Pour le numéro du 10 au 16 novembre, Télérama fait un dossier nommé « Quand on a que l’humour », qui traite des humoristes qui rient des sujets les plus graves.
Je ne résiste pas à vous retranscrire deux blagues :
« -Qui est ton père ?
-Le Führer.
-Qui est ta mère ?
-La Grande Allemagne.
-Et qui veux-tu être quand tu seras grand ?
-Orphelin. »
« Staline fait un discours. Tout à coup dans la salle, quelqu’un éternue.
-Qui a éternué ? , demande Staline.
Silence
-Qu’on fusille le premier rang ! , ordonne Staline.
Des applaudissements nourris saluent l’exécution. Staline réitère sa question, sans obtenir plus de réponse, et le deuxième rang est fusillé sous des ovations prolongées. Quand Staline pose la question pour la troisième fois, un homme tremblant se lève et avoue.
-C’est moi camarade Staline, c’est moi qui est éternué
-Eh bien, à tes souhaits, camarade ! , lui répond Staline.
Tout cela est « bien drôle » mais ce qui m’a choqué c’est qu’en référence à cet article, cet hebdomadaire a fait exceptionnellement « Quatre versions de la une… » :
« Comment sont-ils arrivés là, ces dictateurs ? Avec leur trombine en couverture de Télérama, comme un putsch de mauvais goût ? Ils sont quatre à se partager la une du numéro de cette semaine, distribuée au hasard : Staline, Hitler, Mao et Castro, tous affublés d’un nez rouge. Une clownerie, certes, mais qui, sous son apparence dérisoire, prend des allures de bourre-pif. »
Les dictateurs Staline, Mao et Hitler sont mis au même niveau que Castro...
Pour exagérer, ces monstres sanguinaires sont comparés à un petit dictateur comme il y en a tant eu…