Formalisme

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Louis » 12 Mai 2003, 17:46

CITATION Ah Mata, que non Matta, faudrait qu'il explique, mais comme il est mort, on va le classer dans les formalistes qui peignaient pour les bourgois.
[/quote]

Personnelement, je ne connais pas un seul artiste qui ne travaille pas pour les bourgeois, puisque c'est les seuls qui ont la capacité d'acheter ses oeuvres...

Restons un petit peu a Matta, parce que c'est intéressant.. C'est pas la question que ça plaise, ou que ça plaise pas (puisque tout ça est totalement subjectif, et fait peu appel a la raison

Voila quelques éléments sur l'engagement politique de Matta

CITATION Souvent négligé, son engagement politique prend une place grandissante dans son œuvre. Ainsi, en 1952, le procès de Julius et Ethel Rosenberg lui inspire Les roses sont belles (les Rosenberg seront exécutés l'année suivante).


En 1958, après la lecture du livre d'Henri Alleg sur la torture en Algérie, il peint La Question, Djamila. En 1964, il rend hommage au dirigeant communiste Julian Grimau, exécuté en Espagne l'année précédente, en peignant une immense composition de 9 mètres de long, Les Puissances du désordre. Il participe en janvier 1968 au premier congrès culturel de La Havane, réunissant à Cuba des intellectuels du monde entier pour discuter des problèmes culturels des pays sous-développés.

En France, il prend une part active aux événements de mai 1968, dessinant des affiches pour l'atelier populaire des Beaux-Arts et transférant tous les tableaux de son exposition du Musée d'art moderne de la Ville de Paris à Châtillon-sous-Bagneux, dans l'usine Nord-Aviation dont les ouvriers sont en grève. Enfin, en 1973, il prend violemment position contre le coup d'Etat de Pinochet au Chili et coupe tout lien avec son pays natal. Un nouvel exil, qui s'ajoutait au premier, dont il disait : "C'est cet exil qui a déterminé toute ma vie, entre deux cultures. Mon travail est un travail de séparation." "De l'exil, je suis passé à l'"Ex-il", quelque part entre le connu et l'inconnu, entre la réalité et l'imaginaire. Là où commence la poésie." [/quote]



et celle la, que j'aime bien ; la bourse



Effectivement, ce n'est pas
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par Louis » 12 Mai 2003, 18:08

CITATION (Byrrh @ dimanche 11 mai 2003, 23:54)CITATION (LouisChristianRené @ dimanche 11 mai 2003, 23:22)En particulier, je ne pense pas qu'on puisse penser qu'une forme "réaliste" ou "non figurative" soit plus intéressante, réaliste, révolutionnaire etc etc etc
[/quote]
La discussion d'il y a quelques mois, et que j'ai lâchement abandonnée (je préférerais en discuter de vive voix, je serais plus à l'aise), portait sur le bien-fondé du choix des oeuvres qui devaient s'inscrire dans le fil "L'art et la critique sociale". Mon point de vue : étant donné qu'il s'agissait de mettre en relief les liens entre certains artistes et le mouvement ouvrier, le choix d'oeuvres figuratives s'imposait (je précise que les oeuvres cubistes, certaines oeuvres futuristes, les oeuvres expressionnistes [sauf les oeuvres expressionnistes abstraites......], l'art brut, la photographie, le cinéma, etc. font partie de l'art figuratif), tout simplement parce qu'une réalité sociale, historique, politique ne peut s'exprimer aisément qu'à travers l'utilisation de signes reconnaissables par tous et renvoyant directement aux objets et à l'espace de la réalité ; c'est une question de lisibilité, de narration, de communication. Ce n'était pas du tout un jugement de valeur porté sur les oeuvres non-figuratives et abstraites (je suis pour ma part très amateur du suprématisme, des arts déco ou de De Stijl).

P.-S. : et puis, je ne vois pas pourquoi je suis tenu de m'expliquer. L'intitulé "L'art et la critique sociale" me semblait pourtant très clair. Il y a peut-être une forme de critique sociale dans ce tableau de Matta que reproduit LouisChristian, mais alors, qu'il nous fournisse une petite explication.[/quote]
"Toute licence en art" disait Trotsky Personnelement, je ne lui donnerais pas raison si facilement...

La question que je me pose (mais naïvement, et sans prétention) est de savoir si certaines oeuvres de Matta sont recevable dans le fil "art et critique sociale" quand elles ont été fait explicitement pour un but politique Par exemple le tableau qu'il a composé a l'occasion de l'assassinat des Rosenberg (tués par le maccartisme)

Mais le probleme est le meme quand on parle musique instrumentale : peut il y avoir un art révolutionnaire sans parole...
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par Louis » 12 Mai 2003, 18:30

encore une fois, je n'ai pas de réponse dans cette discussion Mais je crois qu'il faut (la aussi serais je tenté de dire) se garder d'analyses trop faciles...

Personnelement, je ne suis pas si "naturellement" intellectuel, meme si j'ai fait beaucoup de recherches (ce que je dois en grande partie a ma vie militante) et je n'aime pas du tout la prétention de certains "artistes" Ceci étant dit, je pense sincérement que les seuls vrais artistes se doivent d'etre modestes.

Effectivement l'immense majorité des artistes sont d'origine et "constitutionnelement" petits bourgeois Mais cela ne veut pas dire que leurs oeuvres ne soient pas intéressante

Sinon, caupo; tu n'as pas donné tes sources pour le texte du début ; c'est y du ted grant oui ou non ??
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par Louis » 12 Mai 2003, 19:55

je n'ose dire djougachvili ?
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

PrécédentSuivant

Retour vers Tribune libre

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s)