(Caupo @ dimanche 19 septembre 2004 à 22:37 a écrit :Dire comme dit Othar
a écrit :. Globalement il y a un recul de la conscience du fait de l'abscence de luttes collectives sur un terrain de classe.
au fond c'est faux. Des luttes "sur un terrain de classe" implique une conscience de classe et comme cette conscience ne se produit pas par génération spontannée, mais par le biais du parti; s'il n'y a pas des luttes "de classe" c'est parce que le travail des différents partis qui s'en revindiquent fait défaut. Parce que leur tactique manque encore d'efficacité, de savoir faire.
La crise de l'humanité n'est pas la crise du prolétariat mais de sa direction révolutionnaire. Parce que si c'était la crise du prolétariat, alors on peut fermer le forum...
Effectivement, c'est pas très bien formulé de ma part!
Donc
sur ce point remplacer (othar a écrit :. Globalement il y a un recul de la conscience du fait de l'abscence de luttes collectives sur un terrain de classe.
par
(othar a écrit :. Globalement il y a un recul de la conscience que l'on peut relier à l'abscence de luttes collectives sur un terrain de classe.
je voudrais pas "idéaliser" le passé mais j'ai quand même l'impression par exemple, que certains réflexes "de classe" ont beaucoup reculé par rapport aux périodes où il y avait plus de militants, plus de luttes(même si elles étaient dévoyés).
Bref quand le PC était fort.
D'ailleurs c'est une des choses que je reconnais aux staliniens:avoir maintenu une certaine conscience de classe, même de manière déformée.
Autre exemple: très peu d'ouvriers osaient "ouvertement" se dire de droite dans les années cinquante.
Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
Sans parler de l'extrême-droite ce qui est un peu différent car Le Pen joue surtout sur les frustrations de ses partisans.
Il ne défend pas le capitalisme aussi ouvertement que la droite.(sauf pour nous bien sur)