(logan @ lundi 5 décembre 2005 à 20:45 a écrit : (gipsy a écrit :On va pas jouer sur les mots. C'est plutôt sur la différence de ton que j'ai envie d'insister. En 1990 rien dans la LO n'oppose les jeunes émeutiers aux habitants. Au contraire il y a même la volonté de s'appuyer sur les habitants des quartiers populaires qui se sentaient solidaire des émeutiers et pas sur ceux qui les verraient d'un mauvais oeil. Dans la presse d'aujourd'hui c'est pas le cas
Néanmoins puisque tu insistes.
a écrit :(ni violence stériles ni résignation)
La violence au quotidien dans ces quartiers est peut-être le fait de voyous ou de trafiquants. Mais des voyous, il y en a toujours eu, pourquoi trouvent-ils aujourd'hui le soutien d'une bonne partie des jeunes? Pourquoi les explosions de violence entraînent-elles contre la police bien plus de jeunes que ces petits caïds de quartier?
On lit donc bien les mêmes textes
1) L'extrait cité vient du LO 4 novembre et pas du 11 :
La violence dans les quartiers populaires et ses responsables2) Si Lo parle de voyous c'est justement pour montrer qu'il est faux de résumer les violences à des actes commis par des voyous
(LO 4 sept @ reprise de l'edito de boite du 1 sept a écrit :La violence au quotidien dans ces quartiers est peut-être le fait de voyous ou de trafiquants. Mais des voyous, il y en a toujours eu, pourquoi trouvent-ils aujourd'hui le soutien d'une bonne partie des jeunes? Pourquoi les explosions de violence entraînent-elles contre la police bien plus de jeunes que ces petits caïds de quartier? Parce qu'il n'y a pas un jeune dans ces quartiers qui n'ait touché du doigt qu'aux yeux de la police de Sarkozy, la " racaille ", ce sont les pauvres, tous les pauvres, et pas seulement quelques voyous ou quelques trafiquants.
On lit les mêmes textes mais on n'a décidément pas le même décodeur :ermm:
Ok je me suis trompé!
En effet dans cet article comme tu le soulignes la presse mets en avant que l'explosion de violence n'est pas que le fait de caïds. Mais alors de qui donc? D'autres intervenants, soucieux de toujours minimiser la révolte des jeunes de banlieue prétendent que non ce ne serait que des voyous. C'est donc une argumentation à géométrie variable, selon les besoins et selon ce qui arrange le mieux!. Et si ce ne sont pas des voyous alors allons jusqu'au bout et disons le : il s'agit d'une fraction de la jeunesse prolétarienne.
Bon bref, c'est pas la dessus que je voulais discuter (sur l'usage ou non du terme de voyou, de toute façon je ne nierai pas qu'il y a effectiveme,t des voyous dans les banlieu qui pourrissent la vie de certains habitants) mais sur un autre point qui à mon avis ne devrait pas ête esquiver: en 1990 LO insiste sur la solidarité de certains habitants avec les émeutiers (qui sont pourtant là réellment des voyous).
a écrit :Les habitants du quartier ont assisté aux affrontements et aux incendies sans manifester d’hostilité envers les jeunes, plus inquiets des charges policières que des pierres. ET même si, bien sûr, ils n’approuvaient pas les destructions, ils essayaient plutôt de montrer comment ils vivaient aux journalistes qui les interrogeaient, de leur parler du chômage et de la misère. Pour conclure : « Ca n’a rien d’éttonnant."
On est d'accord? Pourtant les manifestations d'hostilité à l'époque déjà devait surement existé, mais néanmoins on signale que c'est un sentiment qui va au délà des simples jeunes malgré ces méthodes violences on remarque une certaine solidarité de la population. Et c'est justement parce que il y a certaines manifestations d'hostilités à l'égard de ces émeutiers que l'on a intérêts a insisté sur le fait que d'autres travailleurs s'en sentent solidaires. Et ça je trouve que ça manque dans la presse LO suites aux récents évemnements et que certains passage poussent même plutôt dans l'autre sens!
Bon! Voilà ce que j'ai voulu dire plutôt que de chercher le petit mot qui manque ou qui ne manque pas!