par ianovka » 13 Fév 2005, 10:42
Bon, je ne fais pas partie des dinosaures comme COM, Jeff, Bertrand ou Harpo, ma première fête à moi c'était en 1994, un an après la représentation de Léo Ferré (donc des regrets de de pas être venu un an plus tôt alors que j'aurais pu).
Bref, ma première fête :
la fête quand on vient de province c'est plusieurs heures de car avec un levé avant le levé du jour (vers 4 heures), et après une courte nuit dûe à l'exitation.
Puis l'arrivée sur Presles au milieu des champs ou là on se demande ou elle peut bien être cette fête. Et soudain on arrive face à une forêt magnifique, on commence l'ascension des marche menant à l'entrée entre les arbres centenaires, le vert se mariant aux innonbrables guirlandes multicolores.
Ensuite c'est réellement la découverte, n'ayant pas eu la chance de participer au montage, on se perd dans les allées et les sous-bois, on va planter sa tente et on commence à peine à prendre la mesure de ce qu'est cette fête, de l'ambiance si particulière qui donne l'impression de ne plus être dans le même monde, de tout ce qu'il y a à découvrir, des films, des expos, des débats, des spectacles, des animation, de la nourriture, des librairies. Et on se rend bien compte qu'en à peine trois jours ça ne va pas être simple de faire tout ce qu'on voudrait.
Et effectivement on n'en fait qu'à peine 10%.
Ensuite il y a les nuits pendant lesquelles il se passe aussi des choses, relativement improvisées mais bien sympa (je ne parles pas des djembés).
Les trois jours passent très vite, et rapidement il faut penser au retour, aller démonter la tente, se préparer à attendre le car, et c'est le pire moment de la fête, quitter la fête qui bat encore son plein.
C'est donc la mort dans l'âme que l'on remonte dans le car, les larmes aux yeux, en se disant que c'est certain, l'année prochaine on reviendra !
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine