Grève general le 20 Janvier 2005

Message par vincent » 07 Jan 2005, 08:31

a écrit :Après tout des grèves de 24 h. bien suivies, c’est mieux que rien. Et s’il y a du monde pour continuer, la situation aura évoluer comme une fusée et c’est super.


comme je le dis plus haut

a écrit :Il apelle à une grève de haut niveau pour la deffence de la SNCF, donc du service publique. La poste manifeste le 18, l'éducation le 20. Sacré défence de haut niveau pour le service publique. Pourvu que la base réagisse comme il se doit pour se defendre.


les bureaucrates syndicaux ne joue pas la carte de la défence massive des services publiques par une grève d'ensemble des services publique. C'est encore pire que lors de la défence des retraites en 2003. Ils condamnent le mouvement de lutte.

je reviens sur ce que je dis plus haut:

a écrit :Printemps 2003 n'est pas si loin, et l'on voit ce que la tactique de grèves eparces a donné.
Les directions syndicales ont tenu en laisse la base pour mener se genres d'actions. Elles ont empéché la base de prendre en main le mouvement comme celà c'est passé en 1995.

vincent
 
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Message par emman » 07 Jan 2005, 10:48

Lutte Ouvrière n° 1901 du 7 janvier 2005

a écrit :Mettre à profit les journées d'action successives


Un certain nombre de journées d'action ont été programmées en ce mois de janvier: le 18, les fédérations de La Poste CGT, Sud et FO appellent à une journée d'action "contre la loi de dérégulation postale et pour les revendications" le jour où l'examen de celle-ci commence à l'Assemblée nationale; le 19, ce sont les cheminots qui sont appelés à faire grève contre le budget 2005 de la SNCF, qui prévoit près de 4000 suppressions d'emplois; et puis le 20 janvier c'est une journée d'action de la fonction publique qui est programmée pour protester contre les propositions salariales faites par le ministre. Cela concerne la fonction publique d'État, de même que les fonctions publiques hospitalière et territoriale.

Les appels à l'action ont beau être diversifiés, les journées d'action elles-mêmes éparpillées, les postiers, les cheminots, les hospitaliers, les enseignants sont touchés par les suppressions de postes, qui sont massives dans tous les secteurs, les conditions de travail qui se dégradent, les salaires qui n'augmentent pas. C'est la politique d'économies pratiquée par le gouvernement au détriment des services publics, de tous les services publics, qui fait que, par-delà les spécificités de chaque branche, les problèmes auxquels les travailleurs sont confrontés sont fondamentalement les mêmes. Alors pourquoi vouloir disperser les protestations?

Certes, il ne suffira pas d'une journée d'action commune pour que tous les travailleurs se rassemblent, reprennent confiance et engagent la lutte pour peser sur la politique patronale et gouvernementale. Tous les militants savent bien que les grèves ne se déclenchent pas en appuyant sur un bouton et connaissent les difficultés qu'on rencontre pour redonner confiance autour de soi et faire partager l'envie de manifester son mécontentement. Il ne suffit pas d'un appel à agir tous le même jour pour qu'il soit suivi de... tous. Mais les organisations syndicales pourraient au moins indiquer la voie à suivre et affirmer que c'est tous ensemble qu'on pourra inverser le rapport de forces et mettre un coup d'arrêt aux attaques gouvernementales et patronales. Une journée commune serait l'occasion de l'expliquer largement et de redonner davantage confiance à tous ceux qui se retrouveraient ainsi ensemble, plus nombreux et plus conscients de la force qu'ils représentent.

Il ne se passe pas de semaine sans que de nouvelles mesures soient décidées ou entrent en application, qui rendent la vie du plus grand nombre de plus en plus difficile: c'est la succession des plans de suppressions d'emplois, qui se traduisent par des licenciements, des mutations, des déclassements; des conditions de travail empirées pour les plus chanceux, le chômage et la misère pour les autres. Ce sont toutes les mesures qui rendent le travail de plus en plus précaire et qui amputent le pouvoir d'achat des travailleurs, les appauvrissent et transforment même carrément un nombre croissant de salariés en "travailleurs pauvres": augmentation des prix et des taxes, du gaz, du timbre- poste, des transports, des impôts locaux et de la CSG, augmentation du forfait hospitalier, des prix des consultations et des actes médicaux, augmentation du tarif des mutuelles... Au fil des semaines se multiplient les raisons de réagir pour dire au moins que nous ne sommes pas consentants!

Les arrière-pensées et les calculs des directions syndicales se traduisent pas des journées d'action séparées sur des mots d'ordre différents. Au lieu de créer l'élan nécessaire, cela suscite à juste titre la méfiance. Mais la meilleure façon de déjouer ces calculs et d'y répondre serait de les prendre au mot, de profiter des journées programmées pour faire entendre le mécontentement des travailleurs. Si les journées d'action proposées sont des succès, ce sera un encouragement pour tous, à la fois ceux qui y participeront et ceux qui ont perdu confiance. Ce sera l'occasion de montrer que les travailleurs ne sont pas dupes des mensonges qu'on leur sert pour leur faire accepter les sacrifices.

Faire de ces journées des succès serait aussi une façon d'enlever tout prétexte à l'attentisme des directions syndicales. Ce serait poser des jalons pour les luttes futures qu'il faudra bien mener pour faire ravaler au patronat et au gouvernement leur morgue et leur cynisme et leur faire remballer leurs mauvais coups.


Dominique CHABLIS
emman
 
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Message par Valiere » 07 Jan 2005, 11:33

a écrit :Ils sont prêts à en découdre. Ailleurs et pour tout dire c’est une opinion pas encore très partagée.



Je m'interroge sur l'adaptation des cadres syndicaux révolutionnaires à leur propre bureaucratie et leur immobilisme...Je connais bien l'attitude de ceux qui sont à la FSU mais c'est la même chose à SUD ou à la CGT.
Valiere
 
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Message par DocStarrduck » 07 Jan 2005, 22:50

Faire des grève de 24H c'est pas assez, il faut faire comme à SFR !
Une grève general illimité, et comme eux on gagnera !

http://28486.aceboard.net/28486-2273-7417-...hez-CEGETEL.htm
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Message par ianovka » 07 Jan 2005, 23:07

(DocStarrduck @ vendredi 7 janvier 2005 à 22:50 a écrit : Faire des grève de 24H c'est pas assez, il faut faire comme à SFR !
Une grève general illimité, et comme eux on gagnera !

http://28486.aceboard.net/28486-2273-7417-...hez-CEGETEL.htm

Les salariés de SFR ont fait une grève générale à eux tout seuls ? :huh:
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par DocStarrduck » 07 Jan 2005, 23:15

a écrit :Six syndicats de SFR-CEGETEL ont lancé un appel à la grève illimitée pour demander le retrait du plan social concernant 153 techniciens. L'intersyndicale dénonce leur licenciement. Elle rappelle que CEGETEL a fait 1273 millions d'euros de bénéfice en 2003 !! et qu'elle a bénéficié d'un cadeau fiscal de 3,8 millions d'euros contre la promesse de créer 200 emplois.
Chez SFR si vous ne consommez pas vos unités en quinze jours pour 7,50 euros (les 15 mn) elles sont perdues, c'est pas du racket ça ?


a écrit :

Cegetel - Lyon-Bron : Grève victorieuse contre les licenciements 

La grève des techniciens de Cegetel (téléphone fixe et Internet) à Bron, près de Lyon, a débuté le 2 décembre, contre un plan social de 153 suppressions d'emplois, dont une centaine de licenciements (voir LO nE 1897). Elle s'est poursuivie jusqu'au vendredi matin 10 décembre.

Les grévistes se sont trouvés renforcés par tous les salariés du groupe, nombreux à participer à la journée nationale d'action du mardi 7 décembre qui a vu la participation, en moyenne, de près de 75% du personnel, avec des pointes à 90% comme au centre d'appels SFR de Lyon.

Prévue avant le début de la grève, cette journée avait pour objectifs l'emploi, la défense de la mutuelle et les salaires. Ce jour-là, les salariés de SFR-Lyon sont venus rejoindre les grévistes de Bron avec un bus spécialement affrété, et ceux du site de Villeurbanne les ont rejoints en voiture.

Des familles de grévistes avaient amélioré l'ordinaire en accueillant tout le monde avec un repas. Malgré le froid, le climat était chaud, et ce d'autant plus que les grévistes ont appris que la journée d'action était très bien suivie dans toute la France et qu'une manifestation avait eu lieu à Paris.

Le lendemain, malgré la fatigue et toujours le froid, le moral était au beau fixe. Les délégués syndicaux centraux étaient descendus à Bron, tant et si bien que, le jeudi 9 décembre, la direction ouvrait les négociations à Paris. Elles ont duré toute la journée. Les grévistes ont été informés par téléphone de l'évolution de ces négociations. Finalement, en fin d'après-midi, ils ont eu confirmation que la direction annonçait zéro licenciement, zéro mutation d'office et zéro reclassement, ainsi que la suspension de l'attaque contre la mutuelle. Elle ne lâchait rien sur les salaires, mais elle acceptait de revenir à des discussions salariales au niveau du groupe, plutôt que par établissement. Quant aux heures de grève, elles sont intégralement payées.

La direction n'écrit pas que le plan social est retiré. Mais vu ce qu'il en reste, tout le monde a vécu cela comme une victoire. Et les grévistes ont tenu à montrer à la direction qu'ils restaient vigilants, en décidant de ne reprendre le travail que le lendemain matin vendredi, après la publication du communiqué direction-syndicats sur l'intranet du groupe Cegetel-SFR.

Pour presque tous les techniciens, c'était la première grève de leur vie. Ils ont été présents sur place en permanence. Ils ont tenu une assemblée générale quotidienne. Ils ont tenu à ce que l'unité des grévistes et l'unité syndicale soient réelles jusqu'au bout. Les grévistes de Bron ont montré à tous ceux qui ont suivi leur grève comment se faire respecter par un patron. C'est un bon gage pour l'avenir.

Correspondant local
DocStarrduck
 
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Message par Valiere » 10 Jan 2005, 17:24

a écrit :CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, CFTC
Tous ensemble le 20 janvier pour nos salaires
et la Fonction publique !

MOBILISER DANS L’UNITE
Les organisations syndicales CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU et CFTC de la Fonction publique se sont réunies le 6 janvier.
Elles appellent à construire, dans tous les départements et tous les secteurs de la Fonction publique, les plus larges mobilisations dans l’unité et se félicitent, d’ores et déjà, de toutes les initiatives unitaires déjà prises localement.
Elles appellent à amplifier la mobilisation pour le 20 janvier, et à tout mettre en œuvre pour que cette action soit une réussite massive. Cette grève montrera au gouvernement que les agents des Fonctions publiques en ont assez du mépris, de la dégradation de leurs salaires, de l’affaiblissement et de la remise en cause du service public.
MOBILISER POUR NOS SALAIRES
Les organisations syndicales dénoncent la perte de 5 % de pouvoir d’achat imposée depuis 2000.
Les organisations syndicales exigent des mesures permettant d’assurer une progression du pouvoir d’achat et des mesures significatives pour les bas salaires. Elles exigent la reconnaissance des qualifications, le déblocage et l’amélioration des promotions.
Elles exigent un très fort relèvement du minimum de rémunération conduisant à une réforme de la grille indiciaire et des carrières pour tous les agents, le rattrapage du pouvoir d’achat des pensions et retraites.
Elles exigent que le contentieux accumulé soit la base de négociations avec le ministère de la Fonction publique.
Elles exigent un véritable  dialogue social  et non des mesures autoritaires.
MOBILISER POUR LA FONCTION PUBLIQUE
Les organisations refusent les choix d’affaiblissement de la Fonction publique qui se traduisent aussi par des suppressions massives de postes, une précarité accrue et de fortes inquiétudes sur le devenir des garanties statutaires.
Le 20 Janvier mobilisons nous massivement dans l’unité par la grève et la manifestation.
Valiere
 
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Message par Le Balayeur » 10 Jan 2005, 18:49

En ce qui concerne la journée du 20 la ou je bosse la CGT organise une ag pour preparez cette journée,
mais sans presumez de ce que cette journée donneras ,il y a de grande chance que ce ne sois pas la "greve generale " tant esperés
on feras tout le boulot pour que se soit une reussite! mais etant donnes que cet journée d'action est divises entre le 18,le19 et le 20 ne prete guere a l'optimisme , je ne sais pas si ce que je dis apporte quelque chose sur le sujet mais je voulais dire ce que je voyais de mon coté
Le Balayeur
 
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Message par lenzo » 11 Jan 2005, 11:13

Il semble que quelques secteurs appellent à des Assemblées Générales pour décider de la reconduction ou non du mouvement.
Reconduction conditionnée évidemment par le nombre et la volonté des participants.
Toutefois parmi les militants syndicaux qui proposent ces AG, il est probable que la plupart n'envisage pas de continuer la grève.
Ah, si la combativité de la base pouvait se faire entendre haut et fort ! A suivre donc...
lenzo
 
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Message par Le Balayeur » 13 Jan 2005, 18:08

Ce matin au boulot une AG était organisé pour prepares est décidez des "modalitées", d'action pour la journée du 20
Nous étions un peu plus de 300, pour une boite de 4000 ,en ce qui nous concerne cela est un bon chiffre, les debats ont tourné autour de pourquoi? les cheminots le 19 et les ptt le 18 ,
a cela la cgt as repondus que des problemes specifiques lies a ces entreprises les amenes a se mobilisez ce jour la et que malgres tout nombre de postiers avait decidez de manifestez le 20 ,
L'ambiance de l'ag n'etait ni moroses ni combatif surtout attentistes
en deuxieme partis nous avons votez a main leves le fait de laissez le choix entre une journée de greve ou une demi journée de greve ce jour,
l'essentiel etant d'etre le plus nombreux possibles a la manif du 20 en ce qui concerne les suites a donnez au 20 as ete evoques d'embrayes sur des combats a l'interieur de la boite, voila des nouvelles du front, :marx:
Le Balayeur
 
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