par bennie » 29 Avr 2005, 10:07
Personnellement, j'ai lu les classiques du marxisme (hormis quelques livres assez simples) assez tardivement. J'ai lu beaucoup de romans, par périodes historiques et pays, je me faisais une "culture", on discutait bcp, seulement ensuite, j'ai lu les livres théoriques, qui étaient alors abordables.
Je préfère tjrs filer des romans plutôt que des livres théoriques aux gens.
De plus, il me semble que ça évite d'être caricatural dans les discussions et de radoter, de toujours citer les "grands".
Je ne cite quasiment jamais les "grands", je raconte des romans, on en discute, on parle d'actualité, c'est très sympa, naturel, et parfois, quand je le sens ou qu'il y a une demande, j'essaye d'expliquer que derrière tout ce qu'on discute, il y a des idées,...
Par exemple, avant de parler de Marx avec un ami (sa vie, son époque, et surtout sa révolte...avant ses théories), je lui avais prété un roman dans lequel un personnage découvre les idées de Marx. C'est un livre sur la famine d'Irlande, donc alors que Marx n'est pas encore très connu.
C'est passé tout seul. On aura d'autres occasions pour discuter d'autres aspects du Marxisme, je ne me vois pas lui filer des pavés théoriques pour le moment...mais à l'aide de films, de romans...on peut se faire une culture et aborder des sujets importants, faire passer des idées, de façon naturelle sans gaver ni passer pour un fanatique ou un intello chiant! Certains en redemandent! :w00t:
NB
L'adieu au Connemara / Hervé Jaouen. - Paris : Presses de la Cité, 2003. - 363 p. ; 24 cm. - (Sud lointain).
ISBN 2-258-05869-4
NOTE DE L'ÉDITEUR : 1846-1847, la Grande Famine frappe l'Irlande. Le pays, aux mains des Anglais, est réduit à la misère et pleure plus d'un million de victimes.
Josephine Maloney, dix-huit ans, est l'unique survivante d'une famille de métayers du comté de Mayo. À l'hospice de Ballinrobe, la jeune fille rencontre William Benson, héritier d'une lignée de landlords. Révolté par le sort des Irlandais, il veut en témoigner et faire le récit de son voyage vers l'Amérique avec les émigrants. Benson propose à Josephine de l'accompagner. Elle a tout perdu. Pourquoi ne pas tenter l'aventure ?
Portés par un profond attachement mutuel, William et Josephine vont traverser les pires épreuves. Rien ne leur sera épargné. Parviendront-ils sains et saufs sur les rives du Saint-Laurent, atteindront-ils ce Canada tant espéré, dernier refuge et ultime espoir pour les âmes malmenées ?