LO pourquoi une existence indépendante ?

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par com_71 » 14 Juin 2007, 20:39

(granit @ jeudi 14 juin 2007 à 21:20 a écrit : L'EG commente parfois dans le vide l'origine sociale des 2 % de votes qu'elle récupère et qu'elle perd aussi vite qu'elle les gagne.. parce qu'elle n'a pas d'assise sociale tout simplement.
Il y a du vrai dans ton état des lieux. Et ça dure depuis plus de 60 ans. Et ce n'est pas une raison pour cesser de vouloir modifier cette situation.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Gaby » 14 Juin 2007, 20:43

(com_71 @ jeudi 14 juin 2007 à 19:12 a écrit :
a écrit :La composition petite-bourgeoise des groupements de la IVème internationale ... pour nous délimiter d'un milieu petit-bourgeois,


Il n'écrivait pas : "La composition sociale petite-bourgeoise des groupements de la IVème internationale ... pour nous délimiter d'un milieu socialement petit-bourgeois,"
Surtout que si c'était affaire de composition et non de politique pour Barta, il fallait tout bêtement aller au PC en cinquième vitesse. Ce ne sont pas les ancêtres de LO qui ont fait cette erreur mais ceux de la LCR, persuadés après quelques années de leur propre incapacité à construire un parti ouvrier dans le contexte de la Guerre Froide.
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Message par com_71 » 15 Juin 2007, 08:49

Conclusion d'un texte de 2003 (Fondements programmatiques) :
(lo a écrit :...Malgré un certain nombre de succès électoraux relatifs – relatifs à notre implantation dans la classe ouvrière –, notre tâche fondamentale reste la même qu’il y a vingt ou trente ans.
Outre qu’elle est modeste, l’influence électorale ne fait pas le parti. Aussi, si nous
sommes amenés à participer à bien des manifestations de solidarité envers tel ou tel
peuple ou fraction de la population particulièrement opprimée, et si nous continuons,
comme il est du devoir des communistes révolutionnaires, à nous présenter aux élections, toutes ces activités doivent se placer dans la perspective de la construction d’un parti communiste révolutionnaire prolétarien et lui être subordonnées.
L’émergence d’un tel parti ne dépend évidemment pas que de nous, mais aussi des
circonstances, de la reprise de confiance du prolétariat en lui-même, ici, en France,
comme ailleurs. Ce qui dépend de nous, c’est de ne pas abandonner les idées, le programme hérités de plus d’un siècle et demi d’histoire du mouvement ouvrier
révolutionnaire, de ne pas les dissoudre dans des alliances ou fronts en vue de succès
éphémères, de chercher à organiser des travailleurs autour de ces idées.
Quant aux circonstances favorables qui permettront à ce qui est semé aujourd’hui de
pousser demain, nous en puisons l’espoir dans le fait que l’évolution historique donnera
raison aux objectifs de transformation sociale du mouvement ouvrier révolutionnaire car
notre conviction est que le capitalisme, l’exploitation, l’oppression, les guerres ne peuvent pas représenter le seul avenir de l’humanité.
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Message par Zimer » 15 Juin 2007, 11:41

a écrit :(com_71 @ jeudi 14 juin 2007 à 19:54)
Maintenant les partis ouvriers qui ne se rangent pas dans ces deux catégories... on a pas tous les jours une révolution ouvrière toute prête spécialement pour les mettre à l'épreuve...  rolleyes.gif

Alors il faut vérifier, discuter, confronter... ça n'a jamais fait de mal..


Entiérement d'accord avec les interventions de Com-71 , ok l'exemple du NSDAP était sans doute propice à étre mal interprété donc pardon :emb: :emb: à ceux que j'ai offensé ; juste un point par rapport au propos de Com , je pense que le probléme et d'ailleurs le plus atristant c'est que justement par rapport à une autre époque les années 1970 encore , il me semble qu'il soit devenue de plus en plus difficile de "discuter, confronter.." avec la LCR plus encorebien sur avec d'autres groupe ( PT :halalala: ) car il me semble que nous avons de monis en moins de référence historique , théorique commune ( :trotsky: :marx: :lenine: ') ou du moins avec de moins en moins de ces militants et on ne peu que le regreter
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Message par com_71 » 28 Juin 2007, 14:40

L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par satanas » 28 Juin 2007, 15:36


Le texte existe en Français et est extrêment clair et intéressant, mais je ne sais pas si on peut le récupérer en ligne.
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Message par com_71 » 17 Déc 2008, 12:25

Voici au moins sa conclusion, en français :

a écrit :Pour un Parti Ouvrier Révolutionnaire

La transformation socialiste de la société ne peut être le fait que de la classe ouvrière, consciemment  mobilisée dans la lutte pour ses propres intérêts de classe. Un état ouvrier ne peut pas être créé par d'autres forces sociales. La classe ouvrière s'allie elle-même avec d'autres classes et catégories sociales dans la lutte contre le capitalisme, mais elle doit être consciente de ses propres intérêts, et ses intérêts doivent diriger la lutte si les transformations de la société en résultant  doivent conduire vers le socialisme.

L'existence d'un parti ouvrier révolutionnaire est la première condition préalable à une telle transformation. Aujourd'hui la tâche  d'un groupe révolutionnaire est de le construire ou au moins de participer à sa construction. Nous ne pouvons pas prétendre résoudre la question du parti avec seulement nos propres forces. Mais nous pouvons montrer qu'une pratique organisationnelle correcte permet aux idées révolutionnaires d'échapper à la prison de la petite bourgeoisie intellectuelle et de gagner de l'influence dans la classe ouvrière. Et c'est une condition indispensable non seulement pour la construction de vrais partis ouvriers révolutionnaires, mais aussi pour la reconstruction de la Quatrième internationale.

Nous pensons que la seule base programmatique révolutionnaire possible repose sur des idées marxistes dans la tradition de la Révolution russe de 1917 et de ses dirigeants bolcheviks Lénine et Trotsky ; les quatre premiers Congrès (1919-1922) de l'Internationale communiste, les luttes de l'Opposition de Gauche contre la bureaucratie stalinienne, et le Programme de Transition  de la Quatrième internationale.

Les points programmatiques ci-dessus entraînent  les implications pratiques suivantes pour notre travail :
La seule classe sociale sur laquelle nous pouvons nous-mêmes nous baser en tant qu'organisation, est la classe ouvrière. L'organisation doit réunir des militants de la classe ouvrière et des militants d'origine petite-bourgeoisie qui ont rompu avec leur classe, mais doit se garder elle-même de ne jamais devenir une expression  des couches petites-bourgeoises de la société. L'organisation doit être essentiellement basée sur la classe ouvrière.

Par conséquent, tous les membres d'origine petite-bourgeoise  doivent prouver leur capacité à recruter et à former des militants ouvriers. Si un militant petit-bourgeois n'est pas en mesure de consacrer la majeure partie de son activité à cet objectif, ou est inefficace dans ce travail, il ou elle devrait être écarté de toute prise de décision au sein de l'organisation.

Nous sommes actifs comme militants  en tant que fraction consciente du prolétariat et non pas comme une fraction d'autres classes ou catégories sociales voulant «éclairer» le prolétariat ou le «guider». Les militants que nous formons devront concentrer leurs activités, qu'il s'agisse de propagande ou d'intervention, au sein de la classe ouvrière, au niveau de la conscience du prolétariat, mais avec l'objectif d'élever ce niveau de conscience.

Ce travail n'est pas possible dans le cadre des organisations trotskistes existantes. Même si elles n'ont pas tous officiellement renoncé à la conception selon laquelle le prolétariat est la seule force sociale capable de transformer la société dans une direction socialiste, la pratique de chacune d'entre elles ne permet pas une telle activité. Leur propre travail est dirigé presque exclusivement en dehors du prolétariat industriel. Elles ne sont pas rigoureuses dans la sélection et la formation de leurs membres. Cela n'aboutit qu'à donner de plus en plus de poids à la petite-bourgeoisie dans ces groupes.

Nous considérons nous-mêmes comme partie du mouvement trotskiste. Mais pour toutes ces raisons, nous avons décidé d'être politiquement actifs indépendamment de ces organisations existantes.
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Message par Valiere » 21 Déc 2008, 09:57

c'est clair, limpide, pur...N'y a t-il pas une voie entre l'opportunisme et le 'entre nous"!

Je respecte beaucoup l'action des camarades trotskistes appartenant à des groupes indépendants et maintenant une ligne d'indépendance de classe mais je regrette qu'ils ne participent pas à la construction d'une autre force, large anti capitaliste!
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Message par com_71 » 21 Déc 2008, 10:14

Un "entre nous" comme le parti bolchevik ou l'Internationale Communiste, ce n'est pas vraiment à l'étroit... :roll:
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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