L'homéopathie pas plus efficace qu'un placebo

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Gaby » 03 Oct 2005, 01:22

(Caupo @ dimanche 2 octobre 2005 à 19:36 a écrit : Pour ne pas parler de toute la "pharmacopée" des grandes-mères, des amis, du vox-populi. Je crois n'avoir jamais été chez un médecin sauf contraint et forcé (à l'article mortis) et avoir vecu 30 ans sans cela. Sauf le dentiste, et cela parce que ça fait mal les dents.

Dr Caupo pratique l'individualisme méthodologique, partant de son exemple béni des dieux pour l'étendre au reste de la population.
Non sérieux, t'as bien de la chance ! Parce que pour le nombre de fractures, entorses, infections, allergies, migraines récalcitrantes, lésions et j'en passe, que j'ai eu... J'aurais bien été content d'avoir pu me passer des services de la médecine !
La saillie est amusante, mais la recette de grand-mère pauvre ou "l'éducation sanitaire" peut sans doute prévenir quelques broutilles qui ne sont ni virales ni accidentelles, mais alors pour arriver à un chiffre de 50%, faut être sacrément culloté ou couillu...
Gaby
 
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Message par titi » 03 Oct 2005, 07:56

le chiffre de 50% est sans doute une boutade
et surtout, je pense que le camarade veut dire "50% des prescriptions" et pas 50% des consultations

la différence est importante : on peut (et on doit) éduquer à dire/écouter "vous n'avez rien de grave, ça va guérir tout seul, je ne vous prescris rien"

mais on devrait aussi généraliser les dépistages de maladies graves, les rendre aussi fréquents que nécéssaires
et on devrait rendre la consultation chez le médecin totalement gratuite, pour que, en cas de doute sur une possible maladie, il n'y ait pas de frein financier à le faire vérifier
titi
 
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Message par iko » 03 Oct 2005, 09:25

à ma phrase
a écrit :On peut estimer à plus de 50% des actes d'un médecin généraliste qui n'auraient pas lieu si il y avait une éducation sanitaire de la population digne de ce nom.


des camarades ont répondu :

Gabi
a écrit :pour arriver à un chiffre de 50%, faut être sacrément culloté ou couillu...


Titi
a écrit :le chiffre de 50% est sans doute une boutade
et surtout, je pense que le camarade veut dire "50% des prescriptions" et pas 50% des consultations


Je veux bien dire 50% des consultations.
Ceci ne veut pas dire que je suis un relativiste, que toutes les médecines, la scientifique et celle de nos aïeuls, se valent, et encore moins qu’il y a trop de médecins..

J’ai eu ce chiffre auprès d’un vieil ami médecin généraliste en lui demandant quel pourcentage de son travail repose sur la prescription d’une ordonnance toute faite pour une maladie intercurrente que tout un chacun pourrait diagnostiquer. Et j’ai bien insisté pour qu’il ne gonfle pas le chiffre.

Par exemple, devant une grippe ou une bronchite, le médecin donne des médicaments de confort (qui ne sont pas des placebo) et s’inquiète si la guérison tarde à venir.

Si on mettait à l’ordre du jour la remise en question de la division du travail, une immense partie des consultations médicales pourrait se passer du personnage du médecin proprement dit. Ce dernier pourrait au contraire se focaliser sur les actes de prévention, dépistage, complications. Il ne faut par exemple pas longtemps pour aprendre à faire une oscultation pulmonaire et reconnaître la différence entre une respiration normale d'une pathologique.

Je le répète, je tiens ces propos sur un forum de marxistes révolutionnaires. Donc loin de moi de sous-entendre qu’on a bien assez de médecins. Je tiens juste à dire que la faculté aime avoir des patients totalement incultes et dépendant du Personnage du Médecin, également notable local. Et c’est ce statut de notable à qui l’on confie sa vie qui participe, entre autre chose, à l’importance de l’effet placebo.

Un tout petit exemple : les ophtalmos se sont appropriés les consultations pour prescription de lunettes alors que tout bon opticien bien formé est capable d’en faire autant. En revanche, quand on a un vrai problème à l’œil, impossible de voir un ophtalmo en urgence vu que leur fond de commerce leur suffit largement pour (bien) vivre. Et rien n’empêcherait au contraire de faire des campagnes prévention des hypertensions oculaires ou autres…

Pourquoi veut-on que les fonctions de l’Etat soient partagées par le plus grand nombre et ne peut-on imaginer que les fonctions thérapeutiques puissent l’être tout autant ? Sauf que le dépérissement de l’Etat sera plus radical que le dépérissement de la fonction médicale.
iko
 
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Message par Cyrano » 03 Oct 2005, 10:12

Une précision :
Dans mon message du samedi 1 octobre 2005 à 14:47, je parlais de l'effet placebo qui est un effet relationnel, etc. Je m'aperçois que y'a une ligne terminale que j'ai oublié de copier-coller depuis le Word où je prépare mes messages (oui, je suis un laborieux de le réflexion…)
Ce message regroupait des définitions picorées dans un texte de Martin Winckler.

Bientôt, il n'y aura plus que Logan qui s'obstine à ne pas vouloir voir… Je ne sais pas pour quelle raison, je m'en moque :
Logan : «Les liens que j'ai mis montrent des médecins parlant de l'effet placebo sans évoquer le moins du monde la relation patient-malade
«Sans évoquer le moins du monde»… atteindre un tel niveau de dénie, c'est un métier.

On pourrait alors repartir dans un débat genre psy – ça ira comme ça, à l'impossible nul n'est tenu. Après tout, je vais écrire comme Logan : «Chacun pourra se faire sa propre idée» en consultant les textes cités. Car il y aussi ceux qui n'écrivent pas et qui lisent.
Je vais citer quelques parties du texte de Martin Winckler où j'avais pioché. Y'a rien à jeter. Les majuscules, les italiques sont de lui, et les textes soulignés en gras sont aussi de lui (ce ne sont pas des sous-titres que je rajoute).
Il répond à une personne qui trouvait que ça y allait un peu fort contre l'homéopathie…

a écrit :[...] L’effet placebo est RE-LA-TION-NEL et il marche avec les enfants de 18 mois (et moins - croyez en mon expérience de père de 6 enfants...), comme il agit avec les animaux, comme il agissait avec le jeune patient handicapé cérébral profond, muet et aveugle, que je suivais quand j’étais médecin de campagne et qui, quand il était malade et agité se calmait dès que je lui parlais parce qu’il sentait que sa mère était rassurée par ma présence... Et rien que le fait de le calmer faisait baisser sa température...
Chaque fois qu’il y a une relation de soin, il y de l’effet placebo.
Et l’effet placebo agissait SUR MOI, lorsque j’avais des angines, jeune adulte, et que je prenais les comprimés antibiotiques que me donnait mon père autrefois : j’étais soulagé en 10 minutes, alors que les comprimés, je le savais, n’avaient pas encore été dissous dans mon estomac.
Et l’effet placebo agit souvent lorsque j’examine un enfant ou un adulte qui a mal au ventre, et qu’il se relève en me disant qu’il se sent déjà mieux une fois que je lui ai expliqué d’où vient sa douleur ; et il agit ainsi très souvent, sans même que j’aie à prescrire quoi que ce soit.
L’effet placebo est véhiculé par la relation - la voix, les mots, les gestes, les attitudes, l’écoute, la présence.
Alors bien sûr que ça marche sur les enfants au stade pré-verbal, et sur les animaux. Et vous n’avez qu’à interroger les vétérinaires pour le savoir. Ils voient très bien que souvent, lorsque le propriétaire d’un animal est rassuré, l’animal va mieux. Avant même qu’il ait pris le traitement - homéopathique ou non.
L’effet placebo, c’est l’effet-médecin, c’est la forme la plus pure, la plus douce de soin. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire d’être médecin pour le véhiculer. Il faut seulement avoir une attitude de soignant, un désir de soigner. C’est un effet qui repose sur la qualité des échanges, ça n’est pas verbal ou intellectuel, c’est re-la-tion-nel... [...]
Oui, beaucoup d’homéopathes sont doués de cet effet-médecin, car souvent ce sont des praticiens qui ont pour désir de ne pas faire de mal... – c’est pour ça qu’ils ont choisi l’homéopathie.
[...] je ne "m’acharne" pas contre l’homéopathie, je dis simplement que l’homéopathie est dotée d’un effet placebo.
L’effet placebo est puissant
L’effet placebo est puissant - plus puissant, quand il est véhiculé par un bon praticien homéopathe, que celui d’un antalgique "efficace" mal prescrit par un mauvais médecin. (L’effet nocebo, ça existe aussi...)
Mais il ne faut pas y voir autre chose que ça, pour une simple raison : diaboliser ou surdiviniser une forme de traitement (l’homéopathie ou l’allopathie), c’est la même chose ; c’est remplacer la raison par la foi.

Diaboliser à l'excès ou surdiviniser, les deux bouts d'un même bâton… Et si le débat "tourne en sucette", pour reprendre l'expression de Bertrand, ce n'est pas parce que on a des partisans de l'homéopathie, non, c'est qu'on se coltine l'autre bout du bâton.
On continue un peu dans le texte de Martin Winckler qui prend soin de distinguer une formation scientifique du scientisme. Aucune allusion.
a écrit :Vision idéologique, réalité scientifique
Alors que ma formation scientifique (mais ni scientiste, ni dogmatique, je crois l’avoir montré à de nombreuses reprises...) me dit que l’homéopathie est dotée d’un effet placebo et non d’un effet pharmacologique mesurable - je serais malhonnête si je prétendais que ça n’a aucune importance pour moi. Si je me taisais, si je me contentais de dire : «Après tout, ils peuvent croire ce qu’ils veulent, l’essentiel, c’est qu’ils y croient», ce serait manquer de respect à ceux qui me lisent. [...]
Oui, vous pouvez croire ce que vous voulez, et vous avez le droit d’utiliser l’homéopathie, mais il est important que moi, je puisse dire que je ne pense pas les mêmes choses. Car ce n’est pas ce que je crois ou ce que vous croyez qui compte, c’est ce sur quoi nous nous mettons d’accord pour soigner ou nous faire soigner. [...]
Et si j’ai croisé des homéopathes qui étaient de grands soignants, j’ai croisé aussi beaucoup d’homéopathes qui étaient des escrocs, mais qu’on ne soupçonnait jamais de l’être... sous prétexte qu’ils étaient homéopathes.
S’ils n’avaient pu abuser de la crédulité des patients, ils n’auraient pas fait de ravages...

J'ai reçu un MP d'un ami, agacé par la discussion, ça il y a de sacrées saloperies dans la pratique de l'homéopathie. Et les conséquences pour la santé sont en général bénignes, lorsque le bobo soigné est bénin. Mais pour certaines maladies guéries, les séquelles peuvent être redoutables. Mon toubib m'avait expliqué, mais je serais incapable de le restituer. Iko avait mentionné ça :
«Et pourtant combien sont ces enfants à angines à répétition qui guérissent par homéopathie. La rançon de cette gloire c’est que l’homéopathie détient le recors de surinfection par méningite !»
Si quelqu'un est capable de donner des éléments dans ce genre là…
On poursuit dans la réponse de Martin Winckler… Je m'excuse pour les palpitations que ça va provoquer chez quelques uns, mais quelques granules de Materialismum Dialecticum (pas trop diluées) devrait arranger ça…
a écrit :Soigner, c’est souvent irrationnel et fondé sur les sentiments, mais ça n’est pas de la magie
Soigner, c’est souvent irrationnel et fondé sur les sentiments, je suis le premier à le dire, à l’écrire et à le revendiquer dans mes livres. Mais j’affirme aussi que ça n’est pas de la magie : c’est du travail et du respect. [...]
Le respect, c’est la vérité de chacun. Vous me dites que l’homéopathie vous fait du bien. Je n’ai jamais dit le contraire. Je dis seulement : Sachez quelle est la nature de ce qui vous fait du bien. Ne la prenez pas pour autre chose que ce qu’elle est. Ca ne l’empêchera pas d’être efficace, mais ça empêchera que quiconque puisse abuser de votre confiance.

Ouf…
A lire lentement, bien sûr!…
Cyrano
 
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Message par Cyrano » 03 Oct 2005, 11:06

Une remarque.
Les ami-e-s, avez vous un peu réfléchi à ce que sont les consultations chez un généraliste ?… Croyez-vous qu'il se coltine à longueur de journée des embolies massives, des cancers du foie, des chevilles tortillées, des reins hors d'usage ?…
La médecine de tous les jours n'a rien à voir avec "Urgences".

Et dire que plus de la moitié des consultations n'auraient pas lieu d'être «si il y avait une éducation sanitaire de la population digne de ce nom.», c'est du b-a-ba, dont il ne vaut même pas la peine de discuter. Ne parlez pas de vous ! Evidemment, si vous pratiquez un sport, vous n'aurez pas l'impression que vos consultations n'ont pas lieu d'être (et encore?! ça se passe dans un cabinet médical ou à l'hosto?).

Faut pas être culotté ou couillu, ni croire que c'est une boutade. Passé le premier moment de surprise, repassez dans votre tête une salle d'attente de toubib ou imaginez le galopant dans la ville. Ou mieux : "Parlez-en à votre médecin" (selon la formule pub). Et parlez-en aussi à "SOS Médecins", puisque maintenant, la nuit, c'est eux qui interviennent.
Imaginez ou renseignez-vous.

Et ce sera une névralgie intercostale : — Rassurez-vous, c'est pas votre cœur qui vous gratouille. — Pourtant, docteur, c'est bien à l'endroit du coeur?
Et ce sera les maladies des enfants : — Vous êtes sûr qu'il peut aller à l'école ?… Tant mieux, déjà qu'ils apprennent pas grand chose…
Tiens, il me revient un effet placebo, pour une histoire de santé à mon fils. le toubib m'avait refilé son numéro perso : — Si tu trouves que ça s'arrange pas, tu m'appelles, pasque là, si t'es trop inquiet, ça aidera pas ton gamin.
Et faut pas oublier nos anciens qui appelleront le toubib à tout bout de champ : — Neuf heure et demie ? La mémé, je la verrai demain… Je dirai que j'ai frappé et qu'elle m'a pas entendu – elle m'appelle tous les trois quatre matins…
Et les bobos bénins ou sérieux provoqués par le travail : — Putain, le mec, il me dit qu'il en a marre, qu'il veut s'arrêter… Je l'examine, tout semblait aller bien… Et si je ne l'arrête pas quelques jours et qu'il se flingue ou se choppe un accident dans son boulot de merde?
Et la mal de dos, et le mal de tête, et les jambes lourdes, et la crise d'acétone, et le malaise vagal, et la crise d'asthme, et l'insomnie, et la tendinite, et le mal d'estomac, mal de gorge, mal au ventre, mal au cul : — Ah bin, c'est bien simple, j'ai mal partout, docteur.Bin, voilà, ch'ai pas, mais depuis quelques jours je mange mal, j'ai pas d'appétit, j'arrive pas à avaler.
Et les visites à domicile que la secrétaire médicale tente de réduire : — Votre enfant peut se déplacer? Le docteur vous a vu il y a deux jours, c'est ça, madame Michu? Et vous ne pouvez pas venir au cabinet cet après midi?

C'est largement au dessus de la moitié des consultations…
Et hélas, que les gens puissent guérir de certains bobos en consultant un médecin homéopathe, ça va conforter les dérives de soin dangereuses (à la limite de la secte).
Cyrano
 
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Message par logan » 03 Oct 2005, 12:11

(Cyrano @ lundi 3 octobre 2005 à 12:06 a écrit : Et hélas, que les gens puissent guérir de certains bobos en consultant un médecin homéopathe, ça va conforter les dérives de soin dangereuses (à la limite de la secte).

"guérir certains bobos"

Le problème c'est que le site de boiron se flatte de traiter les cancers par l'homéopathie dans plusieurs hopitaux, et pas seulement des bobos qui guérissent même sans traitement.

a écrit : L’hôpital accueille également des patients atteints de cancers. Dans ces cas, l’homéopathie est utilisée pour accompagner les traitements usuels.
Devant la forte demande en homéopathie, le gouvernement central de Delhi a ouvert neuf cliniques homéopathiques situées dans les structures hospitalières en place.
Nehru hospital - Site de boiron

On a tout de suite envie d'être moins tolérant à l'égard de ce charlatanisme avéré.
logan
 
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Message par Gaby » 03 Oct 2005, 12:19

La forme est sympa Cyrano, mais tu verses largement dans la discussion de bistrot... Parce que des contre-exemples, je peux t'en donner mille fois plus, en jouant de la même astuce littéraire. C'est pas un argument recevable, c'en est même fantaisiste. 50% des actes médicaux (même de généralistes) seraient de la merde que le premier gourou venu pourrait soigner à coup de placebos ou de psaumes récités ? La majorité des gens seraient des malades imaginaires en grand besoin de rassurer leur cervelle et leurs anticorps ?

J'ai en horreur cet argument d'abord donné par Caupo puis repris par tes soins. "Dans les pays pauvres, on se débrouille avec rien !". Ah oui, et c'est certain que la vie y est belle, facile et longue ! C'est au poil près ce qui est servi par l'idéologie dominante aux USA où on te dit de serrer les dents. Du coup avec aucune couverture médicale pour la majorité pauvre de la population, non seulement t'apprends que t'as un cancer, mais en plus on te pompe tout ton fric !
Parcequ'il faut bien voir que votre idée, grossie mille fois statistiquement pour vous rassurer de votre jugement, c'est l'argument rêvé pour faire porter la responsabilité du "trou de la sécu'" aux petites gens qui décidément, ne sont pas capables de se soigner eux-mêmes ou d'être raisonnables. Au moins les ouvriers américains, édentés et obèses, font pas chier les possédants américains avec leurs soucis de santé...

Bien sûr qu'il y a des hypocondriaques, et qu'on pourrait faire un travail d'éducation ! Mais on s'en fout ! Cette société a les moyens matériels pour assurer 10 fois les soins nécessaires à la population mondiale. Et j'espère bien qu'on pourra continuer de consulter un généraliste en cas de crève sans que des rambos de pacotille ne viennent nous le reprocher...
Gaby
 
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Message par Gaby » 03 Oct 2005, 12:35

Quel foutoir cette discussion !
Les gars, vous voudriez pas faire un effort de présentation, ou même carrément poster ailleurs vos articles ?
Gaby
 
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