par mael.monnier » 05 Jan 2005, 19:21
<!--QuoteBegin-faupatronim+mardi 4 janvier 2005 à 23:29--></div><table border="0" align="center" width="95%" cellpadding="3" cellspacing="1"><tr><td><b>QUOTE</b> (faupatronim @ mardi 4 janvier 2005 à 23:29)</td></tr><tr><td id="QUOTE"><!--QuoteEBegin--> <!--QuoteBegin-mael.monnier+mardi 4 janvier 2005 à 19:32--></div><table border="0" align="center" width="95%" cellpadding="3" cellspacing="1"><tr><td><b>QUOTE</b> (mael.monnier 4 mardi 4 janvier 2005 à 19:32)</td></tr><tr><td id="QUOTE"><!--QuoteEBegin--> L'agriculture industrielle crée une division du travail entre la culture de la terre et l'entretien du paysage, qui n'a rien d'efficace économiquement. On peut arguer que cela irait plus vite d'avoir d'un côté l'ouvrier laboureur qui ne se consacre qu'à la culture, et d'un autre l'ouvrier d'entretien. Or est-ce véritablement exact ? La réponse est non puisqu'il va falloir deux déplacements : un pour l'ouvrier laboureur, l'autre pour l'ouvrier d'entretien. C'est donc du temps perdu dans le déplacement (or le temps, c'est de l'argent, comme dit le dicton), en énergie et en réparation des engins. C'est donc purement stupide. <!--QuoteEnd--></td></tr></table><div class="postcolor"><!--QuoteEEnd--><br><i>Et pourtant elle tourne</i>, comme disait l'autre.<br><br>Les capitalistes trouvent aujourd'hui beaucoup plus juteux ce genre d'organisation et ce n'est pas un hasard. Là aussi replace ce que tu dis dans le cadre de l'industrie. Un artisan qui doit filer sa laine, tisser le drap puis fabriquer le vêtement serait plus efficace, car il se déplace moins, que le travail partagé entre ouvriers spécialisés ? Ce n'est pas sérieux économiquement. Pas plus dans l'agriculture. <!--QuoteEnd--> </td></tr></table><div class="postcolor"> <!--QuoteEEnd--><br> Ton exemple n'est pas du tout adapté... Comme si on pouvait comparer des activités du secteur primaire avec des activités du secteur secondaire... Dans le cas de la fabrication de pulls, rien n'empêche que les ouvriers effectuant les différentes tâches soient dans la même usine à ce que je sache, il n'y a donc pas ensuite de problèmes de déplacements. En agriculture, tu es <i>contraint</i> par les terrains.<br><br><!--QuoteBegin--></div><table border="0" align="center" width="95%" cellpadding="3" cellspacing="1"><tr><td><b>QUOTE</b> </td></tr><tr><td id="QUOTE"><!--QuoteEBegin--><br>Et le couplet sur l'entretien du paysage <!--emo&:altha:--><img src="http://forumlo.cjb.net/html/emoticons/altharion.gif" border="0" style="vertical-align:middle" alt="altharion.gif" /><!--endemo--> Cela n'a été inventé que pour justifier (un peu) les subventions. Mais l'agriculture n'entretien pas plus le paysage que les travaux publics. Quand l'agriculture avait besoin de beaucoup de surface, les paysans étaient les premiers à détruire les "paysages naturels". En tout cas cet "entretien" est à la charge du seul contribuable. Quand on parle de production ces considérations sont vite oubliées.<!--QuoteEnd--></td></tr></table><div class="postcolor"><!--QuoteEEnd--><br>Parce que les subventions sont plus octroyées pour effectuer des remembrements qui démolissent le paysage, plutôt que pour replanter des haies... Quand on voit ensuite les conséquences, en Bretagne par exemple, où en cas de fortes pluies les eaux ne sont plus retenues par rien et causent ensuite des dégâts... Cultiver d'énormes champs, ce n'est pas possible partout. En Beauce, c'est possible parce que le terrain est plat, mais lorsque le terrain est vallonné, c'est complètement stupide.