Crockette, les explications que tu cites jouent peut-être, mais à mon avis tu rates la principale, celle qui est à la base de tout ce qui fait la situation politique et sociale : les travailleurs, les chômeurs, ceux qui sont victimes de cette situation, ne croient pas qu'elle puisse changer, et encore moins qu'ils aient eux-mêmes la force collective d'imposer ce changement.
A partir de là, ce qu'on peut dire apparaît comme au mieux bien gentil mais utopique, au pire comme du "baratin" semblable à celui des autres politiciens.
C'est cela qui explique, sur le fond, le faible nombre de voix des listes LO-LCR, et surtout le faible écho de nos idées parmi la population laborieuse.