Psy-X,Y,Z...

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par iko » 26 Fév 2005, 02:04

Je viens vous laisser un dernier texte et je vois que le fil a tellement avancé que je ne sais plus si je suis dans le sujet. Tant pis...

C’est un article sur le transfert institutionnel et psychotique.
C’est un échec thérapeutique.
un travail de deuil…

NB: pour info, le donjon n'est en rien une chambre d'isolement, de plus en plus fréquentes de nos jours, mais la clinique de Laborde.



[quote=" "]
[b][center]Il était une fois un comte ![/center][/b]

[b]Danièle Roulot[/b]
[b]Clinique de Laborde[/b]

Il était une fois un “comte” – écrivez-le comme vous voulez...

Il était une fois, donc, un puissant seigneur qui règnait sur un fief dans les terres lointai-nes de Bretagne. Ce seigneur avait deux fils, et ces deux damoiseaux éprou-vaient l’un pour l’autre un si grand amour fraternel que, déjà tout enfants, ils s’étaient promis de ne se jamais quitter.

A quelques dizaines de lieues de ce château, dans ces lointaines terre de Bretagne, vivait un autre seigneur, lui aussi très puissant. Ce seigneur avait deux filles, et les deux damoiselles s’aimaient de si tendre amour que, déjà tout enfants, elles s’étaient juré de ne jamais se quitter.

C’est à un grand bal, magnifique et fastueux, chez leur suzerain – comte – que les deux damoiseaux rencontrèrent les deux damoiselles. L’un des damoiseaux invita pour la pavanne l’une des damoiselles, et, son frère, tout naturellement, invita la soeur d’icelle.

Vous devinez la suite. Les deux damoiseaux épousèrent chacun l’une des damoiselles, et tous, selon le voeu qu’ils s’étaient fait, allèrent vivre dans le même manoir, aux confins des deux fiefs. Donc, ils se marièrent, et eurent beaucoup d’enfants. Mais le conte ne dit point s’ils furent heureux.

Dans la grande salle du château prenaient place autour de la longue table les deux sei-gneurs, leurs deux dames, et tous leurs enfants.
D’un côté de la longue table siégeaient l’un des seigneurs, puis sa dame, puis leurs sept enfants.
De l’autre côté de la grande table s’asseyaient l’autre seigneur, puis sa dame, puis leurs cinq enfants.

Les jouvenceaux grandissaient tant en force qu’en sagesse – hormis peut-être Ysaline qu’un grand souci rongeait.
Ysaline n’aimait pas son nez.
Et sans doute Ysaline s’interrogeait-elle sur ce qu’est “être né”.

Quand Ysaline eut vingt ans, elle alla en cachette de la famille consulter un grand magi-cien. Et sachez que ce grand magicien avait nom “chirurgien esthétique”.
Il demanda beaucoup d’argent, et, d’un coup de scalpel magique, il lui donna un nouveau nez.
Mais sachez qu’en opérant sur le nez d’Ysaline, le magicien, malencon-treusement, avait blessé une sorcière qui y sommeillait. Et sachez que cette méchante sorcière avait nom “Pul-sion-de-Mort”. “Pulsion-de-Mort” jura de se venger et jeta un sort à la pauvrette.

En premier lieu, Ysaline ne pourrait avaler quelque nourriture que ce soit.
En second lieu, la terre deviendrait brûlante dès qu’Ysaline y poserait le pied. Et la dou-leur devint si cuisante pour Ysaline qu’elle n’avait d’autre ressource que de courir, et de courir de plus en plus vite pour ne point sentir brûler la terre sous ses pieds.
En troisième lieu, il serait bien sûr impossible à Ysaline de parler à quiconque de son en-sorcellement.

Et la pauvrette se mit à courir – de plus en plus vite et de plus en plus longtemps, tant le sol brûlait sous ses pieds. Et la pauvrette se nourrissait de moins en moins. A force de jeûner et de courir, Ysaline maigrissait et ses forces s’amenuisaient.

Ysaline maigrit tant que la famille finit par se douter qu’un sort lui avait été jeté. Les qua-tre parents résolurent donc de l’envoyer voir un sorcier susceptible de rompre le charme. Ce sorcier avait nom “Médecin”. Il fit de son mieux, mais sa magie s’avéra inopérante.. Il conseil-la donc à la pauvrette d’aller consulter un sien cousin, lui aussi sorcier, qui avait nom “Psy-chiatre” et qui exerçait son art dans un pays magique (celui-là même où jadis avait règné le Grand Meaulnes), perdu dans les brumes et les marécages de Sologne.

Et sachez que “Psychiatre”, avec quelques autres sorciers, des aides-sorciers et des ap-prentis sorciers, recueillait dans son domaine de tels ensorcelés.

Tout d’abord, Ysaline alla mieux ; et son corps put garder quelque nourriture ; mais le sol continuait à lui brûler les pieds, et Ysaline continuait à courir, de plus en plus longtemps et de plus en plus loin : ses pieds n’effleuraient le sol que pour le plus vite quitter, et elle ne pouvait trouver de lieu où elle pourrait se poser – se re-po-ser – un moment. Parfois aussi, elle enfour-chait son destrier pour d’épuisantes courses solitaires. Et sachez que ce destrier avait nom “Vélo”.

Mais Ysaline redevint peu à peu incapable d’absorber quelque nourriture que ce soit. A nouveau, elle maigrissait, et ses forces déclinaient. Tant et si bien qu’elle finit par ne plus pou-voir que faire quelques pas hors de sa chambre – pour se rendre aux séances de désenvoûte-ment pratiquées par Psychiatre.

Mais Psychiatre, les autres sorciers, les aides sorciers et les apprentis sorciers s’inquiétaient. La méchante fée Pulsion-de-Mort serait-elle plus forte que toutes les magies du domaine ?

Il fut donc décidé au domaine de tenir un grand conseil de sorcellerie, avec tous les sor-ciers, aides sorciers et apprentis sorciers, navrés de l’état d’Ysaline. Les gens de cuisine, qui faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour alimenter la damoiselle, vinrent aussi, et les palefreniers et quelques gardes-chasses,  une grande partie des servantes, et même quelques intendants du domaine.

Sachez que, dans ce domaine, un tel grand conseil se nomme “réunion de constellation”.

La discussion du grand conseil dura deux heures ; trente personnes y partici-paient ; on y parla du péril en lequel se trouvait Ysaline, et on essaya d’estimer quelle était la meilleure stra-tégie de magie à utiliser dans un tel cas. Les désaccords, vous l’imaginez, étaient vifs, chacun prônant telle technique magique qu’il avait déjà lui-même vu exercer, en cherchant la solution dans les vieux grimoires traitant de ce genre d’ensorcellement.
Il fut décidé, pour protéger Ysaline des forces maléfiques qui l’habitaient, de traiter ces forces maléfiques comme des forces extérieures.

On résolut donc d’enfermer Ysaline en un donjon et de la confier à la garde d’un Dragon.

Le Dragon naquit de la conjonction des forces de vingt-deux des membres qui avaient as-sisté au grand conseil, et chacun de ces vingt-deux membres se changea en une tête. Le dragon possédait donc vingt-deux têtes – et chacune des vingt-deux têtes à son tour se détachait du corps et entrait dans la prison d’Ysaline pour lui tenir compagnie.

La naissance du dragon ne fut pas sans poser des problèmes à l’intérieur du domaine:
(........)


Un mois passa... Certains soirs, les têtes tentaient,  avec moult difficultés, de se retrouver pour se concerter, chacune essayant de narrer les attaques que Pulsion-de-mort lui faisait su-bir.

(..........)

Mais, comme il arrive souvent, pour les meilleures raisons du monde – et très objective-ment valables – plusieurs têtes renoncèrent à faire plus longtemps corps avec le Dragon. De si bonnes raisons – que l’on appelle en ce domaine Empêchements – sont fréquemment un re-cours pour sortir du marécage difficultueux appelé Embarras .

Quelques uns cependant tenaient bon.

Un mois passa encore.

Le Dragon peu à peu s’aperçut qu’un vrai dialogue s’engageait entre certaines de ses tê-tes et Ysaline, que des liens se tissaient – ce qui jusqu’alors n’avait jamais été possible. Mais ces liens étaient en même temps des rets – des pièges – car chaque tête, sans se le formuler, en vint à penser qu’elle seule comprenait Ysaline.

En sous-main, Pulsion-de-mort faisait son office, qui est de morceler les dragons. Le Dragon n’arrivait plus à se rassembler, car, à chaque rencontre, les têtes se disputaient entre elles, et toutes déploraient leur désaccord entre elles – ou plutôt, chacune regrettait que toutes ne se rangent pas à son avis propre.

Quant à lui, Psychiatre continuait ses séances de désenvoûtement, et encourageait le dra-gon – bien que certaines mauvaises langues (de têtes de dragon) murmurassent qu’il n’en te-nait pas assez compte.

La porte du donjon d’Ysaline restait de plus en plus souvent ouverte et, bien sûr, les pré-sences à l’intérieur du donjon de têtes de Dragon allaient se raréfiant.

Il semblait cependant qu’Ysaline prenait peur : comme si les liens mêmes qu’elle parve-nait à tisser la mettait en danger par le redoublement contre elle-même des contre-attaques de Pulsion-de-mort.

Ysaline en pleurant demanda à Psychiatre de la laisser partir, jurant qu’elle se sentait apte à lutter seule contre les forces maléfiques qui l’habitaient.

Psychiatre essaya de l’en dissuader. Mais Ysaline se mit à tenir le même discours à ce qui restait du dragon, accusant même le dragon de la retenir prisonnière contre son gré.

Le Dragon se sentait dans ses petits souliers, honteux de vouloir enfermer Ysaline, hon-teux aussi de ne plus pouvoir parvenir à l’enfermer dans une présence accompagnante. A nou-veau, le dragon se retrouvait dans les marécages d’Embarras, chacune de ses têtes se détachait de plus en plus du corps amenuisé qui restait.

Un jour Ysaline disparut...

Bien longtemps après, on apprit que l’une des têtes, surnommée Robin-des-Bois, l’avait aidée à partir en l’emmenant au relais de poste appelé "Gare de Blois" dans son propre atte-lage. Robin-des-Bois s’était détaché du corps du Dragon car il n’avait plus confiance dans la lutte du Dragon contre les maléfices de Pulsion-de-mort.

Le silence recouvrit toute l’aventure d’Ysaline et du Dragon .

Un an après, Psychiatre apprit la mort d’Ysaline. Ce qui restait du Dragon, dans un der-nier sursaut, se rassembla, et ses têtes pleurèrent la mort d’Ysaline, bien que certaines, les “fortes têtes” – de celles qui ont toujours raison – assurèrent que cela ne pouvait finir autre-ment, et qu’elles l’avaient toujours pensé. Ce qui finalement ne donnait pas tout à fait tort à Robin-des-Bois.

De la Bretagne lointaine, vinrent des rumeurs affirmant que Robin-des-Bois avait été vu dans la région aux côtés d’Ysaline. Psychiatre, découragé, préféra n’en pas parler...

Même Ysaline morte, Pulsion-de-mort continuait ses maléfiques manigances... Enfin le Dragon obtint que Robin-des-Bois et Psychiatre viennent parler ensemble avec lui. C’est à cette occasion que Robin-des-Bois confessa son rôle dans la fuite d’Ysaline – mais nia lui avoir jamais rendu visite plus tard. Au moins chacun d’eux en cette occasion fit-il mine d’abandonner sa méfiance envers l’autre. Confronté à son échec, le Dragon allait-il vouloir trouver un bouc émissaire qui en serait responsable ?

Heureusement, il se souvint à temps de qui était son véritable ennemi : une fois de plus, Pulsion-de-mort avait triomphé en emportant Ysaline, mais le dragon comprit que lui-même était en train d’en être à son tour victime.

Et pour ne pas laisser Pulsion-de-mort rester seule maîtresse du terrain, le Dragon vou-lut au moins témoigner de ses maléfices.

Et c’est pourquoi il écrivit ce conte. [/quote]
iko
 
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Message par Quidam » 26 Fév 2005, 10:10

Merci pour ce beau texte Iko. Du coup, comme pour Leo l'autre jour, j'ai envie d'y apporter mon grain de sel comme infirmier aussi confronté à des histoires pas faciles...
Mais avant une précision : Canardos écrit :
[quote=" "]
et en plus, comme je lis mes interlocuteurs j'ai appris par le temoignage de J1V3 et de Quidam ,et par Iko qui a présenté le cas de Leo, qu'on ne faisait même pas suivre de psychanalyse au malade et qu'on s'en servait seulement pour permettre à l'équipe de soins d'évaluer l'évolution du patient....[/quote]
La psychanalyse pour Canardos c'est le patient payant allongé sur un divan et un psychanalyste dans son fauteuil qui l'écoute et il a raison parce que c'est le dispositif type que Freud à préconiser.
Mais l'histoire de Leo a montré que la psychanalyse pouvait être mise en oeuvre dans un dispositif différent mobilisant l'ensemble de l'institution (d'où son nom de psychothérapie institutionnelle). On voit bien à travers l'histoire de Leo qu'il s'agit de faire d'abord tout un boulot à partir de la vie quotidienne qui, peut-être a débouché un jour sur l'émergence d'une demande de psychothérapie. L'histoire ne le dit pas.
Mais la psychanalyse est intervenue aussi en amont, dans l'organisation. Ainsi c'est un lieu où la circulation est favorisée au maximum pour faciliter les "greffes de transfert" dont nous a parlé Wapi (ou iko). A comparer avec ce qui se passe dans les soigneries privées où le malade est invité... à rester dans sa chambre.


L'histoire d'Ysaline évoque l'usage des réunions. C'est important dans l'organisation. Comme infirmier on a besoin de sortie le nez du guidon (nous aussi on a quelque fois un petit vélo ;) ) pour prendre un peu de recul, évoquer ce qui se passe, réfléchir autour des passages à l'acte y compris les nôtres. Il s'agit pas tant "d'évaluer l'état du patient" que de faire parler les actes et les évènements pour redonner du sens. Ces moments de discussion collective nous aident à continuer de bosser. Ce dispositif est un variante de la psychanalyse plus exactement c'est l'adaptation de l'outil psychanalyse à des formes de pathologies dont la gravité ne permet pas la mise en oeuvre du dispositif classique ou le rend inéfficace.

D'ailleurs même un tel dispositif, qui paraît particulièrement adapté aux patients psychotiques peut ne pas marcher et c'est tout le mérite de l'histoire d'Ysaline de nous le montrer.
J'ai vraiment percuté sur le boulot de pusion de mort qui arrive à morceller le dragon à vingt têtes. Ca montre que l'addition des bonnes volontés ne suffit pas ppour garantir l'efficacité. On voit souvent ça à l'oeuvre dans la pratique. Même dans des équipes dont les membres partagent pourtant le souci permanent de rester centrer sur l'intêret du patient. Pulsion de mort ? Mais c'est bien sûr ! :huh1:
Quidam
 
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Message par Quidam » 26 Fév 2005, 12:18

Canardos écrit :
[quote=" "]
je comprend la technique, quidam, j'imagine aussi comment elle peut agir en recreant une famille tolerante autour du malade, lui permettant d'exprimer ses angoisses et d'essayer de les surmonter.....si tu appelles ça transfert, tout est transfert et toute relation affective est en elle meme soit soignante, soit pathogene...[/quote]

C'est cela sauf que l'équipe soignante n'a pas pour ambition de recréer une famille, il na manquerait plus que ça ! Non, on est plus modeste : Faire un lieu de vie suffisamment bon pour qu'il n'empêche pas le patient d'évoluer... Rien que ça, ça ne va déjà pas de soi....
Alors "tout est transfert" ? Oui, si c'est ta façon de dire que l'homme est avant tout un être de langage. Lacan avant toi a du dire un truc comme ça. Je me souviens qu'il dit de l'homme que c'est un "parlêtre." Ca c'est du Lacan pur jus ! ;)
Alors quid du transfert ?
Et bien c'est cette relation interpersonnelle qui se construit dans le cadre du soin psychique. Son importance particulière vient du fait qu'elle va concourir à rassembler ce qui est éparpillé.
Pour moi infirmier, le "bonjour" que je dis au malade en arrivant le matin n'a pas la même valeur thérapeutique selon que je travaille dans un service d'orthopédie ou dans un service de psychiatrie. Dans le premier cas l'oubli du "bonjour" ne risque pas de provoquer de retard au niveau de la fabrication du cal osseux qui va réparer la fracture (encore que ?) par contre en psychiatrie, c'est le B.A BA, la moindre des choses. J'écris tout ça et en même temps je me rends bien compte que c'est incompréhensible pour qui n'a pas approché ce qu'il peut en être de la folie. Mais peut-être qu'on aura sur le forum des témoignages de personne ayant vécu ce genre d'expérience... Qu'elles nous disent leur point de vue sur : "Comment ça marche, le transfert ?"
Quidam
 
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Message par Cyrano » 26 Fév 2005, 17:52

Bin, oui, sans appel, Canardos.
Dans le fil "Défense de la psychanalyse", ton message du 11 janvier 2005 à 09:42, était un tissus d'ignorance (au mieux), d'âneries inventées en toute conscience (au pire).
Tu allais chercher des interrogations sur la pulsion de mort en fouillant la notion de mort chez les animaux ou durant la guerre du feu. Ça prouvait, sans appel (je persiste), que tu ignorais tout de ce que recouvre l'idée de "pulsion de mort" dans la théorie de Freud. Sur les 12 lignes de ton message, pas une, rien ne concernait les notions de Freud. Je ne vais pas ré-écrire ma réponse. Il faudrait n'avoir jamais ouvert un livre traitant de la psychanalyse pour écrire ça. Dont'acte. Oui, c'est sans appel, tant pis.

Mais ça ne te démonte pas pour autant, tu veux faire appel… Ça en devient fascinant.
Comme on peut se demander quelle est cette psychanalyse que tu décris : un machin qui considère le développement de l'être humain comme le produit de «toutes les manifestations de l'interaction avec la société» mais qui nie «le rôle du milieu social.». Avec la société donc, mais pas le milieu social. Tu dois avoir tes propres définitions à toi.

Tiens, j'y repense, si tu veux t'occuper : tu peux me citer le texte signé Sigmund Freud où il parle de "Thanatos" ?… Tu dois l'avoir sous le coude pour te permettre de parler de cette notion ? Moi, je n'ai pas ce texte dans les quelques bouquins que j'ai. Cherche un peu...
Cyrano
 
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Message par Cyrano » 26 Fév 2005, 17:55

Tu commentes :
a écrit :Ecrit par : canardos  le vendredi 25 février 2005 à 21:58
[...] tres simple, cyrano, je voulais dire que la société ne se résumait pas à papa et maman et que la personnalité se forme autant avec les copains les profs, les educateurs(trices) des la creche et le jardin d'enfant....Freud a tout faux

C'est Sisyphe, causer psy avec toi :
à chaque fois tu ramènes le même refrain surréaliste. C'est comme pour les pulsions de vie, de mort, on te dis : non, ce n'est pas ça, toi, tu y reviens.
Avec qui donc dialogues tu ?
La dessus, pareil, tu n'arrives pas à comprendre la "mère" et le "père" (ou tu fais semblant…). En deux messages (le jeudi 17 février 2005 à 23:03 et le jeudi 17 février 2005 à 23:04) j'ai déjà expliqué ça, et y'avait pas que papa-maman.
Je l'ai déjà précisé : «Ne pas oublier que le mot "Mère" doit être pris au sens large : c'est la personne qui prodigue les soins et l'attention.», «Le Père (ou autre tiers)» (Iko ou Wapi l'ont répété dans un message).
Encore une fois, tu triches, oui (trouve un autre mot, je serai preneur : menterie, forfaiture, etc.) puisque tu inventes des théories qui n'existent pas pour mieux pontifier et caguer dessus.

Alors, Canardos, je te recopie encore une fois :
«la société ne se résumait pas à papa et maman et que la personnalité se forme autant avec les copains les profs, les educateurs(trices) des la creche et le jardin d'enfant....Freud a tout faux.»
Tout le monde qui lisez, avez bien retenu ce qui s'écrit là, juste au dessus, et que Canardos s'obstine à écrire d'un message l'autre ? Pasque je n'ai pas envie de recommencer.

Je vais citer Freud lui–même, dans "Nouvelles conférences sur la psychanalyse" (1932) :

«Le rôle joué plus tard par le surmoi incombe d'abord à une puissance extérieure, à l'autorité des parents. L'influence parentale s'exerce au moyen des témoignages de tendresse et des menaces de punition. [...]
Au cours du développement, le surmoi fait sienne également l'influence des personnes qui ont pu remplacer les parents : éducateurs, instituteurs, modèles idéaux.
»

T'as bien fait de faire appel, justement : nouvelle pelle. Tout faux, mon ami, tout faux, nul, ce ne sont jamais que tes mots.
Je m'excuse, oui, d'écrire ça, mais faut remettre les pendules à l'heure de temps en temps, et on ne m'a pas appris à débattre contre un mur qui n'est même pas dans le sujet – cette façon de faire pourrit les fils.
Cyrano
 
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