Le mouvement lycéen continue

Message par emman » 25 Fév 2005, 16:50

a écrit :L'UNL et la FIDL appellent
à poursuivre le mouvement


NOUVELOBS.COM | 25.02.05 | 14:25

Les deux syndicats de lycéens appellent à poursuivre la mobilisation les 1er et 8 mars. Jeudi, ce sont plus de 22.000 lycéens qui défilaient dans les académies de la zone "B", où les vacances sont terminées.

A Lyon, le 15 février (AP)

L es deux syndicats lycéens, l'Union nationale lycéenne (UNL) et la fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), ont appelé vendredi, dans des communiqués, à poursuivre la mobilisation contre la loi Fillon les 1er et 8 mars.
Au lendemain de la journée de manifestations dans la zone "B", où les vacances d'hiver sont terminées (académies d'Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tours, Poitiers, Reims, Rouen et Strasbourg), l'UNL a déclaré: "Plus de 40.000 lycéens ont démontré que leur détermination restait entière pour faire reculer le ministre sur l'ensemble de sa politique éducative".
"François Fillon doit en prendre la mesure. D'ores et déjà, nous appelons à poursuivre la mobilisation mardi 1er mars (veille du vote du projet de loi à l'Assemblée)", a ajouté l'UNL confirmant également la date du 8 mars, quand les vacances seront terminées pour tous, pour une journée nationale d'action lycéenne.

Zone "A"

De son côté, la FIDL a appelé, dès jeudi soir, à une journée d'action le 1er mars.
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Elle concernera la zone "A" qui sera rentrée de vacances le 28 février (académies de Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes et Toulouse).
La FIDL qui évalue les manifestants de jeudi à 30.000, appelle les lycéens à manifester le 1er mars "pour que le provocateur n'ait aucun répit", dit-elle. Confirmant aussi l'appel pour le 8 mars, elle a ajouté "en appeler désormais directement au Premier ministre, face à l'autisme de François Fillon, afin que les revendications lycéennes trouvent enfin une oreille attentive et respectueuse".
emman
 
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Message par emman » 01 Mars 2005, 17:26

[quote=" "]
[b]Près de 15.000 lycéens dans les rues contre Fillon[/b]

NOUVELOBS.COM | 01.03.05 | 17:14

A l'appel de l'Union nationale lycéenne (UNL) et de la fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), 2.000 personnes ont notamment manifesté à Lille, 2.000 à Lyon, 2.500 à Grenoble, 2.500 à Marseille, contre le projet de loi Fillon qui doit être voté mercredi à l'Assemblée.

  A Paris, le 15 février (AP)
A Paris, le 15 février (AP)

P rès de 15.000 lycéens ont manifesté mardi 1er mars dans diverses villes de France contre le projet de loi Fillon sur l'avenir de l'école qui doit être soumis mercredi au vote solennel des députés.

La mobilisation ville par ville

- Lyon : 1.300 manifestants selon la police, 2 à 3.000 selon les organisateurs ont défilé dans le centre de Lyon. "L'école n'est pas une entreprise, quoi qu'on en dise" et "Les flics au bahut, l'éducation est foutue", ont scandé les jeunes.
"C'est une répétition pour montrer qu'on est toujours là, que les vacances n'ont pas tout arrêté", a déclaré Charlotte Allegret, l'une des organisateurs de la mobilisation lycéenne à Lyon.
"Le projet Fillon doit être retiré", a-t-elle affirmé. "Il est dangereux car il remet en cause l'égalité des élèves avec le contrôle continu au bac, il remet en cause l'esprit critique au lycée, le travail en groupe, et créée l'école libérale, en s'ouvrant à l'entreprise. On n'est pas à l'école pour répondre à un patron", a ajouté cette élève de première à Villeurbanne (Rhône).

- Dijon : environ 2.000 lycéens ont défilé dans le centre ville, selon la police.

- Grenoble : ils étaient 2.500 manifestants selon la police.

- Clermont-Ferrand : environ 900 lycéens ont manifesté dans les rues, après s'être rassemblés devant le rectorat, à l'initiative de la FIDL, selon la police.

- Marseille : Un millier de jeunes gens selon la police, 2.500 selon les organisateurs ont descendu dans l'après-midi la Canebière en scandant "Fillon tue l'Education". Les lycéens revendiquent toujours le "retrait intégral" du texte de loi et son remplacement par une "loi qui ne fasse pas de l'école une école au rabais", a expliqué Karl Stoeckel, secrétaire général de l'UNL, spécialement venu de Paris pour orchestrer la manifestation marseillaise.
"Nous ne sommes pas contre une réforme de l'éducation, mais pas celle proposée par M. Fillon", a-t-il fait valoir. "Nous demandons une négociation pour un autre projet de loi afin de résoudre les inégalités et le problème du soutien scolaire", a-t-il ajouté.
Les inquiétudes des lycéens portent sur la réforme du baccalauréat mais aussi et surtout sur la restauration de l'autorité.
"En trois mois, on a assisté à 30.000 suppressions de postes d'encadrement (aides éducateurs) et depuis la suppression de ces postes, la violence a augmenté", a affirmé Karl Stoeckel.
"La solution trouvée par M. Fillon est de poster des flics à l'entrée des lycées et d'installer des caméras", a déploré Damien Schmutz pour le Comité d'action lycéenne. "Dans cette optique nous demandons le remplacement de tous les postes supprimés".

- Toulon : Dans l'après-midi, 1.700 lycéens, selon la police, ont arpenté les rues de Toulon.

- Arles : 800 lycéens ont défilé dans les rues d'Arles, ville qui compte peu de lycées

- Lille : environ 2.000 lycéens, selon la police et les organisateurs, ont manifesté. Les lycéens, qui répondaient à l'appel de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), ont battu le pavé lillois en scandant notamment "Fillon, démission", "Attention à ta réforme, les lycéens ont la forme". En tête du cortège une banderole proclamait "Lycéens du Nord, mettons Fillon dehors".
"Demain il y a le vote à l'Assemblée et c'est très important qu'on montre une fois de plus qu'on est opposé à cette réforme", a déclaré Charlotte Lo Provost, de la FIDL.

- Abbeville : quelque 400 lycéens ont manifesté, selon la police.

- Boulogne-sur-mer : Environ 200 jeunes ont défilé.

"Détermination"

Au lendemain de la journée de manifestations dans la zone "B", jeudi 24 février, l'UNL avait déclaré: "Plus de 40.000 lycéens ont démontré que leur détermination restait entière pour faire reculer le ministre sur l'ensemble de sa politique éducative".
"François Fillon doit en prendre la mesure. D'ores et déjà, nous appelons à poursuivre la mobilisation mardi 1er mars (veille du vote du projet de loi à l'Assemblée)", avait ajouté l'UNL confirmant également la date du 8 mars, quand les vacances seront terminées pour tous, pour une journée nationale d'action lycéenne. Toutefois, considérant la difficulté d'organiser une action au lendemain même de la rentrée, l'UNL a décidé d'appeler également pour jeudi 3 mars. Les manifestations devraient ainsi "encadrer" le vote de la loi à l'Assemblée, prévu le mercredi 2 mars.
L'UNL a également confirmé l'appel à une journée nationale de manifestations mardi 8 mars quand les vacances seront terminées pour tous, y compris dans la zone C (Paris, Créteil, Versailles, Bordeaux) qui rentre la veille, et au soutien à l'action des enseignants le 10 mars.
Enfin, elle propose aux lycéens ne pouvant manifester car passant des bacs blancs de porter un brassard orange, "en signe de soutien à la mobilisation".

"Pas de répit"

De son côté, la FIDL avait appelé, dès jeudi soir, à une journée d'action le 1er mars. Elle concerne la zone "A" qui sera rentrée de vacances le 28 février (académies de Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes et Toulouse).
La FIDL qui évalue les manifestants de jeudi dernier à 30.000, appelle les lycéens à manifester le 1er mars "pour que le provocateur n'ait aucun répit", dit-elle. Confirmant aussi l'appel pour le 8 mars, elle a ajouté "en appeler désormais directement au Premier ministre, face à l'autisme de François Fillon, afin que les revendications lycéennes trouvent enfin une oreille attentive et respectueuse".[/quote]
emman
 
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Message par emman » 03 Mars 2005, 12:58

[url=http://www.lutte-ouvriere-journal.org/sommaire.php?LO=1909]Lutte Ouvrière n°1909 du 4 mars 2005[/url]

[quote=" "]
[b]En attendant le 8 mars - Les lycéens toujours mobilisés
[/b]
Malgré les vacances scolaires dans une partie des académies, en particulier en région parisienne, les manifestations de lycéens ont continué ou commencé dans celles où les cours ont repris après les congés de février. Des dizaines de milliers de manifestants ont de nouveau défilé pour réclamer le retrait du projet de loi Fillon.

La jeunesse lycéenne a bien raison de ne pas vouloir lâcher prise. Car ce n'est pas le recul, provisoire ou définitif, sur la question du contrôle continu au baccalauréat, qui annule l'essentiel, les nouvelles attaques contre l'école, prévues par le gouvernement dans sa loi d'orientation mais également dans son budget pour la rentrée prochaine.

Car Fillon n'a pas attendu que sa loi soit votée pour supprimer des dizaines de milliers de postes, d'aides-éducateurs, de surveillants, d'enseignants et de précaires, dans les établissements scolaires. Les lycéens qui manifestent ont conscience que sa loi va encore aggraver cette situation.

Dans de nombreux lycées, les jeunes sont les mieux placés pour mesurer les manques de moyens et de personnels, les classes surchargées, les postes non pourvus ou non remplacés, le manque de ces emplois nécessaires, à la fois pour l'enseignement, pour le suivi de la santé des élèves, ou pour le fonctionnement normal des établissements. Ils savent, pour le vivre, que les inégalités scolaires ne sont que le pendant de l'inégalité sociale. Ils connaissent l'existence des bonnes écoles, le plus souvent privées, et des bons lycées où l'on entre sur recommandation; et les autres, où le manque de moyens a des conséquences graves pour l'avenir des élèves.

La mobilisation actuelle des lycéens exprime la colère justifiée contre cette situation. Et quand elle vise Fillon, elle condamne un gouvernement qui veut aggraver les inégalités, renforcer la sélection en limitant la formation générale pour de nombreux jeunes, et donc l'accès à la culture.

Les attaques contre l'école s'inscrivent dans celles contre l'ensemble des services publics, pourtant indispensables à la majorité de la population qui ne peut pas se payer des services particuliers. Les lycéens des milieux populaires sont, pour la plupart, voués à des conditions de scolarité dégradées, comme leurs parents connaissent des conditions de travail qui empirent. Quant à ceux des milieux plus aisés, les mobilisations actuelles peuvent les aider à ouvrir les yeux sur les inégalités et les injustices de cette société.

À l'occasion de la reprise des cours dans toutes les académies du pays, une journée nationale de manifestations est appelée le mardi 8 mars. Deux jours avant la journée de grève et de manifestations des salariés, elle peut montrer que les causes du mécontentement sont les mêmes : cette politique réactionnaire que poursuit le gouvernement.

Michel ROCCO[/quote]
emman
 
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Message par emman » 08 Mars 2005, 14:02

a écrit :11h35 - Limoges Environ 3.500 lycéens selon les organisateurs, 2.000 selon la police, manifestent à Limoges pour exiger le retrait de la loi Fillon sur l'école et demander plus de moyens.
emman
 
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Message par emman » 08 Mars 2005, 17:05

a écrit :130.000 lycéens ont manifesté contre la loi Fillon

NOUVELOBS.COM | 08.03.05 | 16:52

Ce chiffre, très supérieur à la précédente journée de manifestation du 10 février, provient de la police. La Fidl a annoncé 40.000 manifestants à Paris, quand la police n'en comptait que 9.000. Des incidents ont eu lieu en marge du défilé, dispersé vers 16h30.

  Des manifestants à Bayonne (AP)
Des manifestants à Bayonne (AP)

P rès de 130.000 lycéens ont défilé mardi 8 mars à travers la France à l'appel des deux principaux syndicats, l'Union national des lycéens (UNL) et la Fédération citoyenne et lycéenne (FIDL).

La mobilisation ville par ville :

- Paris : Les organisateurs de la manifestation lycéenne parisienne ont donné, mardi peu avant 16h30, l'ordre de la dispersion du cortège, qui a été émaillé d'incidents.
Tout en qualifiant de "succès" cette manifestation, des membres de la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) ont lancé cet appel à l'angle du boulevard de l'Hôpital et de la rue Buffon (Ve arrondissement de Paris), soit aux deux-tiers environ du parcours initialement prévu.
Selon un chiffre de la police, un millier de casseurs, situés en marge du cortège, ont commencé à provoquer des incidents environ une heure après le départ de la manifestation, qui a regroupé 40.000 personnes selon la FIDL, 9.000 selon la police.
Toute la manifestation s'est déroulée dans un climat très tendu.
Des vitrines ont été brisées, et plusieurs personnes agressées, pour dérober notamment des téléphones portables et des appareils photo.
Des bombes lacrymogènes ont été lancées par des manifestants.
A plusieurs reprises, des organisateurs ont recommandé au microphone aux manifestants de "rester groupés" ou de "ne pas répondre aux provocations".
"La mobilisation ne laisse aucun choix à François Fillon. Il doit négocier. Les lycéens ne céderont pas tant qu'il n'acceptera pas de revenir sur sa réforme", a déclaré la FIDL, co-organisateur avec l'UNL de cette journée nationale de manifestations.

- Toulouse : Plusieurs milliers de lycéens, 11.000 selon la police et 20.000 selon les organisateurs, ont manifesté contre la réforme Fillon de l'Education mardi après-midi à Toulouse. Des milliers de jeunes, dont plusieurs centaines venus de Montauban et de Gaillac (Tarn), ont manifesté dans le centre-ville dans une ambiance animée et bon enfant, ponctuée de nombreux chants et de percussions.
"C'est une énorme mobilisation, nous sommes deux fois plus nombreux qu'en février, parce que le projet de loi est passé et qu'on n'a pas écouté les lycéens", a déclaré Raphaëlle Bour, membre du comité de coordination des lycéens de Toulouse.
"Nous sommes motivés et très énervés, nous demandons le retrait du projet" a-t-elle ajouté.
Un responsable de la FIDL, Arnaud Séverac, a rendu hommage à Nicole Belloubet-Frier, rectrice de l'académie de Toulouse démissionnaire la semaine dernière. "Elle a été très courageuse, elle a sans doute voulu marquer son désaccord avec la politique actuelle qui va déboucher sur une rentrée catastrophique par manque de moyens" a-t-il déclaré.
D'autres manifestations à Cahors, Figeac, Rodez, Tarbes, Auch, Foix, Carcassonne et Perpignan ont rassemblé entre 7.000 et 11.000.

- Strasbourg : 10.000 lycéens selon la FIDL

- Bordeaux : 5.000 lycéens manifestent contre la loi Fillon.

- Marseille : Quelque 3.000 lycéens, selon la police, 4.500 selon les organisateurs, manifestent dans les rues de Marseille pour demander le retrait de la loi Fillon sur l'école. "Ecole libérale, école inégale", "lycéens en grève, on veut pas l'avoir dans le Fi(ll)on", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants. "Non à une éducation pognon", "non à l'industrialisation des écoles publiques", était-il également écrit.
Venus de lycées de Marseille et des environs, les manifestants sont partis de La Canebière, l'artère centrale de la ville, et comptaient se rendre à l'hôtel de ville. "Aucune aucune hésitation, c'est la révolution", scandaient-ils.

- Toulon : quelque 4.000 lycéens ont défilé dans les rues, selon la police.

- Nice : Deux manifestations organisées par la "Coordination des lycées" de l'académie et l'UNL ont fusionné, après avoir pris deux départs différents, rassemblant au total 2.000 personnes selon la police, 6.000 selon la Coordination.

- Nantes : Plus de 3.500 lycéens, 5.000 selon les organisateurs, venus de Loire-Atlantique ont défilé dans les rues de Nantes pour demander le retrait de la loi Fillon sur l'école, selon la police.
En début de matinée, les manifestants avaient bloqué l'entrée de quatre lycées de Nantes, empêchant les autres lycéens de pénétrer dans les établissements, selon la même source.
Derrière des pancartes "Fillon serre les fesses on arrive à toute vitesse" ou encore "Fillon T foutu, la jeunesse est dans la rue", plus de 3.500 lycéens, arborant pour certains des autocollants comme "Ne nous Fillon pas à ce bouffon", ont rallié en cortège le cours Franklin-Roosevelt où ils ont pique-niqué.
Ils en sont repartis vers 14h00 pour continuer à manifester dans les rues.

- Montpellier : Environ 1.300 lycéens selon la police, 1.700 selon les organisateurs ont manifesté mardi à Montpellier pour dénoncer la "réac academy" et réclamer le retrait de la loi Fillon sur l'école. Le cortège a défilé dans les rues du centre-ville, derrière un cercueil portant l'inscription "Ici repose l'Education nationale".
Une délégation devait être reçue dans l'après-midi au rectorat au Montpellier.

- La Réunion : Un demi-millier de lycéens ont manifesté à Saint-Denis pour protester contre la loi Fillon alors que le rectorat a dénombré 21% d'absents dans les lycées de l'île. La manifestation, beaucoup moins importante que lors des précédents rassemblements, a commencé par un défilé dans les rues de la ville, avant un sit-in devant la préfecture.
Lors d'une prise de parole, un délégué des lycéens a accusé le gouvernement de "refuser d'entendre la rue". "Nous nous opposons à la loi Fillon même si elle comporte quelques points positifs", a-t-il ajouté. Les deux organisateurs de la manifestation, le Comité d'action lycéen et la Ligue lycéenne, ont expliqué la faible mobilisation par les incidents qui s'étaient produits lors d'une précédente manifestation et qui ont "découragé les jeunes de venir".
Dans le sud de l'île, un rassemblement a réuni environ 200 personnes à Saint-Pierre.
Selon le rectorat, seuls 21% des lycéens ont été absents des cours mardi et aucun lycée n'a été fermé.

Peu d'atomes crochus

Quatre journées régionales ont été organisées selon les zones pendant les vacances d'hiver, avec des fortunes diverses : 45.000 participants, 22.000, 21.000, puis 9.000 le 3 mars à l'appel de la seule UNL, dont 4.500 à Clermont-Ferrand à l'appel d'une coordination locale.
Les deux syndicats lycéens ont mis au point samedi les modalités et la plate-forme revendicative (retrait de la loi Fillon, augmentation des moyens financiers et recrutement massif de personnel), lors de coordinations nationales l'une à l'initiative de l'UNL, l'autre de la FIDL.
Cela est significatif du peu d'atomes crochus entre la FIDL, fondée en 1987 et l'UNL, constituée en 1994 comme "alternative indépendante" à la FIDL. Créée par SOS-Racisme, la FIDL a pris son indépendance au fil des années mais se situe dans le même camp que la gauche du PS, avec souvent les mêmes positions que la FSU en matière éducative. Elle est aussi plus "radicale" dans son opposition moins "réformiste" que l'UNL qui se situe plutôt dans la mouvance de l'Unsa ou des parents FCPE.
Pour jeudi, les deux syndicats lycéens ont appelé à s'associer à la journée interprofessionnelle sur l'emploi à laquelle participent les syndicats d'enseignants.
emman
 
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Message par ianovka » 08 Mars 2005, 17:13

(emman @ mardi 8 mars 2005 à 17:05 a écrit : 130.000 lycéens ont manifesté contre la loi Fillon

NOUVELOBS.COM | 08.03.05 | 16:52

Ce chiffre, très supérieur à la précédente journée de manifestation du 10 février, provient de la police.

C'est vraiment une très bonne nouvelle. Certains craignaient un essoufflement important après les vacances, visiblement il n'en est rien du tout.

=D>
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Message par DocStarrduck » 08 Mars 2005, 17:48

On était trés nombreux à Bordeaux.
Et au moins 10X plus que la précédente ( celle d'avant les vacances )
Il y a eu un rassemblement de l'UNL à la victoire ( 14H ) et
un rassemblement de la coordination lycéenne à la République ( 14H ).
Les jeunes ont commencé a se rassemblé par petit dés 12H30
à la victoire puis à 14H ils sont parti rejoindre République.
De la bas on est parti à la mairie , puis on a tourné à droite
direction la mairie , puis est allé à la victoire en blocant du tram,
de la bas , la sono à forcer l'UNL a suivre jusqu'a la garre.
On été nombreux a penser qu'il fallait bloquer les trains ,
mais les militant de l'UNL ( MJS infiltré ) ont préféré nous ont imposer
poliment de bloquer le Pont de pierre ( en faite c'est la ba qu'il voulait enterrer la manif ) et puis voila.

On s'était fait baiser la dernière fois, donc les gens ont compris
qu'on se foutait un peu d'eux, en leur montrant le pont de pierre,
au leiu de selui du train.Donc cette fois ci, ils ne sont pas rester trés
longtemps.

De toutes façons , il ya 2 ponts, donc les voitures font un petit détoure
pour passer, quand a ceux qui veullent prendre la tramwai il déssende a stalingrade, traverse le pont à pied et prenne le tramwmai qui les attends de l'autre côté du pond.Quand au piéton il n'y a rien qui change pour eux.
Le seul bloquage c'est selui des manifestant qui se retrouve a rester la
sans bloquer grand chose.

Le 10 Mars ,il faut bloquer le centre ville de Bordeaux.
C'est comme ça qu'on bloquera l'économie.
En bloquand les routes de "La victoire", on fait de l'ombre à rue saint-catherine
et on bloque tous les BUS.

Tous les BUS passe la victoire donc imaginer le bordel ci c'est bloqué.
Mais en plus ça bloque même le tramwai et comme les BUS qui remplace
le tramwai sont également à "La victoire".

Donc le 8 Mars, à Bordeaux, il faudrait occupé toute la victoire.
Pas la place mais , ses routes , son Mc Do , son tramwai, ses
BUS de secour et l'accés à rue saint catherine.

DocStarrduck
 
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Message par DocStarrduck » 08 Mars 2005, 18:52

a écrit :Nouveau décompte de la police: 165 000 manifestants en France
source (France info )
DocStarrduck
 
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Message par nitwoh » 08 Mars 2005, 23:16

mes impressions sur la manif parisienne sont sur un autre topic :wavey:
nitwoh
 
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Message par Apfelstrudel » 08 Mars 2005, 23:29

A Nantes, manif toute la journée. :-P
Les organisateurs ont annoncé 5000 personnes, ça me parait crédible pour le moment max mais bon, je ne suis pas expert en comptage de manif. De la gueule en tous cas. :boxing:
Apfelstrudel
 
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