Succès de la mobilisation à la SNCF

Message par emman » 19 Jan 2005, 20:07

a écrit :Succès de la mobilisation à la SNCF, avant celle attendue des fonctionnaires

PARIS (AFP) - Les cheminots se sont fortement mobilisés mercredi contre le budget 2005, entraînant d'importantes perturbations du trafic et poussant la SNCF à un geste sur l'emploi et les salaires, alors que la fonction publique prendra le relais jeudi, avec force selon les syndicats.
Conformément aux prévisions annoncées dès lundi, la circulation des trains est restée très réduite mercredi: seuls un TGV sur trois et un Corail sur quatre ont circulé. En revanche le trafic Eurostar est resté normal et les liaisons Thalys légèrement perturbées.
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En banlieue parisienne, seuls 16% à 40% du trafic ont été assurés selon les lignes, et en province, il a varié selon les régions: si aucun TER n'a circulé en Midi-Pyrénées, un sur six a roulé en Provence-Alpes-Côtes-d'Azur.
Le mouvement a été suivi par près de quatre cheminots sur dix (36,9% selon la direction, 39% selon la CGT), à l'appel de sept syndicats, pour dénoncer les 3.590 suppressions d'emplois initialement prévues dans le budget 2005.

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Le CA de la SNCF a adopté celui-ci mercredi, les administrateurs salariés votant contre. Ce budget sur un bénéfice de 113 millions d'euros en 2005.
Toutefois, son volet emploi a été infléchi, le président Louis Gallois annonçant "300 embauches supplémentaires" pour le Transilien, ramenant le nombre de suppressions d'emplois à 3.290. Par ailleurs, une "table ronde sur les salaires" est prévue courant février, "de premières réponses à mettre au crédit de la mobilisation", selon Didier Le Reste (CGT).

Le dispositif d'information aux usagers sans précédent mis en place par la SNCF semblait avoir produit ses effets, aucune scène de pagaille dans les gares n'ayant été signalée.

A EDF, quelque 12,5% des électriciens-gaziers ont fait grève, selon la direction d'EDF -- entre 30 et 70% selon la CGT, à l'origine de l'appel avec FO -- à l'occasion du conseil d'administration d'EDF sur le projet industriel, et contre leur accord de branche en matière de protection sociale. La CGT a révélé par ailleurs le même jour que l'ouverture du capital de Gaz de France était inscrite à l'ordre du jour du prochain conseil d'administration, le 26 janvier.

De son côté, le syndicat de la magistrature (SM, gauche) a organisé mercredi une grève de protestation contre deux prochaines réformes de la justice, l'une concernant la lutte contre la récidive et l'autre les juges de proximité.

Ce mouvement, dont le principal syndicat de magistrats (USM, modéré) s'était désolidarisé, a peu perturbé le fonctionnement des tribunaux.

Dans la santé, les chirurgiens hospitaliers ont fait grève pour obtenir une réorganisation des blocs opératoires et une revalorisation de leur rémunération. Les activités chirurgicales programmées -- hors urgences -- dans près de 70% des blocs opératoires ont été annulées, selon Chirurgie hôpital France.

Cette action précédait celle des médecins urgentistes et agents hospitaliers, appelés à se mobiliser jeudi avec la fonction publique.

Jeudi, fonctionnaires et enseignants prennent en effet le relais: les syndicats affirmant qu'ils seront en nombre dans la rue, appelant à refuser rigueur salariale et réductions d'effectifs, ainsi qu'à défendre les missions de service public.

A Paris, un cortège régional s'ébranlera à 14H de la place de la République pour rejoindre Saint-Augustin. Les leaders confédéraux, Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT) Jean-Claude Mailly (FO), Jacques Voisin (CFTC) et Alain Olive (UNSA) défileront derrière la banderole de tête proclamant: "augmenter les salaires pour un service public de qualité".


emman
 
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Message par DocStarrduck » 19 Jan 2005, 22:10

a écrit :Grève SNCF: forte mobilisation, la direction lâche du lest

PARIS (AFP - 22:08) - La forte participation des cheminots mercredi à la grève contre le budget 2005 a entraîné de grosses perturbations et amené la la SNCF a faire un geste sur l'emploi et les salaires, le gouvernement résistant par ailleurs aux pressions du Medef sur le service minimum.

La direction de la SNCF a annoncé en milieu d'après-midi que le trafic "reprendra de manière normale sur l'ensemble du réseau" jeudi, "quelques perturbations ponctuelles" pouvant, "comme habituellement lors d'un lendemain de grève d'ampleur nationale, intervenir en début de service sur le réseau".

Elle a fait état d'un mouvement suivi par 36,9% des cheminots, la CGT en dénombrant de son côté 39% (contre 22,1% lors du dernier mouvement national, le 13 mai 2004).

Conformément aux prévisions annoncées dès lundi, la circulation des trains a été très réduite, avec un TGV sur trois et un Corail sur quatre. Le trafic Eurostar était normal et les liaisons Thalys ont été légèrement perturbées.

En banlieue parisienne, de 16% à 40% du trafic, seulement, ont été assurés selon les lignes. En province, le trafic a varié selon les régions: aucun TER ne circulait en Midi-Pyrénées et un sur six était prévu en Provence-Alpes-Côtes-d'Azur.

La SNCF avait déployé depuis plusieurs jours un dispositif sans précédent d'information aux usagers. Il semble que ces efforts aient produit des effets, aucune scène de pagaille dans les gares n'ayant été signalée. En revanche, un recours plus important aux véhicules particuliers a souvent entraîné d'importants bouchons à la périphérie des grandes villes.

Les quelque 168.300 cheminots étaient appelés à une "grève carrée" (jusqu'à jeudi 08h00) par six syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, Unsa, et Fgaac), tandis que Sud-Rail avait déposé un préavis de grève "illimité".

Les syndicats entendaient dénoncer le budget 2005, adopté mercredi par le conseil d'administration, qui prévoyait initialement 3.590 suppressions d'emplois.

Le budget table sur un bénéfice de 113 millions d'euros en 2005, après un redressement en 2004, grâce notamment à la poursuite des mesures d'austérité, à l'amélioration des performances des trains grandes lignes et à un premier versement d'aide de l'Etat pour restructurer le fret.

Mais le volet emploi a été infléchi. Le président Louis Gallois a en effet annoncé mercredi "300 embauches supplémentaires" pour le Transilien, ramenant ainsi le nombre de suppressions d'emplois à 3.290, a précisé la SNCF à l'AFP. Par ailleurs, une "table ronde sur les salaires" a été annoncée pour courant février.


Le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste, a vu dans ces annonces "de premières réponses à mettre au crédit de la mobilisation".

Cette grève, la première nationale depuis la signature en octobre 2004 d'un accord de prévention des conflits des conflits dans l'entreprise, a par ailleurs relancé le débat sur le service minimum.

Alors que le président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, avait rappelé le chef de l'Etat à ses promesses, le secrétaire d'Etat aux Transports, François Goulard, lui a répondu qu'"aujourd'hui, la question ça n'est pas la loi", mais "le dialogue social", car "rien ne garantit qu'une loi" assurerait "un service minimum dans les faits".

"Si M. Seillière a une solution pour éviter à jamais les grèves, qu'il la présente", a-t-il ajouté, alors que Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO, affirmait qu'une "loi sur le service minimum présagerait de nouveaux conflits durs".


http://www.lexpress.fr/info/infojour/infos...id=050119160905
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Message par DocStarrduck » 19 Jan 2005, 22:11

a écrit :Le succès de la grève à la SNCF confortent les syndicats

  
Wed January 19, 2005 4:38 PM CET
PARIS (Reuters) - La grève à la SNCF contre le projet de budget 2005 a été suivie mercredi par plus d'un tiers des cheminots, perturbant fortement le trafic ferroviaire et confortant les syndicats qui revendiquent un "succès".

Au lendemain d'une grève des postiers inégalement suivie, les organisations syndicales estiment avoir largement atteint leur objectif et lancé un "sérieux avertissement" au gouvernement et à la direction de l'entreprise publique.

La direction de la SNCF a fait état de 36,9% de grévistes à midi. Les syndicats CGT et Force ouvrière ont revendiqué 40% de grévistes à la même heure. La participation à une précédente grève sur les mêmes thèmes, en janvier 2004, était de 29,4%.

"C'est un camouflet pour le gouvernement et les ultralibéraux qui n'ont fait que fustiger cette grève", a estimé Didier Le Reste, secrétaire national des cheminots CGT.

"Par ce succès, les cheminots montrent à la direction et au gouvernement leur opposition au budget de grande rigueur pour 2005", a déclaré FO, précisant qu'elle proposerait une nouvelle étape de mobilisation si les cheminots n'étaient pas entendus.

Les syndicats de la SNCF dénoncent notamment 3.600 suppressions d'emplois à un moment où le budget est bénéficiaire.

Pour Bernard Aubin, responsable de la CFDT, la mobilisation "signe l'échec" de ceux qui avaient "trop tôt enterré vivants les cheminots, dernier bastion social français". "L'action engagée doit se poursuivre sur le terrain et à long terme", a-t-il dit.

La journée de mercredi a été également marquée par des arrêts de travail à EDF-GDF, un mouvement des chirurgiens et une grève symbolique d'une partie des magistrats.

Jean-Claude Mailly, dirigeant de Force ouvrière, a prédit une mobilisation allant crescendo dans les semaines qui viennent.

"Le syndicalisme est en train de retrouver, après la période 2003, une capacité de mobilisation", a-t-il dit.

La grève des cheminots sera suivie jeudi de grèves et de manifestations dans la fonction publique, notamment à l'Education nationale, et, le 5 février, d'une journée de mobilisation pour la défense des 35 heures.

Le trafic devait reprendre jeudi matin d'une manière normale en dehors d'éventuelles "perturbations ponctuelles", a précisé la SNCF.

"ACCES DE FIEVRE"

Le ministre des Transports, Gilles de Robien, a appelé les cheminots à ne pas gâcher "la bonne santé" de la SNCF "par un accès de fièvre".

"Je crois que la meilleure réponse qu'on puisse donner aux agents de la SNCF aujourd'hui, c'est de leur dire: le gouvernement aide comme il n'a jamais aidé la SNCF, 800 millions d'euros sont disponibles pour la SNCF et notamment pour le plan fret et deuxièmement, la SNCF est en train de retrouver une bonne santé générale", a-t-il dit.

La direction de la SNCF, dont le budget a été approuvé mercredi par le conseil d'administration, a souligné que les perturbations étaient "strictement conformes à ses prévisions".

Dans la journée, seulement un TGV sur trois circulait sur l'ensemble du territoire, un train Corail sur quatre et entre 16% et 30% des RER en banlieue parisienne.

La SNCF a estimé que sa campagne d'information, notamment la publication de listes de trains en circulation, avec numéro et horaires, avait permis de limiter les effets de la grève pour les usagers.

Sur les 150 trains grandes lignes annoncés pour la journée, hors TER et Transilien en Ile-de-France, une quarantaine circulaient mercredi matin. En revanche, le trafic des TER était très disparate d'une région à l'autre.

A Saint-Lazare, où la direction prévoyait environ 25% du trafic, un train sur trois circulait mercredi matin et le trafic du RER B était très fortement perturbé.

Des perturbations étaient prévues pour les Thalys, avec dix trains supprimés sur 70 mais l'Eurostar a circulé normalement.

Sept syndicats sur huit - CGT, CFDT, CFTC, FO, Unsa, FGAAC et Sud-Rail - ont appelé à des arrêts de travail pour dénoncer le projet de budget de la SNCF présenté au conseil d'administration de l'entreprise. Sud-Rail prônait, lui, une grève "illimitée".

Prédisant une mobilisation de "haut niveau", dans l'esprit de la manifestation de novembre 2004 qui avait rassemblé 50.000 cheminots à Paris, les organisations considéraient avant la grève qu'un taux de 30% de grévistes serait un succès.

Un peu partout en France, les cheminots ont organisé des rassemblements. A Bordeaux, ils étaient 400 rassemblés en fin de matinée devant le siège de la direction régionale pour dénoncer "la politique de casse du service public".

Les syndicats critiquent le budget 2005 qui, bien que bénéficiaire, prévoit 3.600 suppressions d'emplois. Une logique que récusent les syndicalistes. "Pour la direction de la SNCF, le progrès s'est toujours lu à travers les suppressions d'emploi", déplore Bernard Aubin.

Les effectifs de la SNCF, qui étaient de 500.000 après la guerre, sont aujourd'hui de 170.000.


http://www.reuters.fr/locales/c_newsArticl...storyID=7370277
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Message par DocStarrduck » 19 Jan 2005, 22:16

a écrit :Pour les syndicats de la SNCF, la grève est un succès
LEMONDE.FR | 19.01.05 | 18h20

Le ministre des transports, Gilles de Robien, a appelé les cheminots à ne pas gâcher "la bonne santé" de la SNCF "par un accès de fièvre". Selon la direction de la SNCF, le trafic devait reprendre jeudi matin de façon normale en dehors d'éventuelles "perturbations ponctuelles".
La grève à la SNCF contre le projet de budget 2005 a été suivie mercredi 19 janvier par plus d'un tiers des cheminots, perturbant fortement le trafic ferroviaire et confortant les syndicats, qui revendiquent un "succès". Au lendemain d'une grève des postiers inégalement suivie, les organisations syndicales représentées à la SNCF estiment avoir largement atteint leur objectif et lancé un "sérieux avertissement" au gouvernement et à la direction de l'entreprise publique.

La direction de la SNCF a fait état de 36,9 % de grévistes à midi. Les syndicats CGT et Force ouvrière ont revendiqué 40 % de grévistes à la même heure. La participation à une précédente grève sur des revendications similaires, en janvier 2004, était de 29,4 %. "C'est un camouflet pour le gouvernement et les ultralibéraux qui n'ont fait que fustiger cette grève", a estimé Didier Le Reste, secrétaire national des cheminots CGT. Prédisant une mobilisation de "haut niveau", dans l'esprit de la manifestation de novembre 2004 qui avait rassemblé 50 000 cheminots à Paris, les organisations considéraient, avant la grève, qu'un taux de 30 % de grévistes serait un succès.

"Par ce succès, les cheminots montrent à la direction et au gouvernement leur opposition au budget de grande rigueur pour 2005", a déclaré FO, précisant qu'elle proposerait une nouvelle étape de mobilisation si les cheminots n'étaient pas entendus. Les syndicats de la SNCF dénoncent notamment 3 600 suppressions d'emploi à un moment où le budget est bénéficiaire.

Pour Bernard Aubin, responsable de la CFDT, la mobilisation "signe l'échec" de ceux qui avaient "trop tôt enterré vivants les cheminots, dernier bastion social français". "L'action engagée doit se poursuivre sur le terrain et à long terme", a-t-il dit. Les 168 300 cheminots étaient appelés à une "grève carrée" (jusqu'à jeudi 8 heures) par six syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA, et Fgaac), tandis que Sud Rail avait déposé un préavis de grève "illimité".

Devant ce regain de mobilisation, la SNCF a fait, mercredi, un geste, ramenant le nombre de suppressions d'emploi initialement prévu de 3 590 à 3 290. De 500 000 cheminots en 1945, les effectifs de la SNCF ont été divisés par trois avant de se stabiliser, en 2000, aux environs de 170 000.

Le président Louis Gallois a, par ailleurs, convoqué, pour le mois prochain, une table ronde sur les salaires. Le budget de la SNCF qui table sur un bénéfice de 113 millions d'euros en 2005, après un redressement en 2004, a été adopté, mercredi, en conseil d'administration. Didier Le Reste a vu là "de premières réponses à mettre au crédit de la mobilisation".

LA SNCF EN VOIE "DE RETROUVER UNE BONNE SANTÉ GÉNÉRALE"

Le ministre des transports, Gilles de Robien, a appelé les cheminots à ne pas gâcher "la bonne santé" de la SNCF "par un accès de fièvre". "Je crois que la meilleure réponse qu'on puisse donner aux agents de la SNCF aujourd'hui, c'est de leur dire : le gouvernement aide comme il n'a jamais aidé la SNCF, 800 millions d'euros sont disponibles pour la SNCF et notamment pour le plan fret et deuxièmement, la SNCF est en train de retrouver une bonne santé générale", a-t-il estimé.

Le trafic devait reprendre jeudi matin de façon normale en dehors d'éventuelles "perturbations ponctuelles", a précisé la SNCF. Elle a estimé que sa campagne d'information, notamment la publication de listes de trains en circulation, avec numéro et horaires, avait permis de limiter les effets de la grève pour les usagers.

A Saint-Lazare, où la direction prévoyait environ 25 % du trafic, un train sur trois circulait mercredi matin et le trafic du RER B était très fortement perturbé. Des perturbations étaient prévues pour les Thalys, avec dix trains supprimés sur 70 mais l'Eurostar a circulé normalement.

Le trafic était très perturbé en banlieue parisienne avec 16 % à 40 % du trafic assuré selon les lignes. En province, le trafic était variable selon les régions : aucun TER ne circulait mercredi en Midi-Pyrénées et un TER sur six était prévu en Provence-Alpes-Côtes-d'Azur. Un peu partout en France, les cheminots ont également organisé des rassemblements. A Bordeaux, ils étaient 400 rassemblés en fin de matinée devant le siège de la direction régionale pour dénoncer "la politique de casse du service public".

Avec AFP et Reuters

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...6-394860,0.html

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Message par lenzo » 19 Jan 2005, 22:53

Les grévistes sont contents de s’être retrouvés nombreux aux rassemblements.

La grève est reconduite dans un certain nombre de dépôts (agents de conduite) et aussi chez des contrôleurs, agents de gares, du fret, de l’équipement, ateliers, etc. Parfois ce sont des assemblées interservices qui ont décidé la reconduction.

Aucune fédération n’indique de bilan de ces grèves reconduites en assemblées générales. Cela montre la limite qu’elles souhaitent donner à la reconduction ou à la grève illimitée.

Donc les cheminots ont été au-delà des avis syndicaux dans un certain nombre d’endroits, c’est encourageant.

La presse va commencer à en parler demain quand il sera évident que le trafic ne reprend pas ici ou là comme prévu. En attendant ils ne veulent surtout pas populariser un mouvement encore balbutiant.

Donc, demain des cheminots forment quelques cortèges pour rejoindre les manifs de fonctionnaires déjà prévues.
lenzo
 
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Message par DocStarrduck » 19 Jan 2005, 23:07

[quote=" "]
Dans les périodes de luttes de classes aiguës, les appareils dirigeants des syndicats s'efforcent de se rendre maîtres du mouvement des masses pour le neutraliser.  [/quote]
[quote=" "]
[b]En temps de guerre ou de révolution,[/b] quand la situation de la bourgeoisie devient particulièrement difficile, [b]les dirigeants syndicaux deviennent [/b]ordinairement [b]des ministres bourgeois.[/b] [/quote]

[quote=" "]
Les syndicats, même les plus puissants, n'embrassent pas plus de 20 à 25 % de la classe ouvrière et, d'ailleurs, ses couches les plus qualifiées et les mieux payées. La majorité la plus opprimée de la classe ouvrière n'est entraînée dans la lutte qu'épisodiquement, dans les périodes d'essor exceptionnel du mouvement ouvrier. A ces moments là, il est nécessaire de créer des organisations ad hoc, qui embrassent toute la masse en lutte : les [b]COMITÉS DE GREVE[/b], les [b]COMITÉS D'USINES[/b], et, enfin, les [b]SOVIETS[/b]. [/quote]


[url=http://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/trans/tran5.html]http://www.marxists.org/francais/trotsky/l...rans/tran5.html[/url]
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Message par DocStarrduck » 19 Jan 2005, 23:10

Pour faire faire passer l'info sur le NET !
[url=http://28486.aceboard.net/28486-1079-6077-0-.htm]http://28486.aceboard.net/28486-1079-6077-0-.htm[/url]
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Message par lenzo » 19 Jan 2005, 23:18

Les pourcentages maximums de grévistes ont été atteint avec près de 60 % en moyenne sur les régions de Montpellier et Toulouse. Nationalement c'est environ 40 %. Mieux qu'en 2004.
lenzo
 
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Message par lenzo » 19 Jan 2005, 23:23

[quote=" "]
les COMITÉS DE GREVE, les COMITÉS D'USINES, et, enfin, les SOVIETS.[/quote] N’ont rien à voir avec le « Succès de la mobilisation à la SNCF » ou alors les médias cachent bien les choses :hinhin:
lenzo
 
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Message par Barikad » 19 Jan 2005, 23:40

[quote=" (lenzo @ mercredi 19 janvier 2005 à 22:53"]
Les grévistes sont contents de s’être retrouvés nombreux aux rassemblements.

La grève est reconduite dans un certain nombre de dépôts (agents de conduite) et aussi chez des contrôleurs, agents de gares, du fret, de l’équipement, ateliers, etc. Parfois ce sont des assemblées interservices qui ont décidé la reconduction.

Aucune fédération n’indique de bilan de ces grèves reconduites en assemblées générales. Cela montre la limite qu’elles souhaitent donner à la reconduction ou à la grève illimitée.

Donc les cheminots ont été au-delà des avis syndicaux dans un certain nombre d’endroits, c’est encourageant.

La presse va commencer à en parler demain quand il sera évident que le trafic ne reprend pas ici ou là comme prévu. En attendant ils ne veulent surtout pas populariser un mouvement encore balbutiant.

Donc, demain des cheminots forment quelques cortèges pour rejoindre les manifs de fonctionnaires déjà prévues.

=D> =D> =D>
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