a écrit :Oui ça c'est vrai, mais c'est une question de mentalité. Par exemple durant la revolution cubaine, je n'aurai pas douté de la sincerité des idéaux marxiste de fidel Castro et de ces hommes qui ont combattus. Simplement une fois que Castro eut le pouvoir, il n'a pas voulu le restituer au peuple pour en faire une democratie, il l'a gardé et en à fait presque une dictature. Par exemple il a fait ce qu'on appel des reformes agraires. Il faut noter que ces reformes sont contraire au marxisme puisque puisqu'il prone la collectivisation, et non la redistribution. Cuba est un exemple parmit d'autre. Mais ça c'est une question de comment diriger le pays après la revolution.
Au risque de te surprendre, c'est un bon exemple... de ce que justement, n'est pas le marxisme. Castro ne s'est dit communiste que bien après la révolution cubaine, alors qu'il recherchait l'appui de l'URSS. Mais jusqu'à la prise du pouvoir, Castro n'a jamais défendu les idées communistes, et il n'a même jamais prétendu le faire.
a écrit :Et bien sur que je suis d'accord sur le fait qu'il faut créé un grand parti revolutionnaire. Mais après ça ? Vous allez arriver à plusieurs milliers, et débarquer à l'Assembler prendre de force le fauteuil des deputés et vous voté une loi vous donnant le pouvoir ? et dans la demi heure qui suit l'armée débarque et il n'y aura plus personne.
Il faut que vous m'expliquiez concrètement comment vous voulez vous y prendre, parce que pour moi il y a forcement un moment falloir créer des groupes armés pour que la revolution se fasse. Il est claire que l'Etat ne se laissera pas faire par quelques dizaine (ou meme quelque centaine ) de milliers qui defile dans la rue en esperant prendre le pouvoir. Une guerilla est inevitable.
Tu as raison de dire que pour changer profondément la société, il faudra une révolution. Tu as aussi raison de dire qu'une révolution, ça se fait avec les fusils, mais pas à quelques milliers si l'on ne veut pas être écrasés.
C'est pourquoi nous militons pour que la révolution soit l'oeuvre non de milliers, mais de millions de travailleurs, qui agisssent collectivement, en ayant une claire conscience de leurs intérêts, du fait que c'est à eux de diriger la société, et non aux capitalistes.
Donc, oui, il faudra créer des groupes armés. Mais pas des groupes de quelques milliers qui prétendront faire le bonheur du peuple à sa place. Des groupes immenses, capables de dissoudre par leur nombre, leur enthousiasme et leurs idées une bonne partie de l'armée de la bourgeoisie, et d'affronter victorieusement le reste. Le grand parti révolutionnaire que nous voulons construire, ce n'est pas celui qui prendra le pouvoir à la place des travailleurs. C'est celui qui entraînera les travailleurs à prendre eux-mêmes le pouvoir. C'est plus qu'une nuance.
Bien sûr, de telles situations ne se produisent pas tous les quatre matins, ni en France ni ailleurs. Mais elles peuvent arriver plus vite qu'on ne le croit souvent, et c'est dès maintenant qu'il faut s'y préparer.
Pas en créant des groupes armés à trois pelés, mais en défendant ces idées - et bien d'autres - parmi les travailleurs.
Il y a un vieux slogan du mouvement ouvrier, qui dit que l'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes. C'est une phrase plus profonde qu'on ne le croit...