SNCM: la reprise du travail a été votée à une écrasante majo

Message par com_71 » 22 Oct 2005, 00:43

l'article de Lutte Ouvrière (Correspondant local) de cette semaine, sur la fin de la grève de la SNCM.
a écrit :SNCM - Marseille : Une bataille se termine

Le choix de la CGT de la SNCM de cesser la grève a été assez soudain pour surprendre de nombreux grévistes, qui étaient décidés à tenir malgré le chantage au dépôt de bilan et aux licenciements, fait par le gouvernement sous le couvert de lois présentées comme inexorables.

Tenir tête au gouvernement ?

Le lundi 10 octobre, la CGT semblait décidée à ne pas céder à l'ultimatum posé par les ministres Perben et Breton. Ceux-ci avaient présenté leurs propositions de privatisation partielle avec 400 suppressions d'emplois. Ou bien les grévistes reprenaient le travail, ou bien, le vendredi suivant, la direction déposait le bilan auprès du tribunal de commerce.

D'autres événements inquiétaient les grévistes. Le week-end précédent en effet, on avait appris l'arrêt de la grève des agents du Port Autonome de Marseille, le PAM. Surtout, on apprenait que FO, la CGC, et les syndicats d'officiers trouvaient des "avancées" dans les propositions du gouvernement et envisageaient de quitter le mouvement. En dehors de l'encadrement, ces syndicats réunis ne représentaient qu'une poignée de grévistes, mais c'était quand même une défection.

Par contre, la grève des métros et bus de la ville de Marseille (RTM) se poursuivait sans faillir. Malgré le langage de plus en plus hostile de la presse, la sympathie des travailleurs à Marseille et en Corse était chaleureuse. Enfin, une manifestation commune de la SNCM, la RTM, Nestlé, STMicroélectronics était prévue pour le samedi 15 octobre par les syndicats CGT, CFDT, CFTC, UNSA et Solidaires 13 avec le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault.

C'est ce que relevaient les dirigeants de la CGT pour renforcer les grévistes. Ils ne croyaient pas à la menace de dépôt de bilan qui, d'ailleurs, n'est jamais qu'une procédure comptable. Et finalement l'assemblée générale du lundi 10 octobre avait pris la décision de continuer la grève dans l'enthousiasme et s'était terminée par l'Internationale. Cette décision était reconduite avec la même détermination par la quasi-totalité des employés sédentaires et des marins de l'assemblée du mardi 11 octobre.

... Ou préparer la reprise ?

Mais mercredi 12 octobre une succession d'assemblées préparait la reprise du travail.

L'une se déroulait mercredi matin où les dirigeants de la CGT changeaient visiblement de langage. À 14 h, le secrétaire CGT des sédentaires expliquait dans une réunion de ceux-ci: "On est arrivé au bout, mieux vaut accepter cela sinon ce sera la lettre de licenciement pour tous et non un plan social". La CFDT disait qu'il ne s'agissait pas d'arrêter la grève mais de la "mettre en pointillé, de la suspendre". Il y eut plusieurs interventions contre l'arrêt de la grève, certains étant même en colère et pensant qu'il fallait en appeler aux autres services publics menacés de privatisation.

Mais d'autres pensaient que depuis 23 jours qu'on était en grève, on n'avait rien vu venir; ni EDF ni les cheminots n'avaient bougé: il valait mieux ne pas en arriver au dépôt de bilan et aux plus de 2000 licenciements que la presse envisageait dans ce cas.

Au soir de ce même mercredi 12 octobre, l'assemblée très nombreuse remplissait à craquer la salle de cinéma du ferry Méditerranée. Sur l'estrade, outre les élus et dirigeants CGT, l'avocat de la CGT ouvrit l'assemblée en expliquant qu'effectivement le dépôt de bilan était en cours, que dans ce cas il n'y aurait ni plan social ni même de congés. Tout le monde serait licencié. Le premier salaire ne pourrait être versé avant quatre mois. Ayant atterré l'assistance, il s'en fut. Les dirigeants syndicaux dirent qu'ils ne pouvaient pas mener les travailleurs au dépôt de bilan, que c'était à ceux-ci de se prononcer. On sera, disaient-ils, en meilleure position pour continuer la lutte si l'on a repris le travail. En cas de dépôt de bilan, le syndicat n'aura plus aucun droit de regard, on entrerait dans une lutte hors-la-loi.

Il y eut de nombreuses questions d'ordre juridique sur les conséquences et les modalités d'un dépôt de bilan. Un marin du STC (Syndicat des travailleurs corses) voulait continuer la lutte, renforcé par un appel à la grève dans toute la Corse pour le samedi. Des grévistes s'étonnèrent du changement de cap de la CGT, alors qu'il n'y avait rien de changé depuis le lundi. Trois ou quatre autres intervinrent pour dire qu'il fallait continuer. Une militante de Lutte Ouvrière dit qu'on pouvait être fiers de notre grève, qui avait fait reculer le gouvernement dans un premier temps, et qui avait été suivie par les travailleurs au niveau national; il ne fallait pas céder au chantage mais continuer la grève.

Le vote de la fin de la grève

C'est jeudi matin que la décision fut prise par presque 600 marins et sédentaires. Un premier vote donna une nette majorité pour que le vote s'effectue à main levée. Mais finalement le vote à bulletins secrets fut choisi afin de vérifier qu'il n'y avait pas de votant non-gréviste.

Deux piles de bulletins furent posés sur l'estrade où se tenaient les dirigeants syndicaux. Ils avaient été préparés de façon très particulière puisque l'un des bulletins portait "Oui à la reprise de l'activité. Pour éviter le dépôt de bilan" et l'autre "Non à la reprise de l'activité = dépôt de bilan"!. Ainsi celui qui votait "non" avait le sentiment qu'il votait pour le dépôt de bilan.

Chacun venait prendre le bulletin de son choix pour le mettre dans l'urne. Malgré l'avis du syndicat et le chantage du gouvernement, 73 votants se prononcèrent pour continuer la lutte, conscients qu'il fallait mettre à profit la mobilisation en cours et l'intérêt des travailleurs de tout le pays. Il y eut cependant 519 votes "oui" à la reprise du travail, même si beaucoup la votèrent en se disant prêts à reprendre la lutte.

Le gouvernement menaçait d'un dépôt de bilan. Peut-être n'était-ce là qu'un coup de bluff, mais peut-être y était-il réellement décidé et était-ce une menace réelle.

Pour le faire reculer il restait possible de continuer la grève, mais il aurait aussi fallu y rallier des travailleurs d'autres entreprises, visées elles aussi par les projets de privatisation, aller vers une extension du conflit. Beaucoup de grévistes ressentaient, plus ou moins clairement, cette nécessité de l'extension. Ils l'attendaient d'ailleurs de la direction de la CGT, et étaient de plus en plus déçus de constater que celle-ci, visiblement, n'en voulait pas.

Alors, pour continuer cette grève de déjà 23 jours, il aurait fallu aller contre l'avis de la CGT qui l'avait conduite jusque-là et la grande majorité des grévistes ne s'y sont pas sentis prêts.

Le protocole de reprise fut établi le vendredi 14 et les marins refusèrent de prendre la mer tant qu'ils n'en connaissaient pas le contenu. Finalement, les jours de grève seront tous retenus, moitié sur les salaires, moitié sur les congés ou les RTT. Ces retraits sont répartis sur trois mois. Aucune sanction ne sera prise pour les actions durant la grève.

À la manifestation de samedi 15, il n'y eut que quelques dizaines de salariés de la SNCM. Cette manifestation, avec la présence de Bernard Thibault, venait après la bataille. Il reste qu'il va falloir préparer les prochaines échéances. Et si le travail a repris, les anciens grévistes sont fiers de leur mouvement et ont encore beaucoup à discuter.

Correspondant LO
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Message par com_71 » 22 Oct 2005, 00:50

Et un extrait d'un article de la revue Lutte de Classe, sur le même sujet :
a écrit : [...] la grève de la SNCM, a donné, dans un secteur certes limité, un exemple de détermination. Il faut dire que l’événement qui l’a déclenchée était une véritable provocation de la part du gouvernement, tellement cynique, tellement méprisant vis-à-vis des travailleurs, qu’il ne semble pas avoir envisagé un retour de bâton.

En effet, en passer par le préfet pour annoncer que la SNCM allait être privatisée, avec 400 licenciements à la clé, ne pouvait être ressenti que comme une provocation. D’autant plus que l’heureux bénéficiaire du cadeau du Premier ministre –ami personnel de celui-ci !– n’a que 35 millions d’euros à débourser alors que tout le monde s’accorde à estimer à 450 millions d’euros la valeur des actifs de la SNCM –dix navires, des immeubles de bureaux dans le centre de Marseille, etc. De surcroît, le gouvernement pousse l’amabilité jusqu’à faire payer par l’État, c’est-à-dire par les contribuables, toutes les dettes de l’entreprise et même à prendre en charge les frais de la réduction des effectifs.

Un fonds de spéculation étant fait pour spéculer, derrière l’expression syndicale plus ou moins bien adaptée d’«absence de projet industriel», il y a la crainte légitime que l’acquéreur, Butler, démantèle l’entreprise et la vende bateau par bateau, immeuble par immeuble.

La réaction des travailleurs a été immédiate. Ils ont fait preuve de suffisamment de combativité pour que le gouvernement commence à reculer. Il a libéré ceux du Syndicat des travailleurs corses (STC) qui occupaient le navire Pascal-Paoli, en abandonnant toute poursuite contre la plupart d’entre eux, les quatre responsables mis à part, alors que la veille encore, le gouvernement agitait à leur encontre la menace de vingt ans de prison pour détournement de navire. Puis deux ministres, celui des Transports et celui de l’Économie, ont daigné aller à Marseille pour négocier.

Devant la détermination des grévistes, le gouvernement a cédé sur le projet de privatisation complète. Il a annoncé que l’État maintenait une participation de 25%. Puis, pour accréditer l’idée que les travailleurs de la SNCM n’ont rien à craindre, on a augmenté la participation des salariés à 8%, puis à 9%, en annonçant qu’au total (participation de l’État plus celle des salariés), cela fait plus d’un tiers des actions et des votes et qu’il existe donc une minorité de blocage. Argument qui vaut ce qu’il vaut parce qu’une «minorité de blocage» ne bloque rien qui concerne les travailleurs, en particulier pas les plans de licenciements. De plus, les travailleurs qui étaient en train d’affronter la direction alors que l’État était actionnaire à 100% ne peuvent certes pas espérer plus de protection avec une participation à 25%. C’est, malgré tout, un recul du gouvernement par rapport à ses projets d’origine. Cela en a été un autre que de partager en deux les actions cédées au privé en ajoutant, à Butler, la Connex, filiale de Védior, ex-Vivendi, histoire de pouvoir dire que, derrière la privatisation, il y avait un «projet industriel» et pas seulement une revente spéculative.

Mais, en même temps que ces reculs, le gouvernement et la direction de la SNCM ont brandi la menace d’un dépôt de bilan se traduisant cette fois-ci par le licenciement des 2200 travailleurs de l’entreprise. Menace relayée par tous les médias qui ont propagé l’idée qu’il n’y aurait pas le choix, que «l’intransigeance» des grévistes conduirait l’entreprise à la fermeture et ses travailleurs à l’ANPE. Mais c’est précisément cette détermination qui a permis aux travailleurs d’obtenir ce qu’ils ont obtenu.

Bien sûr, les travailleurs n’ont pas pu faire reculer complètement le gouvernement. Butler et l’ex-rival Vivendi pourront prendre les commandes de la SNCM, et les promesses de non-démantèlement de l’entreprise et de pas de licenciements secs ne valent que ce que valent les promesses d’un patron. D’autres grèves seront sans doute nécessaires pour les faire respecter. Mais il n’était pas au pouvoir de la grève d’une seule entreprise, restée isolée, de changer complètement le rapport de forces avec le gouvernement. Les travailleurs de la SNCM ont cependant démontré devant l’ensemble des travailleurs que la lutte peut payer.

Il n’est pas dans notre propos de discuter ici de la tactique de la CGT locale, ni de ses objectifs et de sa façon de diriger la grève, ni de sa façon, fort contestable, d’organiser la reprise (la CGT était le seul syndicat qui a eu du poids dans la grève, avec le syndicat nationaliste STC. Quant à FO, on ne l’a vue apparaître que pour appeler à reprendre le travail).

Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que les travailleurs de la SNCM n’ont pas trouvé auprès de la confédération le soutien qu’ils auraient dû y trouver.

En engageant leur combat, les travailleurs de la SNCM bénéficiaient de la sympathie de la majorité de l’opinion publique et probablement de la quasi-totalité de l’opinion publique ouvrière. Il y a certes une marge entre la sympathie et la solidarité, et un soutien plus actif ou, plus encore, la volonté de rejoindre ceux de la SNCM dans le combat contre la provocation du gouvernement ou, plus généralement, contre les licenciements et les privatisations. Mais le fait est que la confédération CGT n’a pris aucune initiative dans ce sens. Nombre de militants de la classe ouvrière ont pourtant été sensibles à la combativité et à la détermination dont les travailleurs de la SNCM ont fait preuve.

Et puis, comment ne pas se souvenir que peu après le déclenchement de la grève, Thibaut était reçu à Matignon, échangeant avec Villepin une poignée de mains et déclarant qu’il existait des «marges pour la négociation». La rencontre avait certes été prévue de plus longue date, mais les grévistes étaient en droit de s’attendre à un peu plus de solidarité…

La principale critique à l’égard de la direction de la CGT (et, à plus forte raison, des autres confédérations syndicales) n’est cependant pas là.

La CGT peut montrer localement plus ou moins de combativité, plus ou moins de détermination dans les grèves défensives qui ont lieu dans le pays et qui auront immanquablement lieu dans la période à venir. Mais il est évident que le rapport de forces avec le gouvernement et avec le patronat ne peut être changé qu’à l’échelle de tout le pays et par une lutte majeure.

Que cela ne se déclenche pas en appuyant sur un bouton est une banalité. Mais cette banalité sert aux directions syndicales, du moins à celles qui verbalement ne nient pas la nécessité de la lutte, d’excuse pour ne rien faire dans le sens de la préparation. Or, la confédération CGT, pas plus que les autres, n’a pour objectif et pour préoccupation de préparer cette mobilisation de la classe ouvrière. En d’autres termes, de faire en sorte que chaque initiative, chaque journée d’action, chaque grève interprofessionnelle soit conçue pour avancer dans cette perspective-là.

Si l’on veut que les travailleurs hésitants rejoignent les luttes, il faut qu’ils aient confiance dans la détermination de ceux qui ont commencé. Il faut qu’avant même de s’engager dans une journée de grèves et de manifestations, les travailleurs sachent qu’elle sera suivie par une autre, à suffisamment brève échéance, pour que ceux qui n’ont pas été convaincus de participer à la première soient entraînés dans la seconde. Il faut que les participants puissent mesurer la mobilisation à chaque étape et constater eux-mêmes que le mouvement s’élargit d’une journée à l’autre.

Lors de la journée du 4 octobre, par exemple, on a noté la présence de travailleurs appartenant à des entreprises privées. Chacun sait qu’il est plus difficile pour les travailleurs de ces entreprises de se mettre en grève pour pouvoir participer aux manifestations que pour des enseignants ou des travailleurs des transports publics. Mais la minorité combative d’une entreprise privée qui a participé à la journée du 4 octobre et qui en est revenue réconfortée par le nombre de manifestants, que pouvait-elle dire aux autres ? Que pouvait-elle proposer à ceux qui ne s’étaient pas rendus à la manifestation mais qui avaient apprécié que quelques-uns de leurs camarades le fassent : attendre un futur appel hypothétique dans trois ou six mois ?

Que la direction confédérale de la CGT n’ait pas naturellement cette volonté ni même ce type de préoccupation, il n’y a pas vraiment à s’en étonner. Elle est tout aussi réformiste que les autres confédérations et ne souhaite qu’être la partenaire dans les négociations avec le patronat et avec le gouvernement.

Mais la CGT, ce n’est pas seulement son bureau confédéral. C’est aussi le syndicat qui regroupe le plus grand nombre de travailleurs et, aussi, les travailleurs les plus combatifs. La politique de négociation prônée par tous les syndicats, CGT comprise, ne peut aboutir, sans rapport de forces, qu’à contresigner ce qui correspond aux désirs du patronat et du gouvernement. Ce sont les travailleurs qui peuvent pousser les directions à aller plus loin qu’elles ne le souhaitent, parce que les événements, la gravité des coups du gouvernement et du patronat les convainquent que cette politique de négociation est au mieux inefficace et en réalité nuisible. [...]
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Puig Antich » 23 Oct 2005, 12:38

Alonzi, je pense que dans la mesure de nos moyens, et chacun dans notre style différent, on a tout fait pour que vous ne restiez pas isolés. Motions dans les syndicats, rassemblements de soutien ou tentatives, tracts, etc. Aprés, ceci étant dit, je ne vois pas pourquoi nous n'aurions pas le droit de critiquer la CGT. Car, à Marseille notamment, c'est d'abord dans la CGT qu'on critique la CGT, si l'on en croit tous ceux qui, à la base, ont sifflé Thibaut en 2003 ; et; à en croire certains compte rendus, si Thibaut ne s'est pas fait alpagué à la manif pluvieuse, il n'en restait pas moins que ça discutait sévére dans les rangs....
Puig Antich
 
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Message par Crockette » 23 Oct 2005, 16:14

Wolf et Touriste c'est vrai que vos arguments sont incisifs et justifiés, cela dit je comprends l'énervement d'Alonzi, car lorsqu'on est salarié en France, on a pas vraiment d'autres choix que d'aller à la CGT si on veut un tout petit faire respecter nos droits face aux patrons.

Cela dit Alonzi pas la peine de trop t'énerver, on pourrait te donner de multiples exemples au cours de luttes d'entreprise, où la direction centrale de la CGT fini toujours pas apaiser les revendications.

Cela dit il faut aussi avouer que les autres syndicats attendent souvent la CGT au tournant, quand une grève tourne mal (par exemple à l'entreprise Perrier en 2003 je crois) la CGT est accusée de vouloir couler l'entreprise. Alors que ds l'histoire, ce sont les patrons qui font du chantage à la délocalisation.


Crockette
 

Message par pelon » 24 Oct 2005, 16:55

Bon, on ne s'énerve pas. Alonzi n'est que le triste Tristana, jeté du forum depuis longtemps pour ses nombreuses provocations et qui aime les jeux de rôle. Là il nous jouait l'ouvrier de base ... et en faisait un peu trop.
Voir ici.
pelon
 
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