La LCR lance un appel pour la création d'un nouveau "parti anti-capitaliste"
SAINT-DENIS, 1er nov (AFP) - La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a lancé samedi un appel pour le "rassemblement de la gauche anti-capitaliste", dans le cadre d'un nouveau parti politique, samedi au cours de son XVème congrès qui se réunit jusqu'à dimanche à La Plaine Saint Denis.
L'idée de créer un tel rassemblement n'est pas nouvelle mais elle est formalisée officiellement pour la première fois dans un appel au cours d'un congrès de la LCR.
C'est forte de son succès dans le mouvement contre la guerre en Irak et au coeur des manifestations sociales à propos des retraites, de l'éducation ou encore des intermittents du spectacle que la LCR se lance dans cette démarche pour répondre à l'attente de "milliers de personnes que nous avons retrouvées dans les luttes".
Aujourd'hui, "il existe une vie à gauche en dehors de la gauche plurielle", a lancé Daniel Bensaid, l'un des dirigeants historiques de la LCR. "L'extrême gauche a commencé d'apparaître comme une réponse alternative aux partis de la gauche traditionnelle", se réjouit-on à la LCR qui veut, avec ce projet, être présente dans le débat politique après les échéances électorales.
L'appel s'adresse "aux trois millions de personnes qui ont porté leurs voix sur l'extrême gauche en mai 2002, aux militants du mouvement social, syndical et associatif", mais aussi "aux militants communistes, socialistes, écologiques".
Il s'adresse aussi à tous les militants de Lutte ouvrière, avec lesquels la LCR va mener des campagnes communes pour les prochaines régionales et européennes. Mais si l'accord électoral est en bonne voie, LO ne manifeste pas un enthousiasme débordant pour la mise en place d'une telle force politique qu'elle se contente de juger "souhaitable".
L'appel stipule que "la LCR s'adresse à tous ceux et à toutes celles qui souhaitent une alternative à gauche en rupture avec toutes les politiques au gouvernement par la gauche sociale-libérale comme par la droite" pour "bâtir une nouvelle force politique large et pluraliste, radicalement anti-capitaliste et résolument démocratique".
"Ce regroupement dans un même parti est nécessaire et urgent", a affirmé la LCR, "pour agir ensemble sur des grands axes" tels que "l'opposition à l'impérialisme, l'ancrage dans le mouvement altermondialiste, le refus de la soumission au social-libéralisme et la perspective d'une rupture avec le capitalisme".
L'idée est maintenant d'organiser dans toute la France, "partout où cela est possible (...) des rencontres pour une gauche anti-capitaliste" avant de réunir des assises nationales, à la fin de 2004, qui devront "constituer un pas en avant vers la formation d'une nouvelle force politique anti-capitaliste", selon les voeux de la LCR.
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Appel de la LCR
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par conformistepote » 01 Nov 2003, 20:23
CITATION La LCR appelle à la création d'un parti anti-capitaliste
PARIS (Reuters) - La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a lancé samedi, lors de son XVe congrès, un appel au "rassemblement de la gauche anti-capitaliste" au sein d'un nouveau parti politique.
samedi 1 novembre 2003 19h04 > Réagissez sur les forums
Dans un document de deux pages diffusé à l'occasion de ce congrès organisé dans la Plaine Saint-Denis, près de Paris, la LCR, s'adresse notamment aux trois millions d'électeurs qui ont voté pour les candidats d'extrême-gauche au premier tour de l'élection présidentielle, le 21 avril 2002.
Elle adresse aussi son appel aux "militants du mouvement social, syndical et associatif", aux militants communistes, socialistes et écologistes, aux courants "issus de la gauche traditionnelle" et aux "groupes locaux et régionaux qui veulent d'autres réponses que les compromissions sociales-démocrates".
Elle s'adresse enfin aux autres organisations d'extrême-gauche, dont Lutte ouvrière (LO), avec laquelle elle envisage une alliance électorale pour les élections régionales et européennes de 2004.
Le 21 avril 2002 avait constitué un double choc pour les partis "traditionnels", avec l'arrivée en deuxième position du candidat d'extrême droite Jean-Marie Le Pen, président du Front national (FN), et l'élimination surprise du candidat socialiste, Lionel Jospin, mais aussi avec la percée de l'extrême gauche.
Les candidats trotskistes - Olivier Besancenot pour la LCR, Arlette Laguiller pour LO et Daniel Gluckstein pour le Parti des travailleurs - avaient recueilli à eux trois plus de 10% des suffrages exprimés.
Pour la LCR, le 21 avril 2002 a illustré à la fois une "crise sociale sans précédent" et un "recul des partis traditionnels", responsables, selon le mouvement, d'une "précarité sociale croissante".
L'extrême-gauche a "commencé d'apparaître comme une réponse alternative aux partis de la gauche traditionnelle", souligne la LCR, qui s'appuie également sur la mobilisation du printemps dernier contre la réforme des retraites lancée par le gouvernement de droite de Jean-Pierre Raffarin.
La LCR semble repousser toute main tendue des partis de la gauche "traditionnelle" - PS, Parti communiste, Verts ... - qui ont constitué la "majorité plurielle" de Lionel Jospin lorsqu'il était à Matignon, de juin 1997 à mai 2002.
"Nous refusons que nos combats et nos espoirs soient bradés dans une nouvelle alliance gouvernementale avec la gauche sociale-libérale ou dans toute perspective s'inscrivant dans la gestion de l'économie et des institutions capitalistes", affirme-t-elle dans son appel.
SONDAGE
"Contre la droite, le Front national et le Medef, l'alternative politique ne peut consister que dans un gouvernement (...) appliquant un programme d'urgence sociale", ajoute-t-elle. "La LCR s'adresse à tous ceux et toutes celles qui souhaitent une alternative à gauche en rupture avec toutes les politiques menées au gouvernement par la gauche sociale-libérale comme par la droite."
La nouvelle force politique qu'elle appelle de ses voeux devra être "large et pluraliste, radicalement anti-capitaliste, résolument démocratique", et ancrée dans "l'altermondialisme".
La LCR propose l'organisation dans toute la France de "rencontres pour une gauche anti-capitaliste" afin de préparer la tenue, fin 2004, d'"assises nationales", préludes à la création du nouveau parti.
Son initiative intervient à un moment où Jean-Pierre Raffarin est au plus bas dans les sondages sans que la gauche traditionnelle, en particulier le PS, paraisse en mesure de présenter une alternative crédible.
Un sondage de l'Ifop pour le Journal du Dimanche semble lui donner raison : sur 1.007 personnes interrogées les 30 et 31 octobre, 41% estiment que L'extrême-gauche joue un rôle positif dans le débat politique en défendant des idées que les autres partis ne défendent pas, même si les sondés sont plus nombreux encore (56%) à penser qu'elle joue au contraire un rôle négatif et que ses idées sont irréalistes ou dangereuses.
Neuf pour cent des personnes interrogées, qui affirment avoir déjà voté pour un candidat d'extrême-gauche, se disent prêtes à le refaire ; 22%, qui disent au contraire n'avoir jamais voté pour un candidat d'extrême-gauche, affirment qu'elles le feront "peut-être" lors d'une prochaine élection.
Par ailleurs, 71% des sondés (57% des électeurs de gauche) affirment ne pas souhaiter que la gauche recherche un accord électoral avec L'extrême-gauche lors des prochaines élections, contre 26% (40% des électeurs de gauche) qui le souhaitent.
A titre de comparaison, 79% des personnes interrogés affirment ne pas souhaiter que la droite recherche un accord électoral avec l'extrême-droite, contre 19% qui le souhaitent.
Les délégués du congrès de la LCR ont voté pour leur part samedi après-midi à huis clos pour ratifier l'accord électoral conclu avec LO sur la constitution de listes communes pour les prochaines élections régionales et européennes - accord déjà approuvé par 70% des militants de la LCR lors de congrès locaux.
"Ça ne se résume pas à une simple addition de nos scores mais plutôt à une vraie dynamique de campagne", a souligné Olivier Besancenot sur TF1 et LCI. "Depuis plusieurs mois maintenant il y a une opposition sociale à ce gouvernement", a ajouté le porte-parole de la LCR.
"Dès qu'il y aura le moindre risque de victoire du Front national dans un conseil régional, on appellera clairement à voter pour la gauche", a-t-il cependant ajouté.
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PARIS (Reuters) - La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a lancé samedi, lors de son XVe congrès, un appel au "rassemblement de la gauche anti-capitaliste" au sein d'un nouveau parti politique.
samedi 1 novembre 2003 19h04 > Réagissez sur les forums
Dans un document de deux pages diffusé à l'occasion de ce congrès organisé dans la Plaine Saint-Denis, près de Paris, la LCR, s'adresse notamment aux trois millions d'électeurs qui ont voté pour les candidats d'extrême-gauche au premier tour de l'élection présidentielle, le 21 avril 2002.
Elle adresse aussi son appel aux "militants du mouvement social, syndical et associatif", aux militants communistes, socialistes et écologistes, aux courants "issus de la gauche traditionnelle" et aux "groupes locaux et régionaux qui veulent d'autres réponses que les compromissions sociales-démocrates".
Elle s'adresse enfin aux autres organisations d'extrême-gauche, dont Lutte ouvrière (LO), avec laquelle elle envisage une alliance électorale pour les élections régionales et européennes de 2004.
Le 21 avril 2002 avait constitué un double choc pour les partis "traditionnels", avec l'arrivée en deuxième position du candidat d'extrême droite Jean-Marie Le Pen, président du Front national (FN), et l'élimination surprise du candidat socialiste, Lionel Jospin, mais aussi avec la percée de l'extrême gauche.
Les candidats trotskistes - Olivier Besancenot pour la LCR, Arlette Laguiller pour LO et Daniel Gluckstein pour le Parti des travailleurs - avaient recueilli à eux trois plus de 10% des suffrages exprimés.
Pour la LCR, le 21 avril 2002 a illustré à la fois une "crise sociale sans précédent" et un "recul des partis traditionnels", responsables, selon le mouvement, d'une "précarité sociale croissante".
L'extrême-gauche a "commencé d'apparaître comme une réponse alternative aux partis de la gauche traditionnelle", souligne la LCR, qui s'appuie également sur la mobilisation du printemps dernier contre la réforme des retraites lancée par le gouvernement de droite de Jean-Pierre Raffarin.
La LCR semble repousser toute main tendue des partis de la gauche "traditionnelle" - PS, Parti communiste, Verts ... - qui ont constitué la "majorité plurielle" de Lionel Jospin lorsqu'il était à Matignon, de juin 1997 à mai 2002.
"Nous refusons que nos combats et nos espoirs soient bradés dans une nouvelle alliance gouvernementale avec la gauche sociale-libérale ou dans toute perspective s'inscrivant dans la gestion de l'économie et des institutions capitalistes", affirme-t-elle dans son appel.
SONDAGE
"Contre la droite, le Front national et le Medef, l'alternative politique ne peut consister que dans un gouvernement (...) appliquant un programme d'urgence sociale", ajoute-t-elle. "La LCR s'adresse à tous ceux et toutes celles qui souhaitent une alternative à gauche en rupture avec toutes les politiques menées au gouvernement par la gauche sociale-libérale comme par la droite."
La nouvelle force politique qu'elle appelle de ses voeux devra être "large et pluraliste, radicalement anti-capitaliste, résolument démocratique", et ancrée dans "l'altermondialisme".
La LCR propose l'organisation dans toute la France de "rencontres pour une gauche anti-capitaliste" afin de préparer la tenue, fin 2004, d'"assises nationales", préludes à la création du nouveau parti.
Son initiative intervient à un moment où Jean-Pierre Raffarin est au plus bas dans les sondages sans que la gauche traditionnelle, en particulier le PS, paraisse en mesure de présenter une alternative crédible.
Un sondage de l'Ifop pour le Journal du Dimanche semble lui donner raison : sur 1.007 personnes interrogées les 30 et 31 octobre, 41% estiment que L'extrême-gauche joue un rôle positif dans le débat politique en défendant des idées que les autres partis ne défendent pas, même si les sondés sont plus nombreux encore (56%) à penser qu'elle joue au contraire un rôle négatif et que ses idées sont irréalistes ou dangereuses.
Neuf pour cent des personnes interrogées, qui affirment avoir déjà voté pour un candidat d'extrême-gauche, se disent prêtes à le refaire ; 22%, qui disent au contraire n'avoir jamais voté pour un candidat d'extrême-gauche, affirment qu'elles le feront "peut-être" lors d'une prochaine élection.
Par ailleurs, 71% des sondés (57% des électeurs de gauche) affirment ne pas souhaiter que la gauche recherche un accord électoral avec L'extrême-gauche lors des prochaines élections, contre 26% (40% des électeurs de gauche) qui le souhaitent.
A titre de comparaison, 79% des personnes interrogés affirment ne pas souhaiter que la droite recherche un accord électoral avec l'extrême-droite, contre 19% qui le souhaitent.
Les délégués du congrès de la LCR ont voté pour leur part samedi après-midi à huis clos pour ratifier l'accord électoral conclu avec LO sur la constitution de listes communes pour les prochaines élections régionales et européennes - accord déjà approuvé par 70% des militants de la LCR lors de congrès locaux.
"Ça ne se résume pas à une simple addition de nos scores mais plutôt à une vraie dynamique de campagne", a souligné Olivier Besancenot sur TF1 et LCI. "Depuis plusieurs mois maintenant il y a une opposition sociale à ce gouvernement", a ajouté le porte-parole de la LCR.
"Dès qu'il y aura le moindre risque de victoire du Front national dans un conseil régional, on appellera clairement à voter pour la gauche", a-t-il cependant ajouté.
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- conformistepote
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- Inscription : 12 Oct 2002, 16:17
par Bertrand » 01 Nov 2003, 21:18
CITATION pour "bâtir une nouvelle force politique large et pluraliste, radicalement anti-capitaliste et résolument démocratique".[/quote]
CITATION "pour agir ensemble sur des grands axes" tels que "l'opposition à l'impérialisme, l'ancrage dans le mouvement altermondialiste, le refus de la soumission au social-libéralisme et la perspective d'une rupture avec le capitalisme".[/quote]
CITATION "constituer un pas en avant vers la formation d'une nouvelle force politique anti-capitaliste", selon les voeux de la LCR.[/quote]
:headonwall: sans commentaires
CITATION "pour agir ensemble sur des grands axes" tels que "l'opposition à l'impérialisme, l'ancrage dans le mouvement altermondialiste, le refus de la soumission au social-libéralisme et la perspective d'une rupture avec le capitalisme".[/quote]
CITATION "constituer un pas en avant vers la formation d'une nouvelle force politique anti-capitaliste", selon les voeux de la LCR.[/quote]
:headonwall: sans commentaires
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Bertrand - Message(s) : 793
- Inscription : 25 Juil 2003, 15:27
par kamka » 01 Nov 2003, 22:55
CITATION "Dès qu'il y aura le moindre risque de victoire du Front national dans un conseil régional, on appellera clairement à voter pour la gauche", a-t-il cependant ajouté.
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Je ne rentrerai pas dans un debat jugant de la politique de la Ligue, bien que certaines contradictions et autres orientations ne me conviennent pas.
Cependant, dans le cadre d'un futur accord en nos organisations -là encore sujet à débat- peut t'il être question pour des communistes révolutionnaires,
confrontés à la crise politique que nous connaissons, et ce pretendant être
une alternative, d'appeler en cas de deuxième tour Gauche-FN pour le condidat de la gauche, sans tenir compte du contexte, ni des chances de victoire du candidat front nationnal. Certainement, nos camarades penserons qu'au nom de la "lutte antifachiste", qu'il faille une fois de plus battre les "fachistes" dans les urnes et dans la rue. Certainement aussi qu'une gauche élue à 82% vaut mieux qu'une gauche elue par son seul éléctorat. Surement y verat on une alternative au traditionnel gauche-droite-gauche-droite qui rythme le pas des travailleurs.
Pour ma part, seul une victoire probable d'un candidat d'extrème droite pourrai justifier un appel à gauche, accompagné d'une campagne virulente contre les deux protaganistes et les inpasses politiques que l'on voudrait nous faire accépter, résigné à la politique du moins pire. Cette alternative là ne me rend guère entousiaste et j'y préfère la vérité, là seule alternative par laquel les révolutionnaires convaicrons la classe. A savoir, ne pas pendre les électeurs pour des moutons, mais comme des gens qui réfléchissent pour peut qu'on leur explique la situation telle qu'elle est, à ne pas mentir sur la réalité politique, à ne pas mettre le drapeau en berne pour un candidat, qu'il soit de gauche ou de droite, alors qu'aucune menace ne nous guette.
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Je ne rentrerai pas dans un debat jugant de la politique de la Ligue, bien que certaines contradictions et autres orientations ne me conviennent pas.
Cependant, dans le cadre d'un futur accord en nos organisations -là encore sujet à débat- peut t'il être question pour des communistes révolutionnaires,
confrontés à la crise politique que nous connaissons, et ce pretendant être
une alternative, d'appeler en cas de deuxième tour Gauche-FN pour le condidat de la gauche, sans tenir compte du contexte, ni des chances de victoire du candidat front nationnal. Certainement, nos camarades penserons qu'au nom de la "lutte antifachiste", qu'il faille une fois de plus battre les "fachistes" dans les urnes et dans la rue. Certainement aussi qu'une gauche élue à 82% vaut mieux qu'une gauche elue par son seul éléctorat. Surement y verat on une alternative au traditionnel gauche-droite-gauche-droite qui rythme le pas des travailleurs.
Pour ma part, seul une victoire probable d'un candidat d'extrème droite pourrai justifier un appel à gauche, accompagné d'une campagne virulente contre les deux protaganistes et les inpasses politiques que l'on voudrait nous faire accépter, résigné à la politique du moins pire. Cette alternative là ne me rend guère entousiaste et j'y préfère la vérité, là seule alternative par laquel les révolutionnaires convaicrons la classe. A savoir, ne pas pendre les électeurs pour des moutons, mais comme des gens qui réfléchissent pour peut qu'on leur explique la situation telle qu'elle est, à ne pas mentir sur la réalité politique, à ne pas mettre le drapeau en berne pour un candidat, qu'il soit de gauche ou de droite, alors qu'aucune menace ne nous guette.
- kamka
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- Inscription : 21 Oct 2002, 11:51
par Louis » 01 Nov 2003, 23:12
Etant donné le nombre important de triangulaires qui risquent d'avoir lieu lors de ces elections, il semble hors de question d'appeler a voter systématiquement pour le ps en cas de triangulaire Cela reviendrait a appeler a voter quasi systématiquement pour lui. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est krivine... Maintenant si dans un cas ou on "ne choisit pas", le FN est effectivemnt élu, cela nous rend éminemment responsable ! Comment se prétendre marxiste révolutionnaire alors que l'on a porté au pouvoir un fasciste ??
- Louis
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- Inscription : 15 Oct 2002, 09:33
par emman » 01 Nov 2003, 23:27
Donc si je comprends bien la teneur de l'appel, la LCR appelle les militants et sympathisants de LO a defendre le programme de la LCR de "bâtir une nouvelle force politique large et pluraliste, radicalement anti-capitaliste et résolument démocratique" dans le cadre de la campage electorale de l'annee 2004. (parce que je ne vois pas trop comment elle compte separer la campagne des "rencontres" pour une gauche anticapitaliste...) Je vois deja le tableau, pendant que LO collera les affiches de la campagne, la LCR organisera ses reunions... C'est ca ? :halalala:
- emman
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- Inscription : 02 Oct 2002, 12:44
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