(jean-claude @ mardi 25 février 2003 à 23:31 a écrit :Je suis sûr, par exemple que le choix du monde pour Olivier contre Arlette résulte directement de l'amitié Plenel-Ben Saïd (peut-être agravé par d'autres considérations, et par un zèle forcené de la journaliste désireuse de plaire à Plenel, car c'est vrai qu'il fait régner la terreur dans sa rédaction).
On peut se dire, c'est dégueulasse. Mais au fond si on se regarde bien, nous avons tous tendance à fonctionner comme cela
[...]
C'est un réflexe qui semble très enraciné dans l'être humain, comme une sous structure qui double la structure et qui empêche qu'elle fonctionne normalement.
[...]
Je dis cela parce que cela me semble faire partie des limites, des constantes de l'être humain, au delà du système des rapports économiques.
C'est peut-être personnel, mais c'est avant tout politique.
Peut-être que Monnot et Chemin désirent plaire à Pleinel, mais si c'est le cas elles font quand même le choix de faire passer leur carrière avant la recherche de la vérité sur LO. Et ça c'est un choix, pas seulement moral, mais aussi politique.
Ces journalistes sont lus, ils ont une certaine influence sur une partie de la population. Ils sont instruits, savent qui s'enrichit et qui s'appauvrit depuis des décennies, savent que les politiciens qui couvrent toutes les saloperies du patronat sont les mêmes qui défont de la démagogie raciste et xénophobe... Et plutôt que de dénoncer les inégalités, la misère, l'impérialisme (cf. le Rwanda), ils préfèrent monnayer leur plume et priviliégier leur carrière en n'ayant que calomnies pour LO et courbettes pour les Balladur & Co.
Et bien pour moi, ça les juge bien mieux que toutes les théories sur les "réflexes enracinés dans l'être humain." :bleu-vomi: