soutien à Roland Veuillet

Message par Valiere » 27 Fév 2005, 18:49

Objet : Où en est - on ?


7 500 km en courant

pour protester contre

la répression anti-syndicale !

Le 10 ème Arbitrairathon interrompu

(963 km parcourus en dix jours) :

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A U J O U R D’ H U I, O U E N E S T – O N ?

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Roland VEUILLET, syndicaliste enseignant sanctionné injustement en 2003, vient d’ interrompre sa course à pieds, pour rejoindre son poste à Lyon, et assurer une permanence de sécurité du 23 au 27 février. Il reprendra dimanche 27, cet Arbitrairathon commencé le 13 février, en tournant autour du rectorat de Lyon, pour parcourir les 37 km manquants, et atteindre le total de 1000 km en 11 jours (soit une moyenne quotidienne près de 100 km). Il s’ agit de la dixième édition d’ une forme d’ action originale qui consiste à courir pour protester. Ainsi 7500 km auront été parcourus en une année et demi.

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Une action contre la répression anti-syndicale, anti-grève :

Par cette forme d’ action, Roland VEUILLET tient à montrer sa détermination à ne pas accepter une sanction dure et injustifiée. Il tient aussi à marquer son refus de la résignation que voudrait lui imposer cyniquement l’ Administration de l’ Education Nationale. En effet, en janvier 2 003, ce syndicaliste enseignant (C. P. E.), avait été suspendu de ses fonctions alors qu’ il était en grève depuis trois semaines, avec les surveillants du Gard. Puis, le Recteur Marrois l’ avait traduit en Conseil de Discipline, en avril, au début du Grand Mouvement contre la décentralisation, contre la suppression des retraites. Enfin Roland avait été muté de Nîmes à Lyon (300 km) au moment où les enseignants envisageaient le blocage du bac, en juin de la même année.

Comme on le constate, la procédure disciplinaire engagée contre lui remplissait surtout un objectif anti-syndical et anti-grève : Dans un premier temps, une suspension inopinée est prononcée pour briser brutalement une grève par intimidation. Puis dans un deuxième temps un Conseil de Discipline est réuni à la va vite (dossier vide et faux témoignages), pour dissuader les personnels de s’ engager dans la grève qui commence. Dans un troisième temps, une sanction très dure avec application immédiate est imposée, pour faire peur aux enseignants qui veulent lancer des actions radicales (le bac).

Par ses nombreuses courses à pieds, Roland a tenu à ne pas faire oublier cette triste réalité de l’ arbitraire, maquillée par une cabale grotesque. Et en bout de course, il vient d’ être officiellement rétabli dans son honneur par le Conseil Supérieur de la Fonction Publique (C. S. F. P.), le 25 janvier 2005.

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Le ministère fait la sourde oreille :

En effet, le C. S. F. P. réuni récemment pour étudier cette affaire, s’ est prononcé sans ambiguïté pour l’ annulation de cette sanction, car les motifs retenus ne sont pas établis. Cette décision catégorique émise par la plus Haute Instance de la Fonction Publique confirme qu’ il s’agit bien d’ une cabale fabriquée de toutes pièces pour masquer un acte de répression anti-syndicale. Cependant le ministère de l’Education Nationale refuse toujours de revenir sur cette sanction : Il maintient Roland à Lyon.

Visiblement un quarteron de hauts fonctionnaires de l’ E. N., pris en flagrant délit de mensonges et d’ abus de pouvoir, s’obstinent dans la vindicte. Depuis le début, ils cautionnent systématiquement la cabale montée par un Proviseur et un Recteur ambitieux (hommes de « Goche » montrant à la Droite qu’ ils sont disponibles… par l’ exécution de basses besognes). Depuis le début ils refusent de prendre en compte les graves irrégularités de procédures (faux en écritures), et les remarques sur l’ inconsistance du dossier (témoignages de complaisance incohérents, rédigés par des comparses).

Ces mêmes hauts fonctionnaires de l’ E. N. prétendent maintenant ne pas connaître l’ Avis du C. S. F. P. qui les désavoue, alors qu’ un des leurs a assisté à tous les travaux de l’ Instance Suprême de la Fonction Publique, en plaidant de façon très offensive contre Roland. Aujourd’hui, ils réagissent par l’inertie pour empêcher une décision rapide, et ils organisent de la confusion pour paralyser une éventuelle décision positive du Ministre. Ainsi, ces messieurs imposent au syndicaliste injustement sanctionné depuis deux ans, de reprendre son service à Lyon, pour le troisième trimestre.

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Roland Veuillet poursuit le combat :

Depuis deux ans, Roland se bat pour protester contre cette sanction infondée qui le frappe sauvagement. Depuis deux ans il dénonce le caractère arbitraire et anti-syndical de cette mesure disciplinaire inique. Depuis deux ans, il se bat avec détermination pour la faire annuler. A présent il exige l’ application de l’ AVIS du C. S. F. P. Il exige aussi la mise en place d’ une véritable Enquête Administrative pour que soit connue la vérité sur cette cabale, et que les auteurs soient sanctionnés. Les organisations syndicales ont demandé audience à François FILLON en personne, pour obtenir la même chose.
Valiere
 
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Message par Valiere » 17 Avr 2005, 17:18


Objet : Fillon refuse l' Avis du CSFP
FILLON refuse l’ AVIS du C. S. F. P. (*) !

(*Conseil Supérieur de la Fonction Publique)
[b]Fillon ne respecte pas la loi [/b]Le Ministre de l’ Education Nationale vient de faire savoir qu’ il refuse d’ appliquer l’ Avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique qui s’ est prononcé le 25 janvier 2005 pour l’ annulation de toute forme de sanction contre Roland VEUILLET, " car les faits reprochés ne sont pas établis ".
Ce syndicaliste enseignant a été muté d’ office de Nîmes à Lyon en 2 003 pour " avoir créer des dysfonctionnements dans son lycée et pour avoir mis en danger la sécurité des élèves ". En fait l’ administration a voulu sanctionner sa participation active à la grève reconductible des surveillants en janvier de cette année là, et surtout sanctionner durement son intervention pour empêcher le remplacement des grévistes par des personnels précaires (il a permis à la grève de se poursuivre…).
Pour justifier cet acharnement dans le maintientd’ une sanction arbitraire, malgré l’ AVIS du CSFP, le ministère a eu recours à un artifice grotesque : Le Médiateur de l’ E. N. Monsieur Jacky SIMON initialement chargé en septembre 2 004 d’ une mission de conciliation, change subitement de rôle le 25 janvier 2005 (bizarre non !), et se transforme en Procureur. Ainsi, cet ancien Directeur des personnels ayant largement dépassé l’ age de la retraite (70 ans) retrouve une jeunesse en se positionnant comme un Inspecteur Général chargé d’ une enquête contre un personnel qu’ il doit descendre. Les sourires se transforment en rictus et propos cassants, et ses recherches sont conduites de façon partielle et partiale contre Roland. Son travail a consisté exclusivement à glaner de ici ou là les moindres éléments qui pourraient un tant soit peu être retenus à charge et à ignorer tout ce qui démontre les fautes graves de l’ Administration.
Mais cette manœuvre grossière et indigne ne change rien, car le Rapport SIMON n’ apporte aucun élément nouveau dans le dossier. Dossier qui a été minutieusement été étudié par le C. S. F. P. avant d’ être rejeté. Ainsi, le Ministre se permet d’opposer à un AVIS de la plus Haute Instance de la Fonction Publique, présidée par des Magistrats du Conseil d’ Etat, l’ opinion d’ une personne, plus que contestable. Cette mauvaise fois évidente à reconnaître ses torts, révèle un véritable acharnement à maintenir une sanction arbitraire, ce qui confirme le caractère anti-syndical de cette procédure disciplinaire prononcée contre un militant actif.

En agissant ainsi, le ministère prend une très lourde responsabilité dont il devra assumer les très graves conséquences. En attendant, Roland ne renonce pas et réaffirme sa détermination à faire annuler cette sanction. Il exige l’ application de l’ AVIS du CSFP : Annulation de la sanction et réintégration au lycée Dhuoda de Nîmes, indemnisation des préjudices et, une VERITABLE Enquête Administrative.

Le 17 avril il engagera le 11ème ARBITRAIRATHON de 1 000Km séparant Lyon de Brest.

Il commencera ce nouveau Raid contre la répression en participant à partir de 9 h. au Marathon de Lyon (42 kms) et poursuivra sa course à partir de 13 h sur la route de Villefranche sur Saone (40 km).





Valiere
 
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Message par Valiere » 23 Avr 2005, 22:12

Objet : Chez G. SAND : l' Arbitrairathon !




COMMUNIQUE DE PRESSE



Pour l’application de l’Avis du C.S.F.P.(*)




Le Ministère de l’Education Nationale refuse d’appliquer l’Avis du (*) Conseil Supérieur de la Fonction Publique rendu le 25 janvier 2005.



Il maintient arbitrairement une mesure de répression anti-syndicale contre un enseignant gréviste en 2003.



Pour protester contre cette décision inique, véritable déni de réalité, et pour exiger l’annulation de cette sanction inique, Roland VEUILLET a entrepris




un 11 ème Arbitrairathon de 1000 Km



en courant de LYON à BREST.




Parti de Lyon le 17 avril il a rejoint Villefranche, puis Roanne le 18, Vichy le 19, Montluçon le 20, La Chatre le 21, et Chateauroux le 22, soit un total de 350 km.

Aujourd’hui cinquième étape : Chatauroux/Loches.

Copie du recours envoyé ce jour à François FILLON :
Monsieur Roland VEUILLET

Conseiller Principal d’Education

Lycée Jean Perrin

69009 LYON

à Monsieur François FILLON,

Ministre de l’Education Nationale

Objet : Recours gracieux.

Monsieur le Ministre,

Le Directeur des Personnels Enseignants, M. DUWOYE, vient de me faire savoir, par un courrier daté du 14 avril 2005, que votre ministère s’oppose à l’application de l’avis rendu le 25 janvier 2005 par la commission de recours du Conseil Supérieur de la Fonction Publique. Pour justifier cette décision, M.DUWOYE s’appuie sur le rapport de M. Jacky SIMON, Médiateur de l’Education Nationale.
Par courriers, j’ai contesté l’intégralité de ce rapport, sur la forme et le fond. En outre il est important de noter que le Médiateur ne fournit aucun élément nouveau à l’argumentation développée à mon encontre par votre administration devant le C.S.F.P. .Or cette argumentation a été rejetée par la commission de recours du C.S.F.P. Le travail de Monsieur SIMON est une réécriture de ce qui a déjà été dit, et examiné ; en conclusion, le Médiateur donne son opinion. Peut-on opposer le point de vue de cette seule personne à une délibération collective de la plus haute instance de la Fonction Publique, présidée par des magistrats du Conseil d’Etat ? Je ne le pense pas.
C’est pourquoi je vous demande de prononcer l’annulation de cette décision du 14 avril 2005, et en conséquence je vous demande également de faire appliquer l’avis rendu le 25 janvier 2005 par la commission de recours du C.S.F.P., c’est-à-dire l’annulation de la sanction dont je suis l’objet depuis juin 2003
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes salutations respectueuses.
Lyon le 21 avril 2005
Roland VEUILLET


INFOS en LIGNE:

-http://www.roland-veuillet.ouvaton.org

-http://www.persowanadoo.fr/sudeduc30

Contact : 06 19 68 30 94,veuillet.roland@laposte.net



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