(canardos @ dimanche 31 octobre 2004 à 11:04 a écrit :bref, vous continuez à diaboliser des apports des ogm pzr rapport aux variétées obtenues par hybridation et tout en disant que vous voulez poussez la recherche, vous refusez par principe toute recherche appliquée et application pratique quells que soient les progres et les vérifications...
"diaboliser" ? Fichtre diantre !!!
Non pas.
L'hybridation est une technique quasi naturelle qui s'inscrit dans le cadre des accidents de la vie, dans l'écosystème présent sans l'altérer. Une autre question à son propos serait d'en discuter les bénéfices... si les bénéfices esthétiques me paraissent établis, les bénéfices en termes d'apports nutritifs m'apparaissent beaucoup moins évidents, je remercie au passage les rares conservateurs du patrimoine biologique qui permettront aux génération futures de redécouvrir les saveurs du passé !
Le Génie génétique ne peut en rien se comparer avec l'hybridation bien que ces deux domaines comportent une part de recouvrement commune.
Le domaine spécifique des OGM ne relève pas de mécanismes naturels susceptibles de se produire spontanémént. En celà, il constitue bien un apport additif dont les caractéristiques sont déconnectées de celles que l'on peut attribuer aux organismes intégrés dans l'écosystème présent.
Ils représentent donc des organismes qui, s'ils subsistent, déplacent les équilibre de l'écosystème présent, et ceci sur un territoire indéterminé en fonction des caractéristiques de propagation et de dissémination possibles dans le système biologique hétérogène.
L'altération de l'écosystème induite constitue un nouveau terrain de développement de nouveaux organismes vivants, dont de nouvelles bactéries, de nouveaux virus...
L'évolution des écosystèmes n'est pas prévisible dans ses résultats par sa complexité même qui dépasse de très loin les capacités d'appréhension de l'homme.
C'est ainsi qu'il est juste de considérer que l'homme s'est doté de nouveaux 'savoir faire sans savoir quoi'.
En la circonstance, il est nécessaire de prendre conscience de la nocivité d'oser exprimer des avis lorsque l'on se sait ne pas appréhender cette problématique.
Je regrette, en ce sens, que Caupolican applique des raisonnements empruntés à la philosophie générale sur le développement et le progrès de l'humanité aux disciplines nouvelles qui échappent par l'ampleur de leurs conséquences et leur irréversibilité aux réflexions qui ont été portées aux cours de la révolution industrielle. Ces raisonnement sont hors sujet et ne s'appliquent pas en la circonstance, qu'il s'agisse de Génie génétique ou de nucléaire.