A lire : Black Magic

Message par faupatronim » 03 Oct 2005, 10:40

Black Magic est un polar. Black Magic se passe dans l'Italie de l'après deuxième guerre mondiale. Balck Magic a pour héros... Orson Welles !

La description de la vie politique italienne de cette période est passionnante : influence du PC, fonctionnaires et patrons fascistes toujours aux commandes, population exsangue et petit monde des affaires et du cinéma qui se reconstruit. Mais surtout l'auteur y décortique toute la politique des Etats-Unis pour éviter toute vacance du pouvoir et réduire l'influence des communistes (le récit est stupéfiant parfois !).

Le fond est donc instructif, la forme policière très réussie, le tout facile à lire. Et puis il y a cet Orson Welles, que l'on découvre ou redécouvre : génial, amoureux de la vie, toujours dans l'excès. Une vraie biographie se cache dans le roman.

A lire et à faire lire à mon avis.


(Quatrième de couverture a écrit :6 novembre 1947. À peine remis de sa séparation avec Rita Hayworth, Orson Welles débarque à Rome pour y interpréter Cagliostro dans un film de Gregory Ratoff, Black Magic. Le premier jour de tournage, un figurant s'écroule aux pieds d'Orson en lui murmurant « Saint François. » La police conclut à une overdose (la victime étant morphinomane), mais Welles croit au meurtre et engage un détective privé du nom de Tommaso Moravia pour l'aider à mener son enquête personnelle.

Tandis qu'Orson le Magnifique reprend à son compte la mise en scène du film et tente de séduire l'actrice Lea Padovani, Tommaso remonte une filière qui passe par le Vatican et le ramène aux temps sombres du fascisme. En cette année 1947, l'Italie s'apprête à voter communiste contre les anciens partisans de Mussolini reconvertis chez les démocrates-chrétiens. Mais l'Amérique ne tient pas à voir un nouveau pays basculer dans l'Europe de l'Est. Welles se retrouve ainsi au milieu d'un complot impliquant les éminences grises du Vatican, le gangster Lucky Luciano, les dirigeants du cinéma italien et l'ambassadeur américain à Rome. Son univers ne tarde pas à ressembler à celui d'un de ses films, Citizen Kane, où la politique le dispute au meurtre. Il lui faudra toute la magie de Cagliostro pour en sortir.

Critique de cinéma, réalisateur, Davide Ferrario s'est inspiré du « génie de narrateur et de faussaire » d'Orlon Welles pour mener à bien ce thriller « magique » aux multiples rebondissements. Black Magic doit être porté à l'écran avec Kenneth Branagh dans le rôle de Welles.


Éditeur : Rivages (15 avril 2005)
Collection : Rivages noir
Format : Poche - 464 pages
Prix : 8,55€
faupatronim
 
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