syndicalisation enseignants du privé à la F

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Valiere » 22 Oct 2004, 21:39

Avec l'opposition des trois tendances minoritaires de la FSU, d'ensemble pour le SNUIPP, des sections FSU entières à direction Unité et ACTION refusent cette syndicalisation, quelqu'un sauvera t-il le soldat Drevon, militant LCR membre de l'exécutif de la FSU qui va représenter la fédération au congrès du syndicat du privé?

a écrit :Le CDFD de la Manche s’est prononcé unanimement contre l’entrée dans la FSU
des deux syndicats de l’enseignement privé qui demandent leur adhésion.

Cette position se fonde en particulier sur les décisions du dernier congrès
de Perpignan en matière de champ de syndicalisation de la fédération. L’
élargissement de ce champ aux 3 fonctions publiques n’inclut à l’évidence
pas le secteur de l’enseignement privé.

Par ailleurs, s’il faut soutenir les organisations syndicales de ce secteur
qui se prononcent pour le grand service public unifié de l’Education,
contribuer à la division syndicale n’est certes pas la meilleure manière d’y
parvenir. Or, l’implantation de la CGT n’y est plus marginale, le SUNDEP a d
’ailleurs eu aussi des contacts avec cette confédération.

Le CDFD de la Manche

Nous publions le courrier adressé par le secrétaire départemental de la FSU
22, Amédée PERROT à Gérard Aschieri au nom du CDFD des Cotes D'Armor

Notre conseil délibératif fédéral départemental s’est réuni mardi 5 octobre
.Après une matinée consacrée à examiner la réforme de l’Etat, nous avons eu
,entre autres nombreux points à l’ordre du jour , à débattre de la question
de la demande d’affiliation à notre fédération de deux syndicats de l’
enseignement privé.

Voici succinctement ce qui ressort de nos échanges de vues sur fond d’une
attitude unanime de refus d’une telle affiliation. Les raisons qui y
conduisent n’ont rien à voir avec on ne sait quel anticléricalisme primaire
et les travailleurs de l’enseignement privé sont des travailleurs comme les
autres dont les revendications sont légitimes.

Il est de fait, qu’une des marques de fabrique en matière d’école en
Bretagne est la forte concurrence qui existe entre notre service public et
laïque d’éducation et de formation et le réseau des établissements privés,
de la maternelle à l’université. Concernant les luttes sur la carte scolaire
on voit mal comment il nous serait possible de nous battre à la fois pour
des postes dans notre enseignement public et pour des postes dans l’
enseignement privé confessionnel. Ce sont là des contradictions totalement
ingérables, dans une région où il nous faut à l’occasion mobiliser pour
obtenir l’ouverture d’une école publique dans une localité contre notables
réactionnaires et ogec réunis mettant en avant que l’existence d’une école
privée suffit amplement…où il nous faut quasiment chaque année tenter d’
empêcher que s’ouvre dans un lycée privé une section de B.T.S qu’on ferme
dans le Public…

Connaît-on bien cette situation où dans notre Académie l’enseignement
agricole public scolarise 20% des élèves et le privé : 80% ?

L’argument qui consiste à mettre en avant que ce ne serait pas d’une extrême
nouveauté que la Fédération syndique des collègues du Privé puisque cela se
fit à l’orée des années 80 (époque Savary) ne tient pas. La situation est
radicalement différente aujourd’hui où n’existe aucune perspective d’
unification laïque du système éducatif. Ce serait d’ailleurs plutôt l’
inverse que consacrerait la réalité en mouvement : la perspective d’une
unification de l’ensemble du système éducatif sur les bases du
fonctionnement des établissements privés et de leur stratégie
commerciale…Certes nous n’en sommes pas tout à fait là ( Dieu merci !…)

Le fait est, au demeurant que n’apparaît pas très clairement dans ‘’ l’
argumentaire ‘’ fourni par les syndicats du privé qu’il prône l’unification
laïque du système éducatif, la disparition des établissements privés et de
leur caractère propre.

On se doit d’ajouter un phénomène lié à ce que l’histoire de la Bretagne est
profondément marquée par les passions engendrées par les luttes qui ont
opposé frontalement ,durant plus d’un siècle, l’école laïque et l’école
confessionnelle, une guerre civile larvée qui a imprégné et structuré les
consciences et les classements politiques et le syndicalisme enseignant.
Même si une telle réalité s’est fortement estompée aujourd’hui, il en
demeure des traces durables chez un nombre important de nos collègues pour
qui à coup sûr (et certain…),l’affaire qui nous occupe créera l’
incompréhension si ce n’est pour une partie d’entre eux la colère , dont la
conséquence se traduira par l’abandon de leur adhésion aux syndicats de la
F.S.U.

En bref, la situation qui serait créée par l’affiliation de ces syndicats ,
du reste ultra minoritaires dans leur milieu professionnel, à notre
fédération , engendrerait tant de problèmes et de difficultés, créerait tant
de contradictions insurmontables, qu’elle a conduit notre conseil
délibératif fédéral départemental à refuser, à l’unanimité, une telle
possibilité.

Cela ne signifie pas qu’il ne faille pas rechercher les voies par lesquelles
puissent être établis des contacts avec ce syndicat, voire sur des questions
à définir, des coopérations.
Valiere
 
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Message par Valiere » 22 Oct 2004, 22:04

Je ne vais pas vous inonder de textes voici le dernier émanant des sections Uet A de Bretagne... Ensuite place au débat
FSU BRETAGNE
CODE Concernant la demande d'affiliation du SNUDEC et du SUNDEP à la FSU, la coordination propose d'envoyer la contribution jointe pour publication dans "Pour Infos" et communication à tous les SD de France. Ce texte est déjà signés par tous les secrétaires de SD de Bretagne et par nombreux responsables académiques et départementaux de nos syndicats en Bretagne (pas encore tous). Que les militants qui veulent se joindre à cet appel, répondent en urgence (en indiquant leur syndicat d'appartenance).
AVANT SAMEDI 23 à 12 h !
Merci
Jean Luc

Pourquoi nous considérons que la FSU ne peut pas accueillir le SNUDEC et le SUNDEP…
Deux syndicats de l’enseignement privé, le SNUDEC( Syndicat National Unitaire pour la Défense des Enseignants Contractuels), et le SUNDEP( Syndicat Unitaire National Démocratique des personnels de l’Enseignement et de la formation Privés), sollicitent leur affiliation à la FSU.
Lors du CDFN des 28 et 29 septembre 2004 les représentants de ces deux syndicats sont venus présenter le sens de leur demande auprès des militants de la FSU
Sur un sujet aussi important, il nous apparaît qu’aucune décision ne peut être prise « à l’insu » des adhérents, au détour de rencontres informelles où des collègues non explicitement mandatés sur la question, parleraient au nom de la Fédération et par là même engageraient son avenir sur des chemins périlleux.
Nous affirmons en préalable à ce débat, qu’il n’est pas question que la partie se joue sur de faux arguments entendus depuis le congrès FSU de Perpignan: 1) ceux qui seraient opposés à cette affiliation ne verraient que leurs préoccupations locales (en gros les départements à forte concurrence), et seraient donc incapables de concevoir le véritable enjeu pour l’avenir de la Fédération, 2) s’opposer reposerait sur « l’affectivité » héritée du passé.
Disons aussi d’emblée que la sincérité des personnels du privé qui expriment cette demande n’est pas en cause. Dire que l’on revendique les valeurs du Service public et Laïque d’Education quand on exerce dans un établissement privé n’est pas une chose aisée. Que des salariés réfléchissent d’autre part à la meilleure manière de faire avancer leurs revendications et distancier le pouvoir hiérarchique qui pèse quotidiennement sur eux nous paraît être dans l’ordre des choses.
Il faut donc bien prendre l’affaire sur le fond pour comprendre pourquoi, dans le moment présent, cette demande conduit à une impasse et à des conflits lourds dans la Fédération.

Une contradiction impossible à assumer : comment porter à la fois les revendications des personnels attachés aux missions nationales de service public et laïque, et défendre dans le même temps l’avenir d’établissements, dont les responsables affirment clairement que leur fonction principale est « le respect du caractère propre, fondé sur le fait religieux ».
Chacun sait que les établissements privés sont placés sous la responsabilité d’Organismes de gestion (le plus souvent d’écoles catholiques), qui exercent dans ceux-ci un pouvoir absolu, qu’il est difficile de contester, surtout dans le premier degré, compte tenu de tous les leviers de verrouillage mis pour faire perdurer le pouvoir établi, et contrer toute velléité de démocratie, qu’elle vienne des personnels ou des parents. Quand l’adhésion des personnels du privé s’est exprimée pour entrer dans la FEN, en 1981/1982, la proposition a abouti, au terme de débats intenses, parce que les adhérents de la fédération étaient fondés à penser que la perspective d’un grand service public laïque et unifié était crédible au regard des réalités politique du moment. Qui peut prétendre aujourd’hui que cette perspective est réaliste à court ou moyen terme, compte tenu des choix des partis politiques ? Et ce ne sont pas les syndicats qui demandent leur affiliation qui peuvent faire bouger les choses compte tenu de leur très faible représentativité.Or si nous sommes sérieux, un syndicat réellement préoccupé des revendications de ses mandants, doit répondre en terme d’engagement à défendre les conditions de travail des adhérents. De ces réalités découlent un constat : au terme de l’affiliation, la FSU pourrait se trouver interpellée pour défendre un poste dans un établissement concurrent du service public, établissement porteur de valeurs que nous estimons non compatibles avec une mission de service public. L’idée que nous avons du service public n’est pas compatible avec le concept de caractère propre, qu’il soit déterminé par la religion, ou par une forme « d’ethnicisation sociale » qui s’étend aujourd’hui pour sélectionner les élèves accueillis, ou par une préoccupation commerciale. Dans tous les cas on est face à une logique de communautarisme ou « d’évitement social », inacceptable l’un et l’autre. Or, à la lecture des revendications des personnels syndiqués au SNUDEC et au SUNDEP, n’apparaît pas clairement la revendication du passage des établissements dans un service public national et laïque, même s’il est bien reconnu que 90% de l’argent du privé est de l’argent public. Par exemple, quand le SUNDEP revendique « la transparence des négociations avec le ministère de l’Education Nationale, la consultation des personnels sur le projet en cours, le respect de la laïcité, la garantie de l’emploi à temps complet par les autorités publiques… », on est bien dans le cadre maintenu d’un établissement privé à caractère propre. Si ces revendications sont légitimes du point de vue du salarié, on ne voit pas comment elles pourraient être portées par la FSU, sauf à admettre que perdure la concurrence. Nos syndiqués actuels, supportent les distorsions des deux types d’enseignement : contraintes de la carte scolaire pour l’école publique quand le privé peut choisir qui elle accueille, prise en charge des élèves en difficulté rejetés par les établissements privés en cours de parcours et soumis à l’obligation scolaire, contrôle sévère des effectifs de maternelle dans le public, libéralités dans le privé…Cette concurrence déloyale n’est pas, certes, le choix des personnels des deux syndicats concernés. Il n’empêche qu’elle perdurera tant que la Loi Debré et les lois qui ont suivi seront en place. Le syndicalisme que nous portons n’est pas seulement un syndicalisme pour faire progresser les droits individuels de chacun, il est consubstantiel à certaines valeurs de démocratie, d’humanisme, de respect des libertés individuelles et collectives.

La question replacée dans le contexte de la décentralisation et du positionnement sur l’avenir des services publics et de l’Europe :

Le CDFN des 28 et 29 septembre rappelle, à juste titre, à propos du projet de constitution européenne, la conception minimaliste qui y apparaît pour l’avenir des services publics en précisant : «  Cette conception est aggravée par l’idée qu’une mission de service public peut être aussi bien assurée par un opérateur privé que publique ». Nous considérons que cette évolution dans la conception des services publics porte effectivement en germe leur disparition. C’est le constat que l’on peut faire en regardant la suppression des bureaux de poste, de services hospitaliers, de certaines lignes de train jugées non rentables… C’est le risque majeur qui apparaît derrière la décentralisation des personnels de l’Education Nationale. La modification du vocabulaire n’est jamais innocente. Le remplacement des services publics par des « services au public », puis des « services d’intérêt généraux », la proposition faite au secteur commercial de prendre en charge cette « mission » (par exemple quand une épicerie vend les timbres de la poste), conduit de fait à faire disparaître le service public, pour la raison simple que le secteur marchand ne prend que ce qui lui rapporte. Au moment où les organisations fédérées au sein de la FSU luttent pour le maintien de ces services publics, les adhérents ne comprendraient pas qu’on se précipite pour syndiquer les personnels d’établissements concurrents. Si demain la SODEXHO, se substitue à des personnels TOS pour assurer la restauration dans un collège ou un lycée à la demande d’une collectivité, prétendant par là même assurer une mission de service public, faudra-il considérer que ses personnels peuvent être syndiqués par la FSU, au sortir des luttes que nous aurons menées ?

La question posée au regard des décisions d’extension des champs de syndicalisation de la FSU :

Sous le prétexte de l’extension des champs de syndicalisation de la FSU certains sont portés à considérer que le terrain est sans bornes et qu’on peut donc tenter toutes les conquêtes possibles. Il serait hautement préjudiciable à la fédération de s’engager sur la voie du « une cotisation, c’est une cotisation… ».
Ce n’est pas la conception qui est sortie selon nous du congrès de Perpignan. Sauf à considérer que nous nous comporterions comme une confédé supplémentaire, mais sans l’avouer.
Qu’on le veuille ou non, on ne peut pas non plus considérer comme négligeable le rapport à l’évolution du syndicalisme dans le monde enseignant, au cours des dernières années. Une réponse à une question aussi complexe, suppose que le débat soit mené avec les adhérents, en prenant le temps d’écouter tout le monde. Qu’on mesure aussi les conséquences inégales sur le territoire, même si nous insistons pour dire que la présence de l’école privée interroge à l’échelle de tout le territoire national, et sans doute de plus en plus dans les zones urbaines de faible implantation traditionnelle du privé.

La demande d’affiliation du SNUDEC et du SUNDEP, pose la question de l’usage de l’argent public. Dire que cette affiliation n’est pas possible dans le contexte du moment, n’exclut pas de poursuivre le débat pour construire un grand service public, national, unifié, laïque, à condition de poser en même temps l’avenir des personnels et des structures.
Valiere
 
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Message par Valiere » 08 Nov 2004, 12:32

La FSU risque de se brûler les ailes

La direction de la FSU lance un grand débat sur l’adhésion éventuelle de syndicats de l’enseignement privé afin que le Conseil Délibératif Fédéral National puisse statuer.
Cette demande d’affiliation de la part de syndicats issus de la CFDT suscite une opposition forte venant d’horizons divers et pas seulement des tendances oppositionnelles fédérales.
La tendance majoritaire, Unité et Action est elle même divisée sur cette question avec une montée puissante au créneau des directions des syndicats bretons opposées à une telle ouverture du champ de syndicalisation de la FSU ;
Le malaise est tellement profond que dans la revue de débat « POUR » , seul le secrétaire départemental ( Unité et Action) de la FSU des Bouches du Rhône s’exprime à titre individuel pour la syndicalisation du privé.
Accepter l’entrée de syndicats de l’enseignement privé à la FSU c’est de facto rompre avec les racines laïques de la fédération et justifier que demain des syndicats puissent se réclamer de la fédération unitaire tout en avançant des revendications en termes d’augmentation de moyens pour l’enseignement confessionnel.

Le plus étonnant et le plus navrant dans ce débat ce sont les contorsions de la direction de l’Ecole Emancipée, tendance dirigée par la LCR .
Il s’agirait non d’une adhésion des syndicats du privé mais d’un « protocole d’association » « permettant de poursuivre la confrontation des arguments sans laisser nos camarades sur le bord de la route et de revivifier notre mandatement syndical sur la laïcité »… Les militant(e)s de cette tendance nous proposent le mariage de l’eau et du feu… à moins que tout ceci ne couvre une manœuvre permettant de faire passer l’adhésion en « donnant du temps au temps ».
Leur camarade, secrétaire du SNU –CLIAS , syndicat issu de la CFDT regroupant des personnels territoriaux livre le pot aux roses en expliquant qu’un contrat d’association avec la FSU avait conduit son syndicat à une intégration de plein droit.
Il ne s’embarrasse pas d’ailleurs par des précautions d’usage car clairement il annonce la couleur à propos des syndicalistes de l’enseignement privé :
« Et pour eux, nul besoin de modifier les statuts : ils exercent bien leur activité dans le champ de l’Education » !
Pauvre Ecole Emancipée ! Les grands militants historiques comme Bouet, Dommanget ou Valière ne reconnaîtraient plus dans ces dirigeants qui co-dirigent la FSU leurs héritiers !

Aujourd’hui la FSU est divisée sur cette question et de nombreux syndicalistes, laïques convaincus n’accepteront pas que la grande fédération unitaire change de nature.
Il est clair qu’une ouverture du champ de syndicalisation de la FSU à des syndicats de l’enseignement privé entraînerait des départs et des ruptures.

Valière
Valiere
 
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Message par Harpo » 08 Nov 2004, 23:29

a écrit :Accepter l’entrée de syndicats de l’enseignement privé à la FSU c’est de facto rompre avec les racines laïques de la fédération et justifier que demain des syndicats puissent se réclamer de la fédération unitaire tout en avançant des revendications en termes d’augmentation de moyens pour l’enseignement confessionnel.


Bien sûr que ça pose un problème sérieux. Je suis contre l'entrée de "syndicats de l'enseignement privé dans la FSU". Par contre, je ne vois pas pourquoi on refuserait une adhésion individuelle au SNUIPP, SNES ou autre, à des employés de l'enseignement privé qui le souhaiteraient.
Harpo
 
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Message par Valiere » 09 Nov 2004, 08:59

C'est une proposition que personne n'a faite...
Valiere
 
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Message par Harpo » 09 Nov 2004, 22:06

a écrit :C'est une proposition que personne n'a faite...

En effet, et c'est bien domage.
Personnellement, je l'ai faite et on m'a rétorqué que les statuts ne le permettent pas. Il faut creuser la question. Et les statuts ça se change. Et l'entrée de syndicats du privé dans la FSU n'est-elle pas elle aussi en opposition avec les dits statuts.
Mais qu'en penses-tu ?
De toute façon, il n'y a aucune raison pour que la FSU ne défende pas des collègues, qui n'ont en général pas choisi le privé par conviction mais pour gagner leur vie, et qui sont, comme les adhérents des deux syndicats qui demandent leur entrée à la FSU, des partisans de l'école publique.
Harpo
 
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Message par Valiere » 10 Nov 2004, 08:46

L'essentiel est de ne pas défendre de revendications allant dans le sens d'une caut incontournable.ion apportée à l'existence de l'école privée donc refus de tout syndicat affilié à la FSU...C'esr
Valiere
 
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Message par Harpo » 10 Nov 2004, 20:59

J'attends la fin de ta réponse... Ca m'a l'air tronqué. Merci.
Harpo
 
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Message par Valiere » 11 Nov 2004, 13:25

Oui effectivement et commev je suis au congrès des Francas à Nantes, je n'ai pas vérifié.
Donc l'essentiel c'est qu'aucune organisation syndicale spécifique des personnels de l'enseignement privé puisse se prévaloir de leur affiliation et pouvoir ainsi défendre des revendications allant en contradiction avec les valeurs de la FSU.
L'adhésion éventuelle individuelle peut être posée
Valiere
 
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Message par Valiere » 17 Nov 2004, 12:31

Nos camarades du secrétariat enseignant de la LCR ont fait une proposition d'associations des syndicats du privé...Il ne s'agit là que d'une manoeuvre car dans les départements comme la Loire Atlantique où la syndicalisation du privé peut être voté, nos camarades votent l'adhésion sans proposer leur "association"!
Valiere
 
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