a écrit :LE 10 MARS
ÉDUCATION, RECHERCHE, SERVICES PUBLICS, PRIVÉ
TOUS ENSEMBLE DANS L'ACTION
Refus des suppressions de postes, abandon du projet de loi d'orientation sur l'école, du projet de LOP sur la recherche et l'innovation, exigence de négociations sur nos propositions pour un service public d’éducation qui assure la réussite de tous les jeunes, défense du pouvoir d'achat des actifs et des retraités, défense des statuts et des services publics, refus de l’allongement du temps de travail, refus des transferts de missions et de personnels,.…, les mobilisations se multiplient : elles manifestent une volonté croissante d’agir, de ne pas laisser passer de nouvelles régressions, de faire aboutir des revendications. Elles touchent les personnels de l’éducation, les fonctionnaires, les agents des services publics, les salariés du privé, les jeunes.
Le seule réponse du gouvernement à cette mobilisation massive a été l'affirmation qu'il poursuivrait la même politique ! Non seulement il ignore les revendications mais il avance des mesures qui constitueraient des régressions supplémentaires. .
La FSU se félicite des appels unitaires dans la fonction publique et l’éducation pour une nouvelle journée de mobilisation le 10 mars ; elle se félicite également de l’appel de la FCPE à une journée « Ecole morte » ce jour là. Cette journée doit être l’occasion d’une action d’ampleur associant salariés du public et du privé :
– parce que la remise en cause du code du travail et la remise en cause des statuts et des services publics sont les deux versants d'un même politique de régression sociale
– parce que la volonté de remise en cause des 35h et de dégradation supplémentaire des conditions de travail menace aussi bien le public que le privé
– parce que salariés du privé ou du public, actifs et retraités, voient leurs salaires et pensions stagner, leur pouvoir d'achat régresser alors que les profits des entreprises explosent
– parce que la lutte pour l'emploi et contre la précarité concerne tous les salariés et donc aussi l'emploi public.
– parce que des services publics partout performants, une école qui ait les moyens d'assurer la réussite de tous les jeunes sont des facteurs déterminants d'une politique de droits, de justice, de développement économique et social et de vitalité des territoires.
– parce que le gouvernement reste totalement sourd aux revendications salariales des fonctionnaires et au contraire, essaye de mettre en avant une refonte des statuts qui bouleverserait les principes de la fonction publique.
– parce qu’il programme pour 2006 de nouvelles suppressions de postes
– parce qu’en matière d’éducation, tout en faisant quelques concessions aux luttes que nous avons conduites, il avance à marches forcées dans les procédures de vote d’une loi que personnels, jeunes, parents contestent. Il n’apporte aucune réponse aux revendications qui se multiplient sur la carte scolaire. Il ne répond pas à l'urgence de transformer le système éducatif afin de faire réussir tous les élèves..
La FSU appelle les personnels de l’éducation et des services publics à participer massivement à la grève le 10 mars et à manifester pour leurs revendications :
a écrit :Journée du 10 mars : public-privé, tous ensemble
Toutes les confédérations syndicales appellent à une journée de grèves et de manifestations, dans le privé comme dans le public, le jeudi 10 mars. Même la CFDT après bien des tergiversations s’est ralliée, pour l’heure du bout des lèvres, à cette journée, la présence ce jour-là de la délégation olympique chargée d’étudier la candidature de Paris lui servant de prétexte à son peu d’empressement. En tout cas, tant mieux si de plus en plus de syndicats annoncent qu’ils participent à cette journée.
Les syndicats de cheminots, CGT, FO et Sud Rail, ont annoncé qu’ils déposaient un préavis de grève, ainsi que les syndicats CGT, FO, FSU, UNSA et CFTC de la Fonction publique. Les syndicats enseignants appellent aussi de leur côté, appuyés même par la principale fédération de parents d’élèves, la FCPE, qui veut faire du 10 mars une journée «école morte». Enfin, la CGT Métallurgie a indiqué s’être fixé comme objectif de faire descendre dans la rue 140000 métallos.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, déclarait lundi 21 février dans une interview au journal Libération: «Nous avons eu un réel succès le 5 février. (...) Nous avons un devoir de suite, en créant des moments de coordination aidant les salariés des entreprises à percevoir qu’ils ne sont pas seuls dans leur coin à agir ou à attendre des réponses à leurs revendications. La journée du 10 mars, avec arrêts de travail, va permettre de pousser plus fort.» C’est vrai, et il est heureux que les journées des 19 et 20 janvier et du 5 février ne soient pas restées sans lendemain. Mais on attend encore que les confédérations syndicales, y compris la CGT, expliquent à l’ensemble des travailleurs quel plan elles comptent mettre en œuvre pour faire céder un gouvernement et un patronat qui ne seront sensibles qu’à une épreuve de force. Il ne s’agit pas de répéter périodiquement, au coup par coup, des «journées d’action». Chacune ne peut avoir un sens que si elle est conçue comme une étape dans la mobilisation des travailleurs, qui leur redonne confiance en leurs propres forces. Le 10 mars doit être une étape dans cette direction, et ce serait aux dirigeants syndicaux, Thibault compris, de l’expliquer et d’en convaincre leurs militants et les travailleurs.
Mais, quoi qu’il en soit, il est bien sûr dans l’intérêt de tous les travailleurs que cette journée du 10 mars soit un succès. Les raisons de se mobiliser ce jour-là ne manquent pas. En ce qui concerne les salaires tout d’abord, cela fait des années que les salariés du privé comme du public voient leur pouvoir d’achat chuter. La revendication des salaires sera donc évidemment mise en avant. À titre d’exemple, la fédération CGT de la Métallurgie réclame une hausse de 8% des salaires. Le problème de l’emploi est une autre raison de se mobiliser. Les licenciements continuent de plus belle. La précarité explose, y compris dans le secteur public. Des emplois sont supprimés par milliers dans l’éducation, dans les hôpitaux et les transports, dans des secteurs pourtant utiles à la population. Enfin, les patrons cherchent à faire travailler plus, et gratuitement.
La journée du 10 mars sera une occasion d’affirmer que cette situation n’est pas une fatalité économique, car les patrons ont de l’argent, l’explosion des profits de la plupart des grandes entreprises, dont les médias ont fait l’étalage tout récemment, le prouve. Les patrons ont de quoi payer des augmentations de salaire. Ils ont de quoi embaucher, ce qui permettrait de répartir le travail entre tous, et ainsi de diminuer les cadences. Et de son côté le gouvernement aurait aussi de quoi embaucher dans les services publics, s’il ne consacrait pas une part énorme de son budget à financer des cadeaux de toute sorte au patronat.
Toutes ces revendications sont communes à l’ensemble des travailleurs, quelle que soit leur corporation, qu’ils soient du public ou du privé. Aussi il est dans l’intérêt de tous de faire la sourde oreille aux propos démagogiques qui visent à faire croire à l’existence d’une catégorie prétendument privilégiée de salariés, de balayer les divisions, entretenues par les syndicats eux-mêmes parfois, comme la CFDT qui parlait au départ de centrer la journée du 10 sur le privé, et de se retrouver ensemble dans les grèves et dans la rue.
La journée du 10 mars est une occasion de se montrer nombreux et unis, et ainsi de contribuer à redonner confiance aux travailleurs pour une véritable contre-offensive contre le patronat et le gouvernement. Il faut s’en saisir.
Aline RETESSE
(Crockette @ vendredi 25 février 2005 à 21:40 a écrit :Il y a encore quelques gens bien à la CFDT, mais la majorité des membres du bureau c'est qui : ce sont des personnes qui ont des ambitions, des carriéristes : ils visent des postes à la confédération européenne, ou alors ds les caisses paritaires, les Conseils économiques et sociaux régionaux, les cpam, la nvelle caisse de solidarité pour l'autonomie (la CNSA) , les mutuelles sociales agricoles,les conseils d'administration des sociétés hlm, etc
Bref les dirigeants de la cfdt se foutent des militants qui galèrent au quotidien ds leur boîte...La preuve Nicole est pdg d'une société européenne, Rémi Jouan va bientot intégrer un poste à haute responsabilité chez EDF...
Même le PS a divorcé avec la CFDT ! en se rapprochant de Bernard thibault qui lui se distancie des vrais communistes.
a écrit :On s'en fout de tout ça et on y va... le 10 mars
Et on fait tout ce que l'on peut pour etre le plus possible en grève et dans la rue.
Les dirigeants de la CFDT ne sont ni mieux ni moins bien que ceux de la CGT: de la meme façon ils occupent les fauteuils des CESR CPAM etc.. et sont à la recherche de postes qui pourraient leur avoir échappé.
Il n'y a pas "que quelques gens bien à la CFDT" il a des militants avec qui j'ai un peu discuté le 5 février et qui ne pas en accord(comme pas mal de militants CGT) avec ceux qui sont sensé les représenter confédéralemnt.
En gros on s'en fout des carrieristes, planqués ou tout ce que l'on veut dans les syndicats. Il y en a partout...Alors ne rentrons pas dans leur jeu en abondant en leur sens..et en entrant dans leur petits jeux...
La seule chose que nous ayons à faire c'est défendre nos idées.
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