissovitch", mais c'était plutôt pas mal rendu.