ok avec wolf, on pourra éventuellement continuer cette discussion en "Histoire et théorie".
Je crois que notre problème de l'heure se pose assez simplement. Le but des dirctions syndicales est d'émietter le mouvement par l'appel à de multiples journée (y compris interprofessionnelles mais sans suite), dans le but de s'imposer en bon négociateurs à la table gouvernementale.
Notre problème est de lutter contre cette politique c'est à dire indissociablement de lutter pour un mouvement général des travailleurs contre le plan Fillon et qui dépasserait le cadre fixé par les confédés.
Je suis d'accord avec wolf quand il dit qu'aujourd'hui il s'agit de lutter pour que les décisions des AG soient respectés. Mais cela n'est possible en fait qu'en militant en direction de l'ensemble des travailleurs pour la grève général, pas en militant en direction des directions syndicales.
Un éventuel appel des directions syndicales à la grève générale ne sera pas le résultat de mots d'ordres, mais le reflet de la combattivité et de la détermination des travailleurs. Il ne s'agit pas d'être spontanéiste, cette combativité ne s'exprimera qu'à travers des perspectives et des mots d'ordre politiques, mais ces mots d'ordre ne doivent pas être "il faut que les syndicats rompent aves la bourgeoisie", mais "face aux attaques de gouvernement et du patronat, grève général pour le retrait du plan fillon"