a écrit :Communiqué de presse de Anne LECLERC, représentante des listes Paris 100% à gauche, soutenues par la LCR
Nous remercions tous les électeurs et les électrices qui ont voté à Paris pour les listes 100% à gauche soutenues par la LCR, exprimant le souhait d’une autre politique, en faveur des classes populaires,. Ces élections marquent une véritable volonté des Parisien-ne-s de sanctionner la politique du gouvernement et de Sarkozy, un refus du retour de la droite aux affaires. Notre campagne a rencontré un écho parce qu’elle a su mettre en avant les préoccupations quotidiennes de la population parisienne : logements, services publics municipaux, pouvoir d’achat… Nous avons soutenu ou présenté des listes dans 11 arrondissements . Celles-ci ont recueilli plus de 18000 voix c'est-à-dire 110OO voix de plus qu’en 2001. Nous nous félicitons d’avoir dépassé le cap des 5 % dans le 18ème arrondissement. Il s’agit, comme au plan national, d’une incontestable progression de notre implantation.
Résolus à battre la droite au 2ème tour à paris comme dans toute la France, nous proposons au PS une fusion technique dans le 18ème où nous avons dépassé les 5 %. Il s’agit pour nous d’une bataille démocratique, du droit pour nos électeurs et électrices d’être représenté-e-s dans les conseils municipaux dans les contraintes d’une loi électorale anti-démocratique que nous combattons. Dans ce cadre, nous ne comprendrions pas que le PS refuse de prendre en compte le vote d’une partie significative des électeurs et électrices de gauche.
Ces fusions éventuelles impliquent le maintien de notre indépendance par rapport au PS, en écartant toute perspective d’accords locaux de gestion, de vote du budget, de participation à la majorité municipale. Ce qui ne nous empêchera pas de voter les mesures qui nous paraîtront aller dans le bon sens.
Paris le 9 mars 2008
S'agissant de la proposition d'un accord purement technique, on se demande bien ce que vient faire là-dedans cette considération politique :
a écrit :Dans ce cadre, nous ne comprendrions pas que le PS refuse de prendre en compte le vote d’une partie significative des électeurs et électrices de gauche.