le centralisme démocratique-vieille lune- est un c

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par com_71 » 22 Nov 2004, 21:22

(Valiere @ lundi 22 novembre 2004 à 19:36 a écrit : Pour moi quand on a un mandat syndical donné par les syndiqués, on applique ce mandat même s'il entre en contradiction avec l'orientation de l'organisation. Cela s'appelle l'indépendance organisationnelle du syndicat.

(Trotsky a écrit :De tout le trésor de la théorie et de la pratique de la lutte mondiale du prolétariat, Monatte n'a tiré que deux idées : l'autonomie syndicale et l'unité syndicale. Ces deux principes purs, il les a placés au‑dessus de la réalité pécheresse. C'est sur l'autonomie syndicale et l'unité syndicale qu'il a fondé son journal et la Ligue syndicaliste. Hélas, ces deux idées sont vides et chacune d'elles ressemble au trou de l'anneau. Que l'anneau puisse être de fer, d'argent ou d'or, Monatte n'y fait nullement attention. L'anneau, vous savez, cela gêne toujours l'activité des syndicats. Monatte ne s'intéresse qu'au trou de l'autonomie.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Jacquemart » 22 Nov 2004, 23:12

Com, sous-entendrais-tu que Trotsky n'est pas Valiériste ?
:hum:
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Message par com_71 » 22 Nov 2004, 23:45

(Jacquemart @ lundi 22 novembre 2004 à 23:12 a écrit : Com, sous-entendrais-tu que Trotsky n'est pas Valiériste ?
:hum:
Oh !

La conception qui défrise les préjugés de Valière est développée dans un autre article :
a écrit :Syndicalisme et communisme - Léon Trotsky - 14.10.1929

  1. Le Parti communiste est l'arme fondamentale de l'action révolutionnaire du prolétariat, l'organisation de combat de son avant-garde qui doit s’élever au rôle de guide de la classe ouvrière dans toutes les sphères de sa lutte, sans exception, par conséquent mouvement syndical inclus.

  2. Ceux qui, par principe, opposent l’autonomie syndicale au leadership du parti communiste, opposent ainsi — qu’ils le veuillent ou non — la partie la plus rétrograde du prolétariat à l'avant-garde de la classe ouvrière, la lutte pour des revendications immédiates à la lutte pour la libération totale des travailleurs, le réformisme au communisme, l’opportunisme au marxisme révolutionnaire. (...)

  7. Les épigones du syndicalisme transforment (en paroles) l'indépendance de l'organisation syndicale vis-à-vis de la bourgeoisie et des socialistes réformistes en indépendance en général, en indépendance absolue vis-à-vis de tous les partis, parti communiste inclus. (...)
     
  8. L'indépendance face à l’influence de la bourgeoisie ne peut pas être un état passif. Elle ne peut que s'exprimer par des actes politiques, c’est-à-dire par la lutte contre la bourgeoisie. Cette lutte doit être inspirée par un programme spécifique qui exige organisation et tactique pour son application. C'est l'union du programme, de l'organisation et de la tactique qui constitue le parti. C’est pourquoi la véritable indépendance du prolétariat vis-à-vis du gouvernement bourgeois ne peut être réalisée sans que le prolétariat mène sa lutte sous la conduite d'un parti révolutionnaire et non d’un parti opportuniste.(...)

  11. Dans les syndicats, les communistes sont naturellement soumis à la discipline du parti, quelques soient les postes qu’ils occupent. Ceci n'exclut pas mais présuppose leur soumission à la discipline du syndicat. En d'autres termes, le parti ne leur impose aucune ligne de conduite qui contredirait l'état d'esprit ou les avis de la majorité des membres des syndicats. Dans des cas tout à fait exceptionnels, quand le parti considère impossible la soumission de ses membres à une décision réactionnaire du syndicat, il montre ouvertement à ses membres les conséquences qui en découlent, comme des retraits de responsabilités syndicales, des expulsions, et ainsi de suite.
      Avec des formules juridiques sur ces questions — et l'autonomie est une formule purement juridique — on n’arrive à rien. La question doit être posée dans son contenu, c’est-à-dire sur le plan de la politique syndicale. Une politique correcte doit être opposée à une politique erronée. (...)

  16. Le droit d'un parti politique d’agir pour gagner les syndicats à son influence ne doit pas être nié, mais cette question doit être posée : Au nom de quel programme et de quelle tactique cette organisation agit-elle ? (...)

  17. L'idéologie de l'indépendance syndicale n'a rien de commun avec les idées et les sentiments du prolétariat en tant que classe. Si le parti, par sa direction, est capable d'assurer une politique correcte et clairvoyante dans les syndicats, pas un seul ouvrier n’aura l'idée de se rebeller contre le leadership du parti. L'expérience historique des bolcheviques l’a prouvé. (...)
Le texte complet : ici
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Valiere » 23 Nov 2004, 09:47

CODE 11. Dans les syndicats, les communistes sont naturellement soumis à la discipline du parti, quelques soient les postes qu’ils occupent. Ceci n'exclut pas mais présuppose leur soumission à la discipline du syndicat. En d'autres termes, le parti ne leur impose aucune ligne de conduite qui contredirait l'état d'esprit ou les avis de la majorité des membres des syndicats. Dans des cas tout à fait exceptionnels, quand le parti considère impossible la soumission de ses membres à une décision réactionnaire du syndicat, il montre ouvertement à ses membres les conséquences qui en découlent, comme des retraits de responsabilités syndicales, des expulsions, et ainsi de suite.
     Avec des formules juridiques sur ces questions — et l'autonomie est une formule purement juridique — on n’arrive à rien. La question doit être posée dans son contenu, c’est-à-dire sur le plan de la politique syndicale. Une politique correcte doit être opposée à une politique erronée. (...)

Quand TROTSKY a écrit ces lignes, il menait une discussion avec les militants lutte de classes, organisés dans l'Ecole Emancipée ( Marcel Valière.... )
Ce texte montre que le mandat que l'on détient des syndiqués est aussi important.
Tout ce paragraphe montre que Trotsky a compris l'importance d'un travail syndical et d'une attitude correcte dans l'organisation de défense des salariés.
Valiere
 
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