(rojo @ mardi 16 novembre 2004 à 22:19 a écrit : La discussion avec justedepassage continue a me sembler surréaliste. Si réellement des gènes pouvaient passer la barrière des espèces par la digestion en utilisant comme vecteur de diffusion la flore intestinal. Le problèmes des OGM serait plus que secondaire. Car à ce moment là il faudrait non pas interdire les OGM, mais interdire toute nourriture, le risque étant bien trop grand.
Si en mangeant mes corn-flakes le matin, les gènes du maïs étaient capables de passer dans mon génome on aurait du s'en apercevoir avant. Que le gène en question soit OGM ou pas ne change rien au problème.
Si la découverte dont on nous parle est vraie, nous somme en passe de découvrir une nouvelle façon de diffusion des gènes en plus de la sexualité. Cette méthode de diffusion permettant de mélanger des gènes entre deux espèces, issues de deux genres différents ... C'est révolutionnaire ... et pour tout dire absolument incroyable ou plutôt complètement délirant.
Cela voudrait dire, qu'a chaque fois que vous prenez la moindre nouriture, les gènes des végétaux ou des animaux que vous consommez (sans parler de ceux qu'eux mêmes ont consommés) se retrouve dans votre génome. Si cela s'averait exact, il n'y aurait vraiment pas lieu de s'affoler sur les OGM vu que ce mécanisme devant être a l'oeuvre depuis un certain nombre de millions d'années nous devrions héberger dans notre génome des gènes issus des espèces animales et végétales que nous consommons (et ainsi de suite le long de la chaine alimentaire) donc les OGM se serait nous ...
Les arguments des anti-OGM ça devient de plus en plus n'importe quoi :blink:
Inventer des fables pareilles, ça ne tient vraiment pas debout.
Vous vous écartez du sujet, Rojo. Vous adoptez progressivement une attitude tendant à porter le crédit d'une information sur son porteur. Placez-vous donc au niveau qui convient et portez le poids de l'information à son auteur, c'est à dire, en l'occurrence aux chercheurs. Ne leur portez-vous donc aucun crédit ?
a écrit :Question : "les OGM pourraient-ils modifier la flore intestinale du système digestif de l'homme ?"
Réponse du professeur Kaatz : "peut-être".
Des études sont donc en cours en vue de lever cette incertitude. Tant que la réponse n'est pas établie de manière sûre, il n'est donc pas exclu, par exemple, que les gènes qui sont actuellement introduits dans des organismes (maïs Bt par exemple)(1) pour les rendre résistants à des antibiotiques soient, transmis à l'homme, interdisant par là-même son immunisation au moyen de ces antibiotiques. Pouvez-vous évaluer les risques de pandémie qui en résulteraient ?
Concevez-vous, malgré ce doute scientifique établi que l'on puisse prendre de tels risques, non seulement non nécessaires, mais surtout parfaitement inutiles ?
Savez-vous que si les risques se transformaient en réalités, il serait impossible de revenir en arrière ?
Que vous faudra-t-il pour vous convaincre ? que la réalité se présente ?
(1) : Une étude de chercheurs de l'université de Cornell aux USA a montré que les larves des papillons monarques ne résistaient pas à la consommation de maïs Bt : 44% des larves testées meurent après quelques jours d'un régime à base de pollen issu de ce type de maïs, et les survivantes subissent des altérations de croissance.
Les vraies questions que j'ai posées et qui peuvent nous interpeller, concernant les risques que les chercheurs énoncent n'ont trouvé que déni.
Chacun pourra apprécier que le déni ne peut être porté, en la circonstance, qu'aux auteurs, c'est à dire au Professeur Kaatz les représentant.
Quelles sont les qualités qui vous autorisent à contester l'autorité des chercheurs ?