a écrit :
... là, par contre, pas d'ac : le principe d'équivalence impose, d'une façon très générale, une théorie métrique de la gravitation (qui peut a priori être autre que la relativité générale... et c'est en ce sens que le décalage spectral gravitationnel n'est pas un test de la relativité générale ; c'est par contre un test du principe d'équivalence).
Tu as raison. J'ai parlé à tort dans ce paragraphe du décalage vers le rouge, en pensant à la déviation des rayons, qui elle, n'est pas uniquement conséquence du principe d'équivalence.
a écrit :
Là où l'explication de 1911 ne suffisait pas, c'est que, tout en posant le principe d'équivalence, Einstein n'en tirait pas encore toutes les conséquences dans un modèle cohérent... d'où d'ailleurs le problème du facteur 2 mentionné plus haut, facteur qui manque dans le résultat publié par Einstein en 1911 !
D'accord, on peut dire ça comme ça. Je disais plutôt: tout en posant le principe d'équivalence, Einstein ne le replaçait pas (encore) dans un modèle cohérent. Parce que, comme tu l'as déjà souligné implicitement, le principe d'équivalence n'implique pas la relativité générale (les autres théories à métriques gravitationnelles le contiennent aussi...). Il y a seulement que la relativité restreinte est insuffisante pour le contenir.
a écrit :a écrit :
J'en suis d'ailleurs maintenant à me demander s'il y a même besoin du principe d'équivalence pour obtenir le décalage en relativité générale. Mais j'ai la flemme de vérifier...
... là, je ne comprends pas bien le problème : dès que tu as un espace-temps avec une métrique, tu obtiens un décalage spectral (à moins d'un espace partout uniformément plat !) Or le principe d'équivalence est à la base des théories métriques de la gravitation, et, par construction, la relativité générale "implique" (ou contient) le principe d'équivalence !
Oui, bien sûr. C'est juste une question de forme que je me posais. Une fois qu'on a la métrique, on peut raisonner/calculer uniquement avec celle-ci...