(DocStarrduck @ dimanche 12 décembre 2004 à 20:10 a écrit :En effet je ne connais aucun autre groupe de RAP, victime a ce point de de l'extremes droite et du gouvernement.
NTM en son temps. Si je me souviens bien:
- concert interdit par le préfet Marchiani (aujourd'hui en taule) qui les qualifie de "raciste anti-chrétiens"

um:
-3 ou 6 mois d'interdiction de faire des concerts,
-diverses amendes,
-une chanson "Qu'est-ce qu'on attend?" censurée en 2 endroits.
Celà après 1995 et leur 3e album "Paris sous les bombes", mais je crois qu'ils ont eu des problèmes avec leur 2e album "J'appuie sur la gachette" avec la chanson-titre censurée (chanson sur le suicide) et la fameuse chanson "Police" qui se terminait par... "NIQUE LA POLICE!!!"
(Qu'est%ce qu'on attend? En gras les parties censurées à la radio a écrit :REFRAIN
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Kool Shen:
Les année passent, pourtant tout est toujours à sa place
Plus de bitume donc encore moins d'espace
Vital et nécessaire à l'équilibre de l'homme
Non personne n'est séquestré, mais s'est tout comme
C'est comme de nous dire que la France avance alors qu'elle pense
Par la répression stopper net la délinquance
S'il vous plaît, un peu de bon sens
Les coups ne régleront pas l'état d'urgence
A coup sûr...
Ce qui m'amène à me demander
Combien de temps tout ceci va encore durer
Ca fait déjà des années que tout aurait dû péter
Dommage que l'unité n'ait été de notre côté
Mais vous savez que ça va finir mal, tout ça
La guerre des mondes vous l'avez voulue, la voilà
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?
REFRAIN
Joey Starr:
Je n'ai fait que vivre bâillonné, en effet
Comme le veut la société, c'est un fait
Mais il est temps que cela cesse, fasse place à l'allégresse
Pour que notre jeunesse d'une main vengeresse
Brûle l'état policier en premier et
Envoie la république brûler au même bûcher,
Ouais !
Notre tour est venu, à nous de jeter les dés
Décider donc mentalement de s'équiper
Quoi t'es mirro, tu vois pas, tu fais semblant, tu ne m'entends pas
Je crois plutôt que tu ne t'accordes pas vraiment le choix
Beaucoup sont déjà dans ce casVoilà pourquoi cela finira dans le désarroi
Désarroi déjà roi, le monde rural en est l'exemple
Désarroi déjà roi, vous subirez la même pente, l'agonie lente
C'est pourquoi j'en attente aux putains de politiques incompétentes
Ce qui a diminué la France
Donc l'heure n'est plus à l'indulgence
Mais aux faits, par le feu, ce qui à mes yeux semble être le mieux
Pour qu'on nous prenne un peu plus, un peu plus au sérieux
REFRAIN
Kool Shen:
Dorénavant la rue ne pardonne plus
Nous n'avons rien à perdre, car nous n'avons jamais rien eu ...
A votre place je ne dormirais pas tranquille
La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville
Pas pour faire la fête, qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu
Allons à l'Elysée, brûler les vieux
Et les vieilles, faut bien qu'un jour ils paient
Le psychopathe qui sommeil en moi se réveille
Où sont nos repères ?
Qui sont nos modèles ?
De toute une jeunesse, vous avez brûlé les ailes
Brisé les rêves, tari la sève de l'espérance.
Oh ! quand j'y pense...
Joey Starr:
...il est temps qu'on y pense, il est temps que la France
Daigne prendre conscience de toutes ces offenses
Fasse de ces hontes des leçons à bon compte
Mais quand bien même, la coupe est pleine
L'histoire l'enseigne, nos chances sont vaines
Alors arrêtons tout, plutôt que cela traîne
Ou ne draine même, encore plus de haine
Unissons-nous pour incinérer ce système
REFRAIN
a écrit :J'appuie Sur La Gâchette
Seul dans la pénombre, avec mon passé,
Cherchant à me remémorer les joies et les raisons
Pour lesquelles j'encaisse la monotonie de cette vie.
Plus désarmé qu'au premier jour,
Les années blanches de ma jeunesse
Se sont laissées posséder.
Quant au futur! Le futur j'ose même pas y penser.
Vide est ma vie et pourtant je n'ai pas choisi
Tant le présent n'est que néant...
Tout a commencé surement le jour où je suis né,
Le jour où je n'ai pas croisé la bonne fée
Qui aurait fait de moi ce que je ne suis pas.
Ceux qu'il m'arrive d'envier parfois,
Ceux que la vie à doté d'une chance,
Mais moi malheureusement voilà, je n'en suis pas là,
Et privé de ça, pourquoi devrais-me mener un combat?
De toutes façons pas la peine,
Je connais la rengaine mais je n'ai pas de force.
Mon amour pour la vie s'est soldé par un divorce,
Moi aussi j'ai rêvé de connaitre l'idéale idylle,
Le désir, la passion de ne pas perdre le fil.
Quitter sur le champ la ville, s'isoler sur une ile.
Au lieu de ça, ma vie file, se faifile et défile
Sans domicile fixe.
J'ai toujours relevé la tête, même à genoux.
Mais ce soir, je suis fatigué de lutter
Et pense sérieusement à tout déconnecter.
L'hiver a posé son manteau,
Comme si la mort était déjà là, tout près de moi.
Le froid me lacère la peau,
Comme cette vie, dont je n'ai plus envie.
Egaré dans ces pensées, où tous ne cessent de m'apitoyer.
Voilà, ce soir je vais craquer, ne pouvant échapper à mon destin.
L'âme stressée, le cerveau compressé,
Comme unsé par la guerre des nerfs
À laquelle je dois me livrer.
Subir sans pitié, sans répit, voilà ma vie.
Gris semble l'avenir et noir est a couleur de mon esprit.
Je n'essaye plus de comprendre, ni de me faire entendre,
Je suis le troupeau avec un numéro collé dans le dos.
Métro, boulot, aseptisé du cerveau.
Mon ultime évasion se trouve dans le flot de ces mots.
Quarante ans de déboires passés à la lumière du désespoir.
Tu peux me croire ça laisse des traces dans le miroir.
J'ai les neurones affectés et le coeur infecté,
Fatigué de lutter, de devoir supporter la fatalité
Et le poids d'une vie de raté.
Voilà pourquoi je m'isole, pourquoi je reste seul.
Seul dans ma tête libre, libre d'être
Un esclave en fait battant en retraite,
Fuyantce monde d'esthètes en me pètant la tête.
OK, j'arrête net, j'appuie sur la gachette.