Conclusion d'un texte de 2003 (Fondements programmatiques) :
(lo a écrit :...Malgré un certain nombre de succès électoraux relatifs – relatifs à notre implantation dans la classe ouvrière –, notre tâche fondamentale reste la même qu’il y a vingt ou trente ans.
Outre qu’elle est modeste, l’influence électorale ne fait pas le parti. Aussi, si nous
sommes amenés à participer à bien des manifestations de solidarité envers tel ou tel
peuple ou fraction de la population particulièrement opprimée, et si nous continuons,
comme il est du devoir des communistes révolutionnaires, à nous présenter aux élections, toutes ces activités doivent se placer dans la perspective de la construction d’un parti communiste révolutionnaire prolétarien et lui être subordonnées.
L’émergence d’un tel parti ne dépend évidemment pas que de nous, mais aussi des
circonstances, de la reprise de confiance du prolétariat en lui-même, ici, en France,
comme ailleurs. Ce qui dépend de nous, c’est de ne pas abandonner les idées, le programme hérités de plus d’un siècle et demi d’histoire du mouvement ouvrier
révolutionnaire, de ne pas les dissoudre dans des alliances ou fronts en vue de succès
éphémères, de chercher à organiser des travailleurs autour de ces idées.
Quant aux circonstances favorables qui permettront à ce qui est semé aujourd’hui de
pousser demain, nous en puisons l’espoir dans le fait que l’évolution historique donnera
raison aux objectifs de transformation sociale du mouvement ouvrier révolutionnaire car
notre conviction est que le capitalisme, l’exploitation, l’oppression, les guerres ne peuvent pas représenter le seul avenir de l’humanité.