(Caupo @ samedi 8 mars 2003 à 21:02 a écrit :Quel différence!
Oui, je ne te le fais pas dire... :halalala:
a écrit :La cathastrophe des licenciements
Chirac s'oppose a Bush sur la question de la guerre, non pas au nom des intérets des peuples, mais parce que les intérets de la bourgeoisie française ne sont pas celui de l'administration étatunienne. Plus, cette nouvelle stature internationnale de chirac lui permet, en fait, de couvir une attaque en régle contre les droits et les acquis sociaux. Retraites, licenciements, attaques contre la sécurité sociale, c'est une véritable guerre sociale qui est déclarée
Chez alcatel, daewoo, Mataleurop, Act, Arcelor, Giat; Matra, France Télécom et bien d'autres, c'est avec une brutalité jamais vu que les patrons ferment les usines et jettent les salariés a la rue, comme s'ils étaient des objets usés et non des êtres humains Des la suppression d'une série de dispositions de la loi de modernisation sociale par la majorité sociale a l'assemblée nationale, les patrons et directions d'entreprises se sont déchainées les annonces de plan de licenciement tombent chaque jour Auparavent on parlait de "plan sociaux" souvent peu efficaces A peine un tiers des salariés retrouvaient du travail dans les cellules de reclassement Mais meme ça, le patronat n'en veux plus : pas de protection légale, pas de loi ! Quand a ce gouvernement, il se désole du malheur des salariés licenciés mais sa politique encourage les patrons "voyous" ou pas. Lorsqu'il y a une cathastrophe naturelle, on proclame l'état d'urgence ! Face a la cathastrophe des licenciements, il faut déclarer l'état d'urgence sociale ! Il faut interdir les licenciements collectifs ! L'ensemble du monde du travail doit dresser un mur de solidarité autour des salariés licenciés En juin 2001, les salariés de lu-danone avait pris l'initiative d'une coordination des entreprises en butte aux licenciements pour une manifestation nationale contre les licenciements Cette idées a depuis fait son chemin dans la conscience de milliers de syndicalistes Aujourd'hui avvec Metaleurop, ACT et bien d'autres entreprises de nouvelles réunion de salariés licienciés appellent a la mobilisation unitaire, notemment le 21 mars ! Il faut répondre présent !
a écrit :" Patrons voyous ", gouvernement à leur service
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Il n'y a pas si longtemps, le chef du gouvernement faisait mine de s'indigner du comportement des " patrons voyous " à propos de la manière dont la direction du groupe Metaleurop avait décidé de fermer sa filiale de Noyelles-Godault, en jetant son personnel comme on jette des kleenex usagés. Mais depuis, qu'ont donc fait Chirac et Raffarin pour remédier à cette situation ? Rien.
Fermetures d'entreprises et plans de " réorganisation ", c'est-à-dire de licenciements, continuent au contraire à se succéder régulièrement. Après Daewoo et Arcelor, en Lorraine, ACT à Angers, Péchiney a annoncé la suppression de 600 emplois, dont 268 pour le seul département de l'Ariège. La Banque de France, quant à elle, envisage la fermeture de 149 succursales, et la suppression de 3200 emplois dans les années qui viennent. A ce rythme-là, la remontée du chômage, déjà notable en 2002, risque de s'accélérer encore dans les prochains mois.
Bien sûr, à chaque fois qu'une entreprise ferme ses portes, on nous parle de reclassement du personnel. Mais l'exemple d'Air Lib montre quel crédit on peut faire à ces beaux discours. Quand le groupe Marine-Wendel (celui du président du Medef, Seillière) s'est retiré d'Air Liberté, il y a deux ans, le gouvernement de l'époque, la droite, les commentateurs économiques, s'étaient félicités de ce qu'un plan de sauvetage de la compagnie avait été trouvé, avec la création d'Air Lib. Des centaines d'emplois avaient été supprimés, mais les défenseurs du système capitaliste se félicitaient tous qu'une partie du personnel gardait son travail. Aujourd'hui, alors qu'Air Lib, déjà interdit de voler, vit vraisemblablement ses derniers jours, et que les 3 200 salariés d'Air Lib sont menacés de licenciement, ces gens-là sont bien plus discrets. Raffarin a certes invité les PDG d'Air France et de la SNCF à recruter parmi le personnel d'Air Lib, mais la seule chose qui intéresse visiblement Air France, et d'autres compagnies de transport aérien dans cette affaire, est de mettre la main sur les créneaux horaires dont disposait la société moribonde à Orly.
Air Lib est la preuve même que les promesses sur des " mesures de reclassement " relèvent le plus souvent de l'abus de confiance, et ne visent qu'à endormir les salariés.
Raffarin peut toujours faire mine de se fâcher contre les " patrons voyous ", ceux qui ne respectent pas les règles pour licencier. Mais les patrons qui jettent dans les " règles " des milliers de salariés à la rue, après avoir bâti leur fortune sur le travail et sur la sueur de ces travailleurs, sont tout aussi voyous, comme ce gouvernement qui est à leur service.
La preuve que le gouvernement ne défend que les intérêts du grand capital est que les seules mesures concrètes annoncées ces jours derniers par Raffarin pour lutter contre le chômage, ont été l'annonce d'une diminution de l'impôt sur la fortune et la création de nouvelles " zones franches ", avec des exonérations d'impôts et de charges sociales à la clé pour les entreprises qui s'y installeraient. Comme toujours le gouvernement a justifié ces cadeaux faits au grand patronat avec l'éternel discours sur le fait que cela favoriserait la création d'emplois. Mais comme toujours aussi, les patrons empocheront les cadeaux, qui viendront grossir leurs bénéfices, et n'embaucheront que si cela doit leur permettre d'augmenter leurs bénéfices.
La politique de ce gouvernement, comme de ceux qui l'ont précédé, ne vise qu'à favoriser les plus riches. Il laisse se dégrader chaque jour davantage les services publics, en ne créant pas les innombrables emplois qui manquent dans les hôpitaux, dans l'enseignement, dans les transports. Il vient honteusement de décider de rogner sur le budget destiné à aider au maintien des personnes âgées à domicile. Les fonds de l'État, il préfère les utiliser à offrir subventions et allégements d'impôts et de charges sociales aux entreprises.
Pour que cela change, il faudra que la classe ouvrière montre sa colère et sa détermination dans les entreprises et dans la rue.
Arlette LAGUILLER
a écrit :evidemment, vous sortez des édito vieux comme pas possible ! c'est normal : les militants de lo sont souvent a la traine du monde réel...
donc voila l'édito de rouge
QUOTE
La cathastrophe des licenciements
Chirac s'oppose a Bush sur la question de la guerre, non pas au nom des intérets des peuples, mais parce que les intérets de la bourgeoisie française ne sont pas celui de l'administration étatunienne. Plus, cette nouvelle stature internationnale de chirac lui permet, en fait, de couvir une attaque en régle contre les droits et les acquis sociaux. Retraites, licenciements, attaques contre la sécurité sociale, c'est une véritable guerre sociale qui est déclarée
Chez alcatel, daewoo, Mataleurop, Act, Arcelor, Giat; Matra, France Télécom et bien d'autres, c'est avec une brutalité jamais vu que les patrons ferment les usines et jettent les salariés a la rue, comme s'ils étaient des objets usés et non des êtres humains Des la suppression d'une série de dispositions de la loi de modernisation sociale par la majorité sociale a l'assemblée nationale, les patrons et directions d'entreprises se sont déchainées les annonces de plan de licenciement tombent chaque jour Auparavent on parlait de "plan sociaux" souvent peu efficaces A peine un tiers des salariés retrouvaient du travail dans les cellules de reclassement Mais meme ça, le patronat n'en veux plus : pas de protection légale, pas de loi ! Quand a ce gouvernement, il se désole du malheur des salariés licenciés mais sa politique encourage les patrons "voyous" ou pas. Lorsqu'il y a une cathastrophe naturelle, on proclame l'état d'urgence ! Face a la cathastrophe des licenciements, il faut déclarer l'état d'urgence sociale ! Il faut interdir les licenciements collectifs ! L'ensemble du monde du travail doit dresser un mur de solidarité autour des salariés licenciés En juin 2001, les salariés de lu-danone avait pris l'initiative d'une coordination des entreprises en butte aux licenciements pour une manifestation nationale contre les licenciements Cette idées a depuis fait son chemin dans la conscience de milliers de syndicalistes Aujourd'hui avvec Metaleurop, ACT et bien d'autres entreprises de nouvelles réunion de salariés licienciés appellent a la mobilisation unitaire, notemment le 21 mars ! Il faut répondre présent !
(Caupo @ samedi 8 mars 2003 à 21:51 a écrit :a écrit :Dans les quelques jours qui viennent, tout doit être mis en oeuvre pour faire prévaloir le droit et la justice sur la loi du plus fort. Le 5 mars sera ici l'occasion d'une nouvelle journée unitaire de manifestations, en écho à l'appel à la grève des campus d'outre-Atlantique et à la mobilisation qui se prépare sur les lycées et les facultés de l'Hexagone. A chacune et à chacun de répondre présent. Pour conjurer une catastrophe annoncée et pour exiger de nos propres gouvernants qu'ils utilisent tous les moyens à leur disposition pour s'opposer à la volonté belliqueuse de Washington. Y compris par l'utilisation du droit de veto français au Conseil de sécurité de l'ONU !
Christian Picquet.
Je ne sais pas quoi dire, mais Louis me doit une explication. Comment peut-on sortir une prose pareille dans un journal de la LCR?.
Faire prévaloir "le droit et la justice" (plus des classes sociales?) en démandant à "nos propres gouvernants" (quel prose d'esclave!) d'opposer le "droit du veto français" au Conseil de Sécurité de l'ONU....
C'est aussi bon que la prose de la Buffet et d'Hollande.
Villepin fait mieux et moins hypocrite dans le genre. Il n'a jamais pretendu qu'on pouvait frener la guerre, seulement d'empecher qu'elle se fasse avec l'aval de l'ONU, et pour defendre cet instrument politique des impérialistes. C'est sur Chirac que Piquet (je n'ose pas dire la LCR) met sa confiance?
Je vous met en démeure d'expulser ce Piquet planté dans le dos des travailleurs plus vite que ça! Ici on ne peut pas parler de "dérive de la LCR", c'est carrément passage au camp de la bourgeoisie tout court!
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