mobilisations des postiers parisiens

Message par françois marcel » 28 Déc 2004, 21:21

rassemblement de mobilisation des postiers parisiens le mardi 11 janvier 2005 à la bourse du travail , 67 rue de turbigo, à 13h30
à l'initiative de sections de la CGT ce rassemblement veut lancer la mobilisation pour contrer les attaques de la direction de la Poste qui menace le personnel de supressions d'emplois, et fait reculer les conditions de travail. 6 bureaux restructurés les 6 premiers mois de 2005 (Paris 20, 17, 15, 12 et 8). Quasi-fermeture de deux centres de tri : . Quasi fermeture de deux centres de tri : paris 17 CTC, Paris saint lazare . Par la suite viendront Paris 13 et Paris Louvre (prévu en 2006)
.
Ce que prévoient ces attaques :
- 20 à 25% de suppressions d'emplois
- CDD conduits au chômage
- CDI à qui on applique la clause de mobilité ( France Télécom.. en avait beaucoup usé jusqu'à provoqué le suicide d'agents)
- une charge de travail en tournée plus importante.. on devient des "mûles"
- prise de service avancée à 6h15 (annonce faite à Paris 11)
- 2 samedis sur trois travaillés (pour la plupart des bureaux)
- suppressions des jours ARTT
- lorqu'une restructuration ne suffit pas la direction revient à la charge (Paris 6 - 2ème restructuration prévue)

IL faut inverser ce cours des choses : se servir de notre nombre, de notre force, face à la direction.
les revendications à imposer :
-pas un seul licenciement
-pas un seul déplacement de force
-maintient des emplois et des positions de travail
-arrêt des attaques contre nos conditions de trail

Tous au rassemblement de mobilisation avec meeting à la Bourse du travail , 67 rue de turbigo la mardi 11 janvier 2005 - rendez-vous à 13h30



françois marcel
 
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Message par françois marcel » 11 Jan 2005, 21:20

succès pour cettte rencontre entre les postiers et les syndicats à la bourse du travail de Turbigo à Paris. Près de trois cent personnes se sont réunis pour travailler à unir la mobilisation afin de contrer les restructurations de la direction. des militants de la CGT,SUD, FO et la CNT des centres restructurés ou qui vont bientôt l'être se sont exprimés pour mettre en place la riposte. Ce qui ressort de cette rencontre est la prise de conscience de l'urgence d'agir ensemble, tous les centres, même ce qui ne seront pas touchés dans l'immédiat.
Tous ont souhaité une participation massive à la journée du 18 janvier. Un rassemblement devant le siège de la Poste et une manif vers l'assemblée nationale sont prévues. Et ensuite une discussion devra avoir lieu sur l'enjeu et les forces pour continuer à faire monter la dynamique du mouvement.
On peut dire que cela a redonné le moral à tous ceux qui se sont déplacés, et maintenant ceux-ci doivent convaincre les collègues dans les centres pour faire du 18 un succès !
françois marcel
 
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Message par pedro » 11 Jan 2005, 21:47

Salut,

J'y étais. Effectivement, la salle était pleine à craquer. Cela fait plaisir, même si le plus dur reste à faire : mobiliser le plus de monde possible pour le 18.
pedro
 
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Message par vincent » 11 Jan 2005, 23:17

a écrit :Effectivement, la salle était pleine à craquer. Cela fait plaisir, même si le plus dur reste à faire : mobiliser le plus de monde possible pour le 18.


Je pense aussi qu'il faut espérer beaucoup de monde pour le 18. Mais il faut laisser la base réagir comme elle l'entend vis à vis de la direction de la poste et plus généralement à la casse des services publique voulu par le gouvernement. Il ne faut pas rentré dans le jeu des journées d'actions. Le moral ne fera que baisser car ces journées n'auront aucun impact sur la politique gouvernementale. Ce n'est pas ce genre d'action qui feront reculer chirac et consor. On voit ce qu'il c'est passé lors de du printemps 2003, le gouvernement n'est revenu sur rien pour son projet des retraites, malgrès des journées de mobilisation assez intence ( je pense à la grosse manif à Paris un dimanche ).

a écrit :Tous ont souhaité une participation massive à la journée du 18 janvier. Un rassemblement devant le siège de la Poste et une manif vers l'assemblée nationale sont prévues. Et ensuite une discussion devra avoir lieu sur l'enjeu et les forces pour continuer à faire monter la dynamique du mouvement.
On peut dire que cela a redonné le moral à tous ceux qui se sont déplacés, et maintenant ceux-ci doivent convaincre les collègues dans les centres pour faire du 18 un succès !


Le 18 n'est pas une fin en soit, car si le mouvement reste dans les pates des bureaucrate syndicaux (thibault en particulier) on aura le même effait qu'en 2003 et le moral des troupes se trouvera de plus en plus bas. L'initiative des postiers de paris doit prendre de l'empleur et ne surtout pas rester dans la ligne des dirigents syndicaux. L'union des postiers et de leurs syndicats ( les fédération de bases: les plus proche des travailleurs) est la seul reponce contre la direction de la poste et contre l'offencive du gouvernement qui cherche la casse de la poste comme service publique.

Cette initative peut être le point de départ de cette mobilisation pour la défence des services publique et contre l'offensive gouvernementale et patronal, si elle ne s'embourbe pas autour de soit disant négociations appellées par les bureaucrates, car si discutions il ya entre syndicats et gouvernements, elles ne déboucheront que sur la défaite du mouvement, ils ne lacheront que sur des broutilles: exemple de 2003. On connait ceux qui gouvernent, seul une offencive dur peut les faire reculer et mettre un grand coup dans leurs projets pro-patronales. C'est dans ces conditions que les gens peuvent reprendre le moral pour ce battre et avancé vers de nouvelle lutte...
vincent
 
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Message par pedro » 12 Jan 2005, 21:27

(vincent @ mardi 11 janvier 2005 à 23:17 a écrit :
a écrit :Effectivement, la salle était pleine à craquer. Cela fait plaisir, même si le plus dur reste à faire : mobiliser le plus de monde possible pour le 18.


Je pense aussi qu'il faut espérer beaucoup de monde pour le 18. Mais il faut laisser la base réagir comme elle l'entend vis à vis de la direction de la poste et plus généralement à la casse des services publique voulu par le gouvernement. Il ne faut pas rentré dans le jeu des journées d'actions. Le moral ne fera que baisser car ces journées n'auront aucun impact sur la politique gouvernementale. Ce n'est pas ce genre d'action qui feront reculer chirac et consor. On voit ce qu'il c'est passé lors de du printemps 2003, le gouvernement n'est revenu sur rien pour son projet des retraites, malgrès des journées de mobilisation assez intence ( je pense à la grosse manif à Paris un dimanche ).

a écrit :Tous ont souhaité une participation massive à la journée du 18 janvier. Un rassemblement devant le siège de la Poste et une manif vers l'assemblée nationale sont prévues. Et ensuite une discussion devra avoir lieu sur l'enjeu et les forces pour continuer à faire monter la dynamique du mouvement.
On peut dire que cela a redonné le moral à tous ceux qui se sont déplacés, et maintenant ceux-ci doivent convaincre les collègues dans les centres pour faire du 18 un succès !


Le 18 n'est pas une fin en soit, car si le mouvement reste dans les pates des bureaucrate syndicaux (thibault en particulier) on aura le même effait qu'en 2003 et le moral des troupes se trouvera de plus en plus bas. L'initiative des postiers de paris doit prendre de l'empleur et ne surtout pas rester dans la ligne des dirigents syndicaux. L'union des postiers et de leurs syndicats ( les fédération de bases: les plus proche des travailleurs) est la seul reponce contre la direction de la poste et contre l'offencive du gouvernement qui cherche la casse de la poste comme service publique.

Cette initative peut être le point de départ de cette mobilisation pour la défence des services publique et contre l'offensive gouvernementale et patronal, si elle ne s'embourbe pas autour de soit disant négociations appellées par les bureaucrates, car si discutions il ya entre syndicats et gouvernements, elles ne déboucheront que sur la défaite du mouvement, ils ne lacheront que sur des broutilles: exemple de 2003. On connait ceux qui gouvernent, seul une offencive dur peut les faire reculer et mettre un grand coup dans leurs projets pro-patronales. C'est dans ces conditions que les gens peuvent reprendre le moral pour ce battre et avancé vers de nouvelle lutte...

a écrit :Je pense aussi qu'il faut espérer beaucoup de monde pour le 18. Mais il faut laisser la base réagir comme elle l'entend vis à vis de la direction de la poste et plus généralement à la casse des services publique voulu par le gouvernement. Il ne faut pas rentré dans le jeu des journées d'actions. Le moral ne fera que baisser car ces journées n'auront aucun impact sur la politique gouvernementale. Ce n'est pas ce genre d'action qui feront reculer chirac et consor. On voit ce qu'il c'est passé lors de du printemps 2003, le gouvernement n'est revenu sur rien pour son projet des retraites, malgrès des journées de mobilisation assez intence ( je pense à la grosse manif à Paris un dimanche ).




Je ne veux pas te saper le moral. Nous nous battons, je pense, tous les deux, pour qu'il y ait du monde le 18, mais il faut dire une chose : la base des postiers (et je pense que nombre de copains postiers me rejoindront la dessus), est loin de demander des comptes à la direction. Le moral est bas. On est bien loin, camarade Vincent, d'une base en colère, prête à déborder les directions syndicales et à prendre son sort en mains. Autant dire qu'on part de très bas pour remobiliser, et que décréter une grève illimitée, dans ce contexte n'aurait pas de sens. J'en veux pour preuve la grève illimitée que des bureaucrates de la CGT ont fait voter dans un des bureaux restructurés (Paris 11, je crois). Plusieurs dizaines de postiers se sont réunis en AG, et une petite poignée, seulement, à voté la grève illimitée. Une journée d'action ne fera pas reculer le gouvernement, c'est vrai. Mais on ne déclenche pas les luttes d'envergure en appuyant sur un bouton. Il faut d'abord que nous vérifiions combien nous sommes, tenter de faire de cette étape, un premier succès, qui nous permettrait d'embrayer sur d'autres dates, pas trop éloignées les unes des autres, continuer de mener la bagarre avec les autres bureaux, les différends services, les ctc, les guichets, etc.
Les journées de 24 heures peuvent avoir au moins cet effet, si elles sont un succès, de redonner du moral aux gens.
pedro
 
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Message par pedro » 12 Jan 2005, 21:56

Pour ce qui est de 2003, et je parle en connaisseur, pour y avoir participé, et avoir donné de moi même pour mobiliser les collègues, certes, il y a eu des journées de mobilisation réussies, mais dans l'ensemble, nous n'étions pas très nombreux en grève, et nous n'avons pas réussi à entraîner d'autres personnes dans la bagarre. Dans mon bureau, sauf 2 ou 3 jours de grève ou nous avons passé les 50 % de grèvistes, sur environ 15 jours de grève, nous étions une petite dizaine à faire le piquet, tous les matins... Sur l'ensemble des postiers Parisiens, nous étions une petite centaine qui se retrouvaient tous les matins à la poste du louvre. Tous les matins, dans nos bureaux respectifs, nous faisions des prises de parole pour tenter de toucher les collègues non grévistes. Sinon, a la centaine que nous étions, nous avons mené des actions devant le siège de l'ump, devant la demeure de seillères. Nous avons aussi été voir les travailleurs du siège de la Banque de France, etc.
Bien sûr, je ne veux pas dédouaner les centrales syndicales de leurs responsabilités. Elles ont tué la grève, notamment à la Ratp, et à la Sncf. Nous avons été une ou deux fois rendre visite au dépôt Ratp proche de mon bureau, et on ne peut pas dire que l'ambiance qui y régnait, contrairement à celle que j'avais connue en 95, était faite pour remonter le moral. Ceci dit, l'attitude des bureaucrates syndicaux étant ce qu'elle est, et même si ils auraient dû pousser à la bagarre, je doute fort que les gens auraient été beaucoup plus combatifs.
Enfin, comme dirait l'autre, on a perdu une bataille, pas la guerre!
pedro
 
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Message par vincent » 13 Jan 2005, 05:07

a écrit :Je ne veux pas te saper le moral. Nous nous battons, je pense, tous les deux, pour qu'il y ait du monde le 18, mais il faut dire une chose : la base des postiers (et je pense que nombre de copains postiers me rejoindront la dessus), est loin de demander des comptes à la direction. Le moral est bas. On est bien loin, camarade Vincent, d'une base en colère, prête à déborder les directions syndicales et à prendre son sort en mains. Autant dire qu'on part de très bas pour remobiliser, et que décréter une grève illimitée, dans ce contexte n'aurait pas de sens. J'en veux pour preuve la grève illimitée que des bureaucrates de la CGT ont fait voter dans un des bureaux restructurés (Paris 11, je crois). Plusieurs dizaines de postiers se sont réunis en AG, et une petite poignée, seulement, à voté la grève illimitée. Une journée d'action ne fera pas reculer le gouvernement, c'est vrai. Mais on ne déclenche pas les luttes d'envergure en appuyant sur un bouton. Il faut d'abord que nous vérifiions combien nous sommes, tenter de faire de cette étape, un premier succès, qui nous permettrait d'embrayer sur d'autres dates, pas trop éloignées les unes des autres, continuer de mener la bagarre avec les autres bureaux, les différends services, les ctc, les guichets, etc.
Les journées de 24 heures peuvent avoir au moins cet effet, si elles sont un succès, de redonner du moral aux gens.


Autant pour moi, je ne connait pas trop la situation sur paris.

a écrit :Bien sûr, je ne veux pas dédouaner les centrales syndicales de leurs responsabilités. Elles ont tué la grève, notamment à la Ratp, et à la Sncf. Nous avons été une ou deux fois rendre visite au dépôt Ratp proche de mon bureau, et on ne peut pas dire que l'ambiance qui y régnait, contrairement à celle que j'avais connue en 95, était faite pour remonter le moral. Ceci dit, l'attitude des bureaucrates syndicaux étant ce qu'elle est, et même si ils auraient dû pousser à la bagarre, je doute fort que les gens auraient été beaucoup plus combatifs.
Enfin, comme dirait l'autre, on a perdu une bataille, pas la guerre!


J'ai des connaissance très proche à la poste en province, et disons que je n'ai pas meusuré les choses comme tu viens de le faire. Mais les journées de manifestations émiétés on tendance à me répugner de part l'enjeu qui ce passe en ce moment.

J'ai put suivre ce qui ce passait dans ma région et les choses étaient moins moroses.
La mobilisation était plus présente que dans ta région. Le moral y était et une partie demandé plus.

Avec ce que tu viens d'énumérer espéront que le 18 soit un succés. Mais malheureusement, je ne pense pas que ce genre d'action fasse que la bataille soit gagnée. La direction de la poste soutenu par ce gouvernement répugnant ne reviendra que très peu en arrière.

Continue camarade pedro à nous faire savoir ce qu'il se passe à ton niveau, comme ça on poura meusurer les choses comme elle le sont et ça m'évitera de repeindre les choses en rouge (quand on est jeune, on fait pas mal de connerie...)
vincent
 
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Message par pedro » 13 Jan 2005, 15:55

La loi de modernisation postale était sans doute absente de l'appel, mais des camarades en ont parlé, lors de la réunion.
Pour ce qui est du 18, il ne fera pas reculer le gouvernement, mais si de nombreux postiers sont en grève se jours là, cela peut contribuer à redonner le moral aux troupes.
pedro
 
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Message par DocStarrduck » 13 Jan 2005, 20:07

Participer également à la manifestation du 20 Janvier pourait redonner le moral aux troupes !Pourquoi ne pas commencer la grève le 18 et esayer de la pousuivre au moins jusqu'au 20 ?
DocStarrduck
 
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