Bertrand, je ne défends pas la psychanalyse, certainement pas, ni la galaxie des psychothérapeutes.
Je reviens d'abord aux définitions :
Je persiste, ah ça oui, donner des définitions comme rojo a fait, ça ne sert à rien :
Les psychiatres, c'est un diplôme machin; les psychologues, c'est un diplôme truc; les psychanalystes, c'est de la merde.
Une plaque d'immatriculation charlatan?Après avoir donné mes définitions, j'ai fait une remarque que m'inspirait ce que j'avais lu sur les sites de psychologues ou de psychiatres :
les psychiatres ou les psychologues cliniciens éprouvent le besoin d'ajouter à leur formation des techniques de psychothérapie (que ce soit selon le modèle de la psychanalyse ou des psychothérapies). Et je notais une plaque de psychiatre : "Psychiatre-Psychothérapeute".
Rojo, enfermé dans son mysticisme, fait illico le parallèle avec "Médecin-Homéopathe"… Il ne veut pas comprendre que ce sont la plupart des professionnels qui réclament le complément psychothérapie. Il ne veut pas le comprendre, ou plutôt il ne peut pas, y'a un effet horizon : c'est la reconnaissance que des éléments inconscients sont à l'œuvre dans nos comportements, là, y peut pas, y peut pas. Dont'acte.
Sur le site de l'AFPC (Association Française des Psychologues cliniciens) il est dit :
«
Il nous apparaît cependant que si ces formations [psychiatre, psychologue] sont un préalable nécessaire, elles ne sont pas totalement suffisantes pour exercer la psychothérapie. La majorité des psychiatres et des psychologues cliniciens s’engagent dans des formations personnelles à la suite de leurs cursus universitaires, formations longues et coûteuses qui ne sont ni valorisées, ni reconnues, alors que pourtant nécessaires.»
Là, ce n'est pas trois quatre charlatans qui veulent gruger les gens avec de la psychothérapie, c'est le regroupement d'une profession qui le dit.
Avec un ZMais, tenez… Pour rire… Avec un article Z, c'est à dire, un article de nos amis zététiciens (dont je suis friand)…
Dans l'article "Divan le terrible" (sur un site fétiche de rojo :
www.pseudo-medecines.org/debat.htm), je lis que les psychiatres ont renoncé à la cure psychanalytique mais «
ce qui ne veut pas dire que tous aient renoncé au freudisme en tant qu'outil interprétatif.»
Dans ce même article, il est écrit que la psychanalyse, pour les psychologues, «
leur fournissait l'outil curatif qui leur manquait.» Et que maintenant, ils utilisent plutôt les outils des psychothérapies cognitives, comportementales, ou systémiques.
«
qui leur manquait»…
Ils ont besoin d'un outil, vous allez vous fourrez ça dans la tête, avant de ricaner devant une plaque "Psychiatre-Psychothérapeute" et de les traiter de charlatans – alors que, justement, c'est le contraire !
Et non, Aumance, non, et ce n'est pas non plus «la détresse d'un praticien en mal de clientèle». Tu penses que «
l'amalgame entre les bons psychiatres et les charlatans commençant par psy......... est regrettable». Mais ce qui commence par psy n'est forcément une tambouille d'escroc.
Ça m'attriste de constater, qu'enfermé dans son horizon, on puisse traiter de charlatan des professionnels qui cherchent justement à pouvoir mieux traiter les personnes en désarroi ou en souffrance.
Admettons que j'avais mal présenté ma remarque, ça me permettra de donner l'absolution à ceux qui n'avaient pas compris, pour cette fois encore…