(quijote @ vendredi 15 octobre 2004 à 00:29 a écrit : Il y a eu une élection au cours de laquelle nos camarades de "Spark " avaient appuyé un candidat , pas un des deux gros mastodontes ( Républicain ou Démocrate) , peut -on avoir des précision là dessus : je crois que c 'était quelqu'un issu du monde du travail . qui s'en souvient ? Bravo Rojo pour la traduction eet merci .
Mais s 'agit -il d ' endroits ou le SWP se présente ?
Sous réserve de vérification, je ne pense pas qu'un travailleur se soit présenté à la présidence en dehors d'un parti.
Et nos camarades ont souvent (toujours ?) soutenu SWP, SLP (de leoniste) et PC quand celui-ci se présentait.
Dans une élection des années 70 ils avaient soutenu des travailleurs qu'ils connaissaient bien qui se présentaient à des fonctions locales sur une liste "workers against concessions"L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
a écrit :Mais le fait D'avoir Kerry au pouvoir permettrait peut-être d'empêcher les USA de rentrer en guerre contre d'autres pays, chose que Bush ne fait qu'attendre.
(Valiere @ jeudi 28 octobre 2004 à 20:49 a écrit : Je viens de lire dans LO de ce jour, l'article du Spark sur les élections américaines. C'est un excellent article qui se conclut sur l'exigence principale : créer un véritable parti ouvrier!
Complètement en accord.
Ni Bush! Ni Kerry! Indépendance de classe!
On peut d'ailleurs mettre cet article ici, il est effectivement très bien !a écrit :Lutte Ouvrière n°1891 du 29 octobre 2004
États-Unis : et après le 2 novembre ?
Les militants trotskystes américains qui publient The Spark (L’Étincelle) reviennent sur les enjeux de l’élection présidentielle dans leur numéro du 25 octobre, sous le titre: «Tenons-nous prêts! Les deux partis vont nous attaquer après le 2 novembre»
«Cette élection revient au bout du compte à choisir le “moindre mal”, c’est-à-dire, si on en croit ce qui se dit notamment parmi les dirigeants syndicaux, qu’ils veulent qu’on vote Kerry pour virer Bush.
Est-ce vraiment un “moindre mal”? Qu’est-ce que cela veut dire? Les deux partis peuvent utiliser des mots différents, mais Kerry et les Démocrates s’alignent sur la politique de Bush. À propos des guerres de Bush, Kerry promet l’escalade: envoyer plus de troupes et de bombes. Pour les réductions d’impôts aux grandes entreprises, le candidat démocrate promet d’en accorder encore plus avec le même prétexte que Bush: les réductions d’impôts créeraient des emplois. En ce qui concerne les dépenses du gouvernement, Kerry promet de réduire le déficit budgétaire, ce qui n’est pas autre chose, en langage codé, que de dire qu’il va sabrer dans les budgets sociaux, les services publics et l’éducation, tout ce dont les travailleurs ont besoin.
Les Démocrates ont aidé Bush à faire passer sa politique au cours des trois années et demie qui viennent de s’écouler. Parfois, ils ont voté à la majorité ses propositions, celles concernant par exemple la guerre, ou de nouvelles lois répressives, et deux sur quatre de ses réductions d’impôts en faveur des riches et des entreprises. Et ils lui ont donné les voix dont il avait besoin dans bien d’autres cas encore.
Les Démocrates, un moindre mal? C’est absurde. C’est un peu comme dire qu’il est moins grave de mourir en prenant de l’arsenic que de la strychnine: un moindre mal peut-être, mais vous êtes mort pareillement.
Bien sûr, les travailleurs ne peuvent pas voter pour Bush et les Républicains, qui sont clairement les ennemis des travailleurs. Mais voter pour les Démocrates, simplement parce qu’ils prétendent être vos amis, tandis qu’ils mènent une politique tout aussi antiouvrière, c’est une erreur grossière.
Voter pour l’un ou l’autre de ces partis, c’est signer un chèque en blanc pour que le gagnant nous impose encore plus de sacrifices. Avec notre vote, nous approuvons, par avance, les attaques que mèneront les Démocrates ou que poursuivront les Républicains.
Il y a aussi des gens qui prétendent que les travailleurs ne sont pas capables d’avoir leur propre parti! Et pourquoi pas?
La classe ouvrière américaine a plus de forces qu’il n’en faut pour construire son propre parti. Si Kerry gagne cette fois, ce sera dû principalement à tous ces militants syndicaux qui, en dépit de ce qu’il défend, se sont lancés eux-mêmes dans une campagne pour convaincre leurs camarades de travail de voter pour lui. Si Kerry l’emporte, une bonne partie du prix de cette victoire aura été payé par les efforts des syndicats pour lever des fonds pour lui et, plus significativement encore, par toutes leurs initiatives de soutien à son endroit.
Tous ces efforts, toute cette énergie dépensée par des militants de la classe ouvrière pour quelqu’un qui défend les patrons, auraient mieux été employés à dire la vérité sur le piège du système des deux partis, à dénoncer leur politique commune et à conduire les combats politiques nécessaires aux travailleurs. Si l’énergie utilisée ces jours-ci à faire élire Kerry était dépensée à défendre les intérêts des travailleurs, nous aurions un parti ouvrier.
La classe ouvrière des États-Unis a les forces nécessaires pour construire son propre parti. Mais ce parti ne verra pas le jour tant que notre argent, nos efforts et nos voix seront utilisés essentiellement pour mettre au pouvoir les Démocrates (ou les Républicains).
Un parti des travailleurs est non seulement possible, mais c’est même une nécessité absolue. Quoi qu’il sorte des urnes en novembre, les travailleurs devront faire face à des attaques. Ce qui comptera alors ce sera ce que nous déciderons de faire: défendons-nous en refusant de faire plus de sacrifices, en luttant contre l’intensification du travail dans les entreprises et les réductions d’effectifs qui ont entraîné la disparition de tant d’emplois. Ce qui aurait un sens c’est que nous exprimions notre colère contre les sales guerres, qui non seulement dressent les travailleurs américains contre les autres peuples dans le monde, mais qui sacrifient une nouvelle génération de jeunes travailleurs, transformée en chair à canon, en même temps que cela réduit à l’arrière la satisfaction des besoins de la population. L’important serait que nous soutenions les soldats américains qui expriment leur opposition à la guerre et que nous soyons capables de nous mobiliser pour forcer le gouvernement à payer, à chaque niveau, pour ce dont nous avons besoin: l’éducation de nos enfants, les services publics et les budgets sociaux.
En luttant pour tout cela, non seulement nous nous défendrions aujourd’hui, mais nous entamerions aussi le processus de construction d’un authentique parti de la classe ouvrière, dédié uniquement à la défense des intérêts des travailleurs et des autres opprimés.»
a écrit :Le spectre de l'imbroglio de 2000 resurgit
LEMONDE.FR | 03.11.04 | 08h58
La victoire de l'un ou l'autre candidat était suspendue, dans la nuit de mardi à mercredi, à de complexes comptages de bulletins dans l'Ohio, sous l'œil d'une armée d'avocats. Les Américains risquent de revivre l'imbroglio de l'élection présidentielle de 2000 alors que la victoire de George W. Bush ou John Kerry était suspendue, dans la nuit de mardi à mercredi, à de complexes comptages de bulletins dans l'Ohio, sous l'œil d'une armée d'avocats.
Selon des projections, Bush semblait sur le point de l'emporter quand le camp démocrate a provoqué un coup de théâtre en refusant de reconnaître la défaite dans l'Etat clef de l'Ohio, où Bush devançait Kerry de quelque 100 000 voix avec plus de 90 % des bulletins dépouillés.
"Nous avons attendu quatre ans, on peut bien attendre une nuit de plus... On se battra pour chaque voix", lançait vers 2 h 30 (8 h 30 à Paris) le candidat démocrate à la vice-présidence, John Edwards.
"Le décompte des voix dans l'Ohio n'est pas terminé. Il reste plus de 250 000 bulletins à compter. Nous croyons que John Kerry remportera l'Ohio", avait expliqué auparavant Mary Beth Cahill, directrice de l'état-major de campagne de Kerry.
Interrogé sur CNN, le secrétaire d'Etat (ministre de l'intérieur) républicain de l'Ohio, Ken Blackwell, a indiqué qu'il pourrait y avoir jusqu'à 250 000 bulletins "en attente", qui allaient être examinés par une commission électorale mixte composée de républicains et de démocrates. Le décompte des bulletins considérés valides commencera dans onze jours, comme le veut la loi électorale de cet Etat.
Ces bulletins en attente sont des "votes par précaution" instaurés après les problèmes de 2000. Les électeurs ayant des doutes sur leur inscription sur les listes électorales ont pu voter "par précaution", et leurs suffrages sont dépouillés ultérieurement, après vérification.
L'Ohio, un Etat extrêmement disputé qui avait voté Bush en 2000, avait de plus connu ces dernières semaines de nombreuses accusations d'irrégularités qui étaient allées jusque devant les tribunaux.
Selon CNN, la situation s'était encore compliquée par des problèmes techniques dans l'Iowa, où des lecteurs optiques de bulletins sont tombés en panne, ce qui devait reporter à plus tard dans la journée de mercredi la publication des résultats.
AU COUDE-À-COUDE
Déjà, beaucoup de commentateurs redoutaient de voir se répéter le cauchemar de 2000, quand les recomptages de la Floride avaient retardé la désignation du vainqueur de 36 jours, un imbroglio arbitré par la Cour Suprême des Etats-Unis.
Sans l'Ohio et ses 20 grands électeurs, Bush devrait obligatoirement remporter l'Iowa et le Wisconsin pour gagner, tandis que Kerry ne pouvait obtenir la victoire sans cet Etat des bords des Grands Lacs.
Au total, sans l'Ohio contesté, les deux candidats sont presque au coude-à-coude. A l'exception du New Hampshire, arraché par Kerry, aucun des Etats n'a basculé dans le camp adverse par rappport à 2000, reflet de la grande stabilité politique du pays, malgré quatre années qui ont connu les attentats du 11 septembre 2001 et le conflit en Irak.
M. Bush, 58 ans, a gagné sans surprise les Etats conservateurs du Sud comme la Georgie ou la Louisiane. Il s'est aussi assuré son Etat du Texas, ainsi que les terres républicaines du Midwest.
De son côté, M. Kerry, 60 ans, l'a emporté dans les fiefs démocrates du nord-est industriel comme New York ou l'Illinois, avec sa métropole Chicago, ou de la côte ouest, avec la Californie.
A l'issue d'une campagne acharnée, les Américains semblaient s'être fortement mobilisés pour se rendre aux urnes, et nombre de bureaux de vote sont restés ouverts après l'heure officielle de fermeture, comme dans l'Ohio ou à Miami, en Floride. La participation devrait être beaucoup plus forte qu'en 2000 (51,3 % et 105,6 millions de votants), avec quelque 120 millions d'électeurs attendus.
Avec AFP
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