Lumpen et peuple d'en bas

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Puig Antich » 23 Nov 2005, 12:18

a écrit :Maintenant que tu n'es plus "énervé", si tu veux vraiment tirer profit de la discussion, tu ferais mieux de chercher à comprendre pourquoi il est parfaitement légitime que LO appose sa signature sur un tel texte plutôt que de balayer d'un revers de main ce qui te "déplaît" dans notre politique, parfaitement cohérente au demeurant.



:rofl:


Et toi tu ferais mieux de chercher à comprendre pourqui il est parfaitement légitime que la signature de LO m'énerve profondément plutôt que de balayer d'un revers de main ce qui te "déplaît" dans mes accès d'humeur, qui sont parfaitement cohérents au demeurant.



On va aller loin....
Puig Antich
 
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Message par Tiro » 26 Nov 2005, 16:56

Tout d'abord, sur ce qu'on appelle le lumpenprolétariat. Pour simplifier le débat(ou le permettre simplement), j'aimerais qu'on s'entende sur la définition. On pourrait reprendre les termes de Vermouth : un prolétariat sans la moindre conscience de classe. Il me semble évident qu'on peut passer d'un état de sous-prolétaire à celui de prolétaire et inversement en fonction de son parcours social. Concernant les jeunes de banlieues ayant participé aux émeutes, il n' y a pas des lumpens d'un côté et de l'autre des prolétaires avec un minimum de conscience de classe mais des jeunes dont le parcours social fera qu'ils se rangeront durant leur vie et en fonction de leurs conditions d'existence dans le prolétariat ou dans le lumpen. J'ajoute qu'à part un nombre limité d'ouvriers très politisés, aucun n'est à l'abris de sombrer un jour dans les couches du sous-prolétariat.

Cependant, je crois que l'on peut considérer les actes perpétrés par ces jeunes comme étant ceux de sous-prolétaires. Ce qui ne veut pas dire bien entendu que dans leur vie de tous les jours ils se comportent de façon permanente comme des sous-prolos.

Maintenant, est-ce que l'extreme gauche peut oeuvrer à leur permettre d'acquérir une conscience de classe, avant que ceux-ci ne rejoingnent le monde du travail, je ne sais pas.

Un dernier point. Je pense qu'il n'y avait pas de divergences majeures dans les débats consacrés aux "banlieues" sur le forum. Simplement, certains se sentant proche des ces jeunes voudraient que l'EG face un effort de communication en direction de ces populations, mais en avons-nous les moyens. Et d'autres restant plus orthodoxe sur la violence gratuite, mais n'étant peut être pas assez compréhensif vis à vis des actes commis(et les amenant à critiquer ces conséquences du capitalisme plus que les causes les ayant engendrées).
Tiro
 
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Message par interluttant » 30 Nov 2005, 22:54

Eh bien moi, Tiro, je ne me retrouve dans aucune de tes deux tendances. Le problème n'est pas que l'Extrème gauche fasse un effort de communication envers "ces populations", le problème est qu'elle trouve exactement le discours qu'il faut pour s'adresser à la classe ouvrière dans son ensemble.
Ce que tu dis sur la violence gratuite m'interpelle. Comment être "orthodoxe" ? D'un côté la violence "payante" (!) des flics, de l'autre celle "gratuite" des jeunes...
interluttant
 
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