a écrit :Iko affirme qu'il n'y a pas de fautes mathématiques chez Lacan. Dans ce petit texte, il n'y a en effet pas de faute mathématique. Mais c'est tout simplement parce qu'il n'y a pas de mathématiques.
Ce qu'il y a, c'est des références à des problèmes ou des théories célèbres en mathématiques, des citations de mots ou de phrases mathématiques employés dans ces théories. Mais ça, ce n'est pas des mathématiques. Ce serait des mathématiques si le raisonnement partait d'hypothèses formulées en termes mathématiques, en déduisait par des méthodes logiques des conclusions, toujours formulées en termes mathématiques. Là, on pourrait discuter du fait que ça s'applique ou non à la psychanalyse comme ça s'applique aux sciences physiques, par exemple.
Mais que me dirait-on si je disais dans un texte politique:
"La tour Eiffel mesure plus de 300 mètres, Arlette a toujours raison."
On n'irait pas discuter de la validité de la première partie de ma phrase (qui est de nature physique). On me dirait: même si ces deux affirmations sont vraies , le fait de les accoller ne fait aucunement avancer le schmillblick.
Alors, ce genre de texte, ça ne montre pas Lacan sous un jour très favorable à un scientifique, il me semble. Pas très favorable du tout, même...
a écrit : Toutes les manifestations cérébrales ont un support matériel. Personne ici ne conteste ça, il me semble.
La différence entre la schizophrénie et un comportement amoureux, c'est qu'on voudrait soigner l'un et pas l'autre. Très certainement, on pourrait influer sur le deuxième cas par des médicaments. De ce point de vue, il n'y a pas de différence. Mais on ne voit pas pourquoi on le ferait.
C'est toi qui veut voir un paradoxe en posant les choses de manière assez alambiquée. Pas tellement étonnant que personne ne veuille répondre à ta question...
Et si tu veux ramener tout ça au problème (parce que je sens que c'est la question qui suit): "quand doit-on donc décider que quelque chose est de la pathologie ou pas?", je n'ai pas la réponse, mais note que ce problème se pose aussi bien aux tenants de la psychanalyse qu'aux autres, il me semble.
a écrit :
Si on ne veut pas y voir une rationalité inconsciente mais une faute de frappe, et bien, c’est une faute de frappe.
Mais si celui qui fait ce lapsus est en analyse il ne peut pas se le faire, le coup de la faute de frappe. Il est là pour dire toutes les conneries qui lui passent par la tête
a écrit :
Du comptage il y en a tous les jours, à tout moment, non seulement chez les analystes, mais partout où des relations entre les humains s'établissent. C'est le fait de l'expérience de tous les jours.
Le problème donc ne se trouve pas là.
a écrit :
Y-a t-il une rationalité dans les erreurs des humains autre que de dire que ce sont des erreurs? (donc de ne pas les expliquer du tout)
a écrit :
Peut-il avoir plusieurs significations à un même acte, même si c'est une erreur?
a écrit :
En 1895, il y avaient donc des linguistes et des psychologues qui essayaient de trouver une rationnalité à ces manifestations psychiques. En 2005 il y en a toujours qui trouvent que ce ne sont que des erreurs.
a écrit :« Le phallus est le signifiant privilégié de cette marque où la part du logos se conjoint à l’avènement du désir. On peut dire que ce signifiant est choisi comme le plus saillant de ce qu’on peut attraper dans le réel de la copulation sexuelle, comme aussi le plus symbolique au sens littéral (typographique) de ce terme, puisqu’il y équivaut à la copule (logique). On peut dire aussi qu’il est par sa turgidité l’image du flux vital en tant qu’il passe dans la génération. »
a écrit :
Tu n’es pas sans savoir que ton statut de mathématicien vient faire autorité.
a écrit :
Rojo de son côté nous file 3 pages d’une séance de séminaire de Lacan qui en fait une trentaine et il y a eu à peu près 40 séances durant l’année 1969-1970.
a écrit :
Mais que tu nous assènes que ces références ne sont pas fausses (merci quand même car c’était la question)
a écrit :
mais ne s’articulent à rien, alors que tu n’as ni la séance entière et encore moins sa problématique du moment, moi j’appelle cela se foutre de la gu… des gens !
a écrit :
Si Lacan va puiser dans les mathématiques ce qui lui semble important pour rendre compte de la logique du Sujet, de la Demande, du désir, de l’inscription, de la marque, etc., c’est son droit. Heureusement d’ailleurs. Il fonctionne pas mal en analogie.
a écrit :J'ai simplement dit que j'étais mathématicien, non pas pour faire autorité (après tout, même les mathématiciens peuvent dire des âneries sur les mathématiques), mais simplement pour couper court au petit jeu: "la partie mathématique, on ne peut pas la comprendre, c'est très compliqué, j'ai donc donné le texte à un spécialiste".
a écrit :
On pourra donc voir des anomalies de fonctionnement dans le cerveau d’un délirant ; mais cela ne prouve pas que le délire est pathologique. Ce qui est pathologique c’est la structuration de la personne qui va avoir besoin de construire un délire pour exister. Sentez-vous la différence ?
a écrit :
Mais de fait, te présentant comme un mathématicien et concluant que tout ça ce n'est pas des mathématiques et n'a donc aucun sens,
a écrit :
je proppose donc que nous fassions la paix sur Lacan et qu'on avance sur nos divergences.
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