(artza @ mercredi 5 octobre 2005 à 07:32 a écrit : ..............
Alors LO et plan d'urgence qu'est-ce qu'ils en ont à battre.
je voudrais pas me meler d'une discussion qui regarde avant tout militant et sympathisants de LO, mais cette affirmation peremptoire est absolument fausse.
Le plan d'urgence, la LCR le defend au quotidien, que ce soit dans des structures unitaires, dans ses appartions ou dans les prises de paroles de ses... portes parole. Quand à LO, elle s'en fiche tellement, qu'elle à fait des pieds et des mains pour que Arlette puisse participer au meeting de soutien aux travailleurs de la SNCM à Marseille, qu'elle continue à proposer à LO, et à ses militants, de travailler ensemble. LO refuse la plupart du temps, et même si on connait les réticences que vous avez par rapport aux "collectifs" et autres structures, pour les raisons qui ont été invoqués dans le courrier que vous nous avez adressé, il faut avouer que des fois, on a bien du mal à voir la logique de votre refus.
Je connais une situation (certains reconnaitront): Un militant de LO, délégué CGT d'une usine qui a fait greve l'année derniere, est menacé de licenciement. Le "collectif du non" d'une ville voisine, est animé par le PC et la LCR, et il est un des rares à continuer son activité après l'été. Fidèle à leur orientation, les militants de la LCR y poussent pour que le collectif soit un collectif "de lutte" et pas une assemblée de bavards, et ce, malgrès les calculs electroraux du PCF.
Ce collectif organise bientot une réunion publique, sur le thème de "comment organiser la résistance ?". Les militants de la LCR ont tout fait pour que le collectif s'empare de la question de la solidarité avec ce camarade menacé de licenciement, et ont fait accepter le principe qu'il soit à l'affiche de la réunion publique. Proposition qui a été refusé par le principal interréssé, au pretexte qu'il ne veut pas nourrir d'illusions dans la future mouture de l'union de la gauche...
Mais sacré nom de nom, ce n'est pas de cela qu'il s'agit dans ce cas là, c'est d'exprimer sa solidarité concrète avec la lutte exemplaire avec les travailleurs de cette usine, lutter contre la repression patronale, etc .... refuser ce genre d'initiative, c'est laisser le terrain libre au PCF qui lui, prefererais qu'on parles de créer une "alternative à gauche" plutot que de lutte de classe.
Bon, fin de la parenthèse...