La chanson la plus réac

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Matrok » 07 Déc 2005, 00:04

a écrit :A l'écoute du morceau il n'y a pas d'ironie, de 2ème degré et encore moins de dénonciation des ex colons.


C'est bizarre, j'ai entendu cette chanson pour la première fois il y a quelques semaines et j'ai eu exactement l'impression inverse : je me suis même dit "tiens Sardou il a chanté une chanson pas con" (tellement l'ironie m'a paru évidente). D'avoir le texte sous les yeux et d'apprendre qu'il est en fait de Delanoë me renforce dans cette première impression : Delanoë est réac mais plutôt fin en général, pas vraiment le genre à écrire une litanie d'ordures. Si en plus Sardou dit que c'est dans ce sens là qu'il faut le prendre... Quant aux choeurs qui célèbrent le "bon Bwana" ils font partie de cette imagerie coloniale sur laquelle joue cette chanson.

D'ailleurs les chansons qui se centrent sur un personnage joué par le chanteur, c'est un modèle qui était suivi par beaucoup de chanteurs de cette époque. Ca a un peu vieilli et on ne fait plus vraiment de chansons dans ce genre là, mais la défense de Sardou est tout à fait compréhensible dans les années 70.
Matrok
 
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Message par Thomas » 07 Déc 2005, 00:13

pour respire, je l'avais écouté comme une chanson contre le réchauffement planétaire, pour le respect de la nature, contre le capitalisme productivisme , mais c'est vrai qu'à la réécoute , on peut la voir extrêmement réac....
Thomas
 
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Message par toulaiev » 07 Déc 2005, 00:37

Vous vouliez du réac, du vrai, accrochez vous...
en deux parties

Partie I Du "cheveau léger, XIXème siècle bien royco, bien bigot"...

A) Le retour du Roi 1814
Notre bon Roi revient, jour d'allégresse
Pour tout Français qui sut garder sa foi !
Sous notre Roi, la vertu, la sagesse,
A nos conseils vont présider sans cesse.
Vive le Roi ! (bis)

Sous l'empereur d'exécrable mémoire,
Le nom Français était un nom d'horreur ;
Pour nos soldats le crime était la gloire,
Le... l'attrait, le prix de la victoire
Sous l'Empereur ! (bis)

Sous ce tyran, le deuil et la misère
Ont désolé notre charmant pays.
Ah ! Désormais tout rit et tout prospère,
Sous un Bourbon notre Roi, notre père.
Vive Louis ! (bis)

Vive d’Indy, Vogüé, les Royalistes
Et du Tanargue et du brave Aubenas ;
Ils ont chassé tous nos buonapartistes,
Arnaud, Juan et tous nos terroristes
Vive Aubenas ! (bis)

8) Chant du Jura 1814

Vive le Roi !
Noble cri de la vieille France,
Cri d'espérance
De bonheur d'amour et de foi !
Trop longtemps étouffé par le crime et nos larmes
Eclate plus brillant et plus rempli de charmes.
Vive le Roi !
Vive à jamais, vive le Roi !

2
Vive le roi
Tristes amantes, pauvres mères
Malheureux pères
Sortez de votre long émoi
A peine a retenti le cri de l'allégresse
Il vous rend les objets chers à votre tendresse.
Vive, etc…

3
Vive le roi !
Candeur, gaîté, douces compagnes
Dans nos montagnes
Que ce nom vous porte avec soi
Adoré Béarnais ! Le ciel sous cet auspice
S'en va permettre enfin que son jour s'accomplisse.
Vive, etc…

4
Vive le roi !
Cri fameux cher à la victoire
Signe de gloire
Plus triomphant réveille toi
O Bayard ! Ô Guesclin ! Vos ombres exilées
Dans les airs paternels par lui sont rappelées
Vive, etc…

5
Vive le roi !
Patrie, honneur, sublimes flammes
Ah ! De nos âmes
Comme jadis soyez la loi
Que la France et son roi soient heureux l'un par l'autre
De leur commun bonheur va naître enfin le nôtre.
Vive, etc…


C) Chant joyeux (Vivarais)

1
Vive le Roi ! C’est l'antienne chérie
Qu'on répétait jadis en tapinois
Mais dans ces jours d'une joyeuse vie
Tout haut chacun avec transport s'écrie
Vive le Roi ! Vive le Roi !

2
Vive le Roi, dit le guerrier de France
Enfin l'on a quelques moments à soi
Et qui longtemps a montré sa vaillance
Belles, saura vous prouver sa constance
Vive le Roi ! Vive le Roi !

3
Vive le Roi, dit un docteur habile
Je vais revoir le bon temps d'autrefois
Tout va rester à faire dans la ville
La mort aux camps n'aura plus domicile
Vive le Roi ! Vive le Roi !

4
Vive le Roi, dit un juge en goguette Que le plaisir soit notre unique loi !
Que le chanoine en vidant sa burette
Que la dévote à son dessert répète
Vive le Roi ! Vive le Roi !

5
Vive le Roi, disent les demoiselles
Que de maris vont pleuvoir à la fois
Comme à l'honneur du petit dieu fidèle
Guerriers viendront chanter auprès des belles :
Vive le Roi ! Vive le Roi !

6
Vive le Roi ! Répéteront les dames
De chers époux nous rapportant la foi
Retrouveront en nous constantes flammes,
Ou le croiront, car ils sont bonnes âmes.
Vive le Roi ! Vive le Roi !

7
Vive le Roi ! Du beau lys on m'honore
Et nul Français ne l'aime mieux que moi
Je dis voyant que chacun s'en décore:
Tant mieux ! L’on va chanter bien plus encore
Vive le Roi ! Vive le Roi !

8
Vive le Roi ! Lorsque l'on rit, l'on chante
Et que l'on a ses enfants près de soi,
On est content dans la troupe galante
Quand un baiser rend la scène touchante
Vive le Roi ! Vive le Roi !


D) Chanson par Jean Baissac

Heureuse France
Tu possèdes ton roi
Par sa présence
Tous les biens sont à toi
Et les peuples voisins
Voyant entre tes mains
La corne d'abondance
Diront sur tes confins
Heureuse France !

Quel sort prospère!
Un monarque si bon,
Un tendre père
Un Louis, un Bourbon,
Artisans, laboureurs,
Bourgeois et grands seigneurs,
Pour vous plus de misère
Dites donc de bon coeur
Quel sort prospère!

Peuple des villes
Instruisez vos enfants,
Qu ils soient dociles
A ses commandements ;
Servez de bonne foi
Si bon et si grand roi
Il vous sera facile
D'être heureux sous sa loi.
Peuple des villes.

Gens des villages
Soyez gais et contents
Dans vos ménages
Et vos travaux des champs ;
Aimez, o mes amis,
Notre bon roi Louis
Tous les jours davantage.
Et soyez lui soumis,
Gens des villages.

O tendres mères
Qui craignez tous les ans
Que pour les guerres
On prenne vos enfants
Plus de conscription
Qui fasse la moisson
De ces têtes si chère.
Ils vivront vos enfants
O tendres mères.

Jeunesse aimable
Que pour vous l’avenir
Est favorable!
Qu'il doit vous réjouir
Bénissez chaque jour
Du roi l'heureux retour
Qu'il soit invariable
Envers lui votre amour
Jeunesse aimable.

Dame Française
Vous pourrez déjeuner
Bien à votre aise
Sans peur de vous ruiner
Le sucre et le café
Vont être à bon marché
Vous prendrez à votre aise
Le café bien sucré.
Dame française.

Jus de la treille
Qui réjouis le cœur
Et le réveille
Par ta douce chaleur
Nous boirons quelques fois
A la santé du roi
Entre nous la bouteille
Sans abuser de toi,
Jus de la treille.


E) Huchement des Chouans du Marais vendéen 1815

D’ Croix de Vie à Saint-Gilles
Gai ! Gai !
L’débarquement s'faisait (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh !
Chez Guillon de Saint-Gilles
Gai ! Gai !
L’etiant à déjeuner (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh!
Le général Lamarque
Gai ! Gai !
Montit dans le clocher (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh !
Un’ belle maraîchine
Gai ! Gai !
Li poquit pre le nez (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh !
Les bourgeois de Saint-Gilles
Gai ! Gai !
Montirant le chercher (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh !
De Saint-Gilles on l'emmène
Gai ! Gai !
A Land'Viell' chez Brunet (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh !
A Olonn' chez Duteille
Gai ! Gai !
Le l'avant charrié (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh !
Le médecin dans Sables
Gai ! Gai !
Védirant le saugner (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh !
La médecin' fut bonne
Gai ! Gai !
A le fit bé crever (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh !
Dans l' cimetièr daus Sables
Gai! Gai!
Li l’avant ensablé (bis)
Oh ! Oh !

Oh ! Oh!
A bas la République
Gai ! Gai !
Vive la Royauté (bis)
Oh ! Oh !


F) La parisienne 1815

De ton peuple fidèle
Louis entends la voix.
Son amour te rappelle
Au trône de ses rois,
Après trois mois d'absence
Et de douleurs
Reviens par ta présence
Sécher nos pleurs.

Noble fils d'Henri quatre
Faut-il armer nos bras ?
Marchons ! Que pour combattre,
Vos lis guident nos pas ;
La foudre dans Lutèce
S’allumera
Et sa mâle jeunesse
Vous vengera

Refr. : Vivent nos princes,
Vive, vive Louis,
Dans nos provinces
Aussi bien qu'a Paris
On chérit nos princes
Et le bon roi Louis.


G) Notre Père de Gand 1815

1
Quel est l'auteur de tous nos malheurs?
Ce n'est pas notre père.
Qui remplit l'univers de fureurs?
Ce n'est pas notre père.
Quel est celui qui comme un brigand
A ravagé la terre?
Ce n'est pas notre père de Gand
Ce n'est pas notre père.

2
Quel est celui qui vient parmi nous
Rapportant l'espérance ;
Qui par un régime bon et doux
A gouverné la France,
Honorant la vertu, le talent
Civil et militaire ?
Ah ! C’est bien notre père de Gand
Ah ! C’est bien notre père.

3
Soldats! Vous qui tant de fois vainqueurs
Avez soumis la terre,
Voulez vous mériter de nos coeurs
Une estime sincère?
Quittez et laissez là ce tyran
Qui pour lui fait la guerre.
Rendez nous notre père de Gand;
Rendez nous notre père.

4
Que faisait notre père de Gand ?
Que faisait notre père ?
Il mettait tous ses soins et son temps
A finir nos misères
Que faisait notre père de Gand,
Que faisait notre père ?

5
Que disait notre père de Gand ?
Que disait notre père ?
Oui mes sujets sont tous mes enfants
Plus de haine, plus de guerre !
Que disait notre père de Gand,
Que disait notre père ?

6
Que voulait notre père de Gand ?
Que voulait notre père ?
Il voulait arriver doucement
A nous rendre tous frères.
Que voulait notre père de Gand ?
Que voulait notre père ?

7
Connaissez notre père de Gand
Ses grâces, sa manière.
Une fleur d'un blanc très éclatant
Orne ce qu'on révère.
Connaissez notre père de Gand
Connaissez notre père.


G) Les Foréziens

Sans bruit,
Dans un réduit,
Avec de vrais amis chantant,
Gaîment ;
Aux lys,
A son pays,
Offrant le tribut de ses chants
Bien francs ;
Rimeur
Rempli d'honneur,
Du flatteur fuyant le jargon,
Le ton
C'est là, je le soutien,
Hein!
Chanter comme un Forézien.
Pendant
Qu'on va versant
Des flots d'un nectar écumeux
Et vieux ;
Au fils
De Saint Louis,
Porter un coup de chambertin
Tout plein ;
Puis boir!
Au noble espoir
De voir l'ennemi du Français
De près ;
C'est là, je le soutiens,
Hein!
Sabler comme un Forézien.
Discret,
Rendre en secret,
Hommage à de jeunes appas
Tout bas ;
Altier,
Franc chevalier,
Proclamer tout haut pour son Roi,
Sa foi ;
Toujours
A ses amours,
A son Prince être également
Constant ;
C'est là je le soutien,
Hein!
Aimer comme un Forézien.
Faut-il,
Dans maint péril,
Venger, soutenir de ses Rois
Les droits?
Ardent,
Prompt et vaillant,
S'élancer au sein des hasards
De Mars ;
Marcher,
Ne pas broncher,
Epargner l'ennemi battu,
Rendu.
C'est là, je le soutien,
Hein !
Vaincre comme un Forézien.
Du temps
Des anciens Francs,
Retraçant encor le tableau
Si beau!
Comme eux,
Bons, généreux,
Jurons d'être à jamais unis,
Amis ;
Comme eux,
Au Roi des preux,
Offrons avec nos bras vengeurs,
Nos coeurs.
C'est là je le soutien,
Hein
Le voeu d'un bon Forézien.


H) Le Cri du Peuple 1815
1
J'étions si z'heureux y a quaqu'temps,
A présent queu misère !
J'sons tout nus et j’crois qu'aux Allemands
J’montrerons not'derrière.
Pour qu'au moins comm' des p'tits saints jean
On n'voi' pas not'nature entière
Rendez-nous notre paire de gants,
Rendez-nous notre père.

2
Notre chariot qu'était si roulant
Ne va plus qu'avec peine
C'est qu’l'attelage a ben l' sentiment
De stilà qui le mène
Pour qu'il aille plus rondement
Et pour mieux tenir les rênes,
Rendez-nous notre paire de gants,
Rendez-nous notre père.

3
C'Nicolas qui était si méchant
N'fait pas tant l'Croq'mitaine
I câlin pour avoir de l'argent
Plus tard i f'ra des siennes
Pour avoir nos écus, not' sang
L' coco z'a beau prend' des mitaines
J'aimons mieux notre paire de gants
J'aimons mieux notre père.

4
Ces jacos qui le voyant puissant Près d'lui sont si z'alertes
N'sentent pas que tout en l' poussant
I marchent à leur perte.
Pour cacher les traces du sang
Dont leurs mains sont couvertes
I n'y avait qu’notre paire de gants
I n'y avait qu'notre père.

5
Ces Césars devant lui si tremblans
Sont tout fiers d'leu conquête
Et d'avoir trahi leu serments
Pour se mettre à leu tête.
De c'beau trait laissons lui les gants ;
Mais nous qui n' sommes pas d'leu fête
Conservons notre paire de gants
Conservons notre père.


I) Serment au Roi 1816


Jurer au Roi, d'être fidèle
Et d'obéir à son pouvoir ;
Marcher quand sa voix nous appelle
C'est un devoir, c'est un devoir ; (bis)
Mais à son auguste personne,
Jurer de toujours la chérir,
Ce serment-là rien ne l'ordonne,
C'est un plaisir, c'est un plaisir. (bis)

De la France régénérée
Louis est l'honneur et l'espoir, Respect à sa tête sacrée,
C'est un devoir, c'est un devoir ; (bis)
Mais quand le pouvoir se tempère
Par la bonté, par la douceur.
Dans son Roi quand on trouve un père.
C'est un bonheur, c'est un bonheur. (bis)

Rendre à ce Prince légitime
Le trône où jadis vint s'asseoir
Sa race noble et magnanime,
C'est un devoir, c'est un devoir ; (bis)
Mais aux vertus qu'il fait paraître
Du Béarnais trouver le cœur.
Et Henri quatre renaître
C'est un bonheur, c'est un bonheur. (bis)

S'il fallait qu'aux champs de la gloire,
Le Français encore se fît voir
Suivre un Bourbon à la victoire,
C'est un devoir, c'est un devoir ; (bis)
Mais Louis a séché nos larmes,
De ses bienfaits sachons jouir ;
Aimable paix, chanter tes charmes
C'est un plaisir, c'est un plaisir (bis)

Guerriers et Français, tout ensemble,
Vivons et mourons pour le Roi ;
C'est notre amour qui nous rassemble ;
La douce loi, la douce loi! (bis)
De nos enfants par héritage
A Louis engageons la foi
Et qu'ils répètent d'âge en âge
Vive le Roi! Vive le Roi! (bis)


J) Chanson 1816. Amis enfin


Amis enfin voici le jour
Qu'attendait tout Français fidèle ;
Guidés par l'humeur et l'amour
Suivons Louis qui nous appelle.
Ventre Saint gris, au nom du fils d'Henri,
Français du fond de l'âme
Des anciens preux redis le cri chéri
Mon Dieu, mon Roi, ma Dame.
Par de longs et cruels malheurs
La France, hélas ! Se vit abattre
Mais le ciel, pour sécher ses pleurs
Lui rend les enfants d'Henri quatre.
Ventre saint gris, etc...

Au blanc panache, aux fleurs de lis
Que tout bon Français se rallie !
Fidélité porte son prix ;
Par le bonheur elle est suivie.
Ventre saint gris, etc...

Au noble fils du Béarnais
Rendons son antique couronne,
Et qu'il entende tout Français
Répéter autour de son trône...
Ventre saint gris, etc…


K) Vive le roi, quand même 1816


Quand même craignant mes discours
L'intrigue oserait tous les jours
Me crier anathème (bis)
Je répondrais : Haine aux forfaits.
Les poursuivre est d'un bon Français.
Vive le Roi ! Quand même.
Vive le Roi, vive le Roi !

Quand même un glaive seul au bras
De Condé je suivrais les pas,
L'honneur et d'Angoulême (bis)
Sans feu, sans gîte, et même à jeun,
Je dirais encore à chacun
Vive le Roi, etc... (bis)

Quand même, en voulant sa grandeur,
Du Roi je perdrais la faveur,
Ce bien d'un prix extrême; (bis)
Plus royaliste que le Roi
Je dirais satisfait de moi
Vive le Roi, etc... (bis)

Quand même au sein des jeux, des ris,
Bacchus troublerait mes esprits ;
Ferme dans mon système, (bis)
En faisant sauter le bouchon,
Mon coeur dirait pour ma raison
Vive le Roi, etc... (bis)

Quand même pour servir mon Roi
Le sort me ferait une loi
De quitter ce que j'aime, (bis)
Soumis aux risques d'un absent
Je répéterais en partant :
Vive le Roi, etc... (bis)

Quand même, sans rien obtenir,
Je resterais à l'avenir
De froid tremblant et blême ; (bis)
Mon coeur n'en serait pas moins chaud ;
Je dirais tout bas et tout haut
Vive le Roi, etc… (bis)

Quand même il me faudrait périr
O mon Roi ! Pour mieux affermir
Ton brillant diadème ; (bis)
En mourant pour le fils d'Henry
Je dirais avec Bétisy :
Vive le Roi, etc... (bis).

L) Cantique patriotique 1816


Venez Français, le Dieu dont la puissance
Fait triompher et le trône et la foi
Veut aujourd'hui qu'on chante dans la France
Gloire au Très Haut! Vive notre bon Roi!

Refr.
Vive la France! Vive le Roi!
Toujours en France les Bourbons et la foi (bis)
Toujours en France les Bourbons et la foi. (bis)


Quand nos tyrans respirant la vengeance,
Faisaient régner la terreur et l'effroi,
Quand tout semblait perdu pour notre France,
Nous espérions toujours en notre Roi.

Refr. Vive la France ! etc…

Il est à nous ce gage d'alliance
Du vieil honneur et de l'antique Foi ;
Tout coeur français redit en sa présence
Vivre et mourir pour son Dieu, pour son Roi

Refr. Vive la France, etc…

Honneur, louange, amour, reconnaissance
Pour tes bienfaits, grand Dieu, car c'est à Toi
Que nous devons le salut de la France,
Que nous devons le retour de son Roi.

Refr. Vive la France ! etc…


Oui, sa bonté retrace sa clémence ;
Par son exemple il nous ramène à Toi,
C'est rendre gloire à ton nom dans la France
Que de bénir le nom d'un si bon Roi.

Refr. Vive la France ! etc…


Reine des Cieux, protège l'héritage
Que les Bourbons ont soumis à ta loi
Montre toi, Mère, achève ton ouvrage,
Daigne veiller sur la France et son Roi.

Refr. Vive la France ! etc…


De tes enfants exauçant la prière
Déjà sur nous tu répands tes bienfaits,
Et de nos lis soutenant la bannière,

M) Pour la naissance du Duc de Bordeaux 1820


C'est un Bourbon, France qui vient de naître !
C'est de tes rois l'auguste rejeton
Dès le berceau ce faible enfant doit être
L'espoir du brave et la terreur du traître
C'est un Bourbon ! (bis)

C'est un Bourbon qu’appelaient tes alarmes.
Le ciel t'exauce et t'en fait l'heureux don ;
Il soutiendra la gloire de tes armes,
Des malheureux il séchera les larmes
C'est un Bourbon ! (bis)

C'est un Bourbon ! Heureuse mère oublie
Et ton veuvage et ton triste abandon ;
C'est ton époux qui renaît à la vie ;
Ce noble enfant le rend à la patrie
C'est un Bourbon ! (bis)

C'est un Bourbon ! Lègue ton diadème.
Heureux monarque, à cent rois ton nom.
Comme Henri, grand roi, comme toi-même.
Il régnera sur un peuple qui l'aime
C'est un Bourbon ! (bis)

N) Chanson chouanne 1832


Chante rossignol, chante
Toi qui as le cœur gai
Ma dondaine
Toi qui as le coeur gai
Ma dondé.
Le mien il est bien triste
Car il est affligé
Ma dondaine
Car il est affligé
Ma dondé.



Nous descendrons la nippe
Le drapeau bigarré
Ma dondaine
Le drapeau bigarré
Ma dondé.
Je pleure Charles disse
Qui vient de s'embarquer
Ma dondaine
Qui vient de s'embarquer
Ma dondé.
Et nous mettrons en place
Le drapeau blanc flotter
Ma dondaine
Le drapeau blanc flotter
Ma dondé.
Nous descendrons le coq
Faudra le fricasser
Ma dondaine
Faudra le fricasser
Ma dondé.
Il reviendra peut-être
Pour nous reconsoler
Ma dondaine
Pour nous reconsoler
Ma dondé
Il ramèn'ra peut-être
Henri le Bien-Aimé
Ma dondaine
Henri le Bien-Aimé
Ma dondé
Ca s’ra pas pour nous autres
Craint d'être empoisonnés
Ma dondaine
Craint d'être empoisonnés
Ma dondé.
C'est pour ces Sans-culottes
Qui n'ont rien à manger
Ma dondaine
Qui n'ont rien à manger
Ma dondé.


la suite encore plus lourd mais là du très lourd...

Toulaiev[B]
toulaiev
 
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Message par toulaiev » 07 Déc 2005, 00:51

On reste dans l'historique, les camarades s'interessant à nos contemporains...
Du lourd du très lourd...

Partie II

Les pires .... dans l'historique j'ai evité Jeanne d'Arc, les Pie quelque chose, la ligue des patriotes, les chants nationalo - revanchard, anti communard...

j'ai choisi, du moins connu, peut être... Punaise et dire que certains on braillé ça...


A) La Voix du Clairon 1876
1
Toi qu'ont terni la poudre et la poussière
O vieux clairon, ô glorieux témoin
Resté muet depuis la Pénissière
Parle bientôt : la France en a besoin ;
Car elle boit la honte à coupe pleine
Car c'est l'enfer qui la tient sous sa loi.
Pour qu'elle s'arrache à ce joug fait de haine
Cuivre sacré, lance un appel au Roi.

2
Comme les flots de la mer débordée
Que tes accents qu'on entendra partout
Vibrent bien haut du fond de la Vendée!
Dis aux Français : « Il en est temps, debout!
« Quand je sonnais dans le manoir en flammes
« Jusqu'à la mort tous luttaient sans effroi!
« Eh bien! Je sonne… Affermissez votre arme
« Et priez Dieu de nous donner le Roi !

3
Vos maux sont grands ; n'est-il point de remède?
Rien n'est perdu quand reste un tel espoir.
Mais aidez-vous pour que le Ciel vous aide ;
Pour triompher que vous faut-il? Vouloir.
Sourds aux clameurs des renégats, des traîtres,
Serrez vos rangs, gens d'honneur et de foi
Et vous verrez ceux qui chassent les prêtres
Chassés enfin par leur maître, le Roi.

8) Chanson des Camelots du roi 1908-1910

Viv' les cam'lots du roi !
Ce sont des gens qui s'fout' des lois!
Viv' les cam'lots du roi.
Et viv' le roi, A bas la République
Et viv' le roi, La gueuse on la pendra.

Vive Lucien Lacour, ma mère
Vive Lucien Lacour,
Il a gifflé Briand l'aut'jour
Vive Lucien Lacour !
Etc..., etc..., etc…

La France bouge

Refrain :

Un ! Deux ! La France bouge !
Elle voit rouge !
Un ! Deux !
Les Français sont chez eux !

1
Le **** ayant tout pris
Tout raflé dans Paris
Dit à la France
Tu n'appartiens qu'à nous
Obéissance
Tout le monde à genoux.
Non, non !
La France bouge.
Non, non !
Assez de trahison.


2
Tant pis, dit le ****
Je tiens tout dans ma main,
J'ai la police
Et pour violer la loi,
Une justice
De magistrats sans foi

Refr : Non, non!


3
De brûler vos vaisseaux
Avec vos arsenaux
Le **** est maître,
Sous les canons prussiens,
Dreyfus le traître
Pousse vos citoyens.

Refr : Non, non !
4
Les travailleurs ont faim
Le **** dit : - Pas de pain.
Mais, à rafales,
Pour sauver nos écus
Voici des balles
Peuple, ne bouge plus !

Refr : Non, non !
5
**** insolent, tais-toi,
Voici venir le Roi,
Et notre race
Court au devant de lui:
****, à ta place!
Notre roi nous conduit

Refr : Non, non !
6
Assez de Panamas !
Assez de Thalamas !
Toute ta clique
De pédants, de brigands
O République,
Nous la mettrons dedans !

Refr : Un ! Deux !
7
Le roi revient d'exil:
O France, dira-t-il,
Reine du monde,
Te voilà donc aux mains
Du **** immonde,
Coureur de grands chemins ?

Refr : Un ! Deux !
8
Oui, la France aux Français,
A mes loyaux sujets !
Je tiens le glaive
Pour que le travailleur
En paix achève
Son honnête labeur.

Refr : Un ! Deux !
9
Notre jeunesse en fleur
Vous a donné son coeur
Roi magnanime !
Menez-la jusqu'aux cieux
De cime en cime
Sur vos pas glorieux.

Refr : Un ! Deux !

10
Hardi ! France d'abord !
Français, mieux vaut la mort
Que l'esclavage.
Gloire à qui tombera !
Tous à l'ouvrage !
La France renaîtra.

Refr : Un ! Deux !

11 (plus lentement)
Demain sur nos tombeaux
Les blés seront plus beaux :
Formons nos lignes !
Nous aurons, cet été.
Du vin aux vignes
Avec la royauté.
Refr : Un ! Deux !

C) La Gueuse

I
Quand on pendra la gueuse au réverbère
Tout l'monde rigol'ra Tout Paris dans'ra.
On illumin'ra dans la France entière
Et pour les ****
Ça s'ra cett' fois l'coup du lapin
A bas les météques
Et les Francs-maçons !
Qu'on les foute à l'eau
Dans l'pays des poissons
Briand nag'ra
Comme il a la manière
Et Painl'vé boira ;
Son ventre' s'emplira ;
On verra sur le dos flotter
Doumergue
Et les députés
S'en aller comme les chiens crevés.

II
Quand l'Duc de Guis' viendra régner en France,
Y'aura plus d'mouchards,
Y'aura plus d'fichards,
Caillaux, Malvy se tordront dans les transes
Et le Merguedou
De l'Elysée fil'ra tout doux !
On pend'ra les traîtres !
.On enverra paître
Poincaré, Mill'rand, solennels cornichons. Avec Mark-or iront à Charenton
Gustav' « la Victoire »
Et Valois « la Foire » !
En portefeuille, on mettra Dubarry,
A Giafferi
La ferme ! Au saloir, l'gros Téry !

III
Les Frèr' Trois-Points de la veuve
Publique Gavés et repus,
Nous n'en voulons plus !
Tous les coquins vivant de politique
Sans trêv' ni procès
Rendront leurs comptes aux bons Français !
Vive la Patrie !
Meur' la Maçonnerie !
La gueuse est malade et nous aurons sa peau !
Nous te ferons de dignes funérailles
Fille sans entrailles.
Pour venger l'drapeau
Cam'lots du Roi ; tous présents, tous debout !
La Gueuse à l'égout !
Elle s'y trouv'ra bien à son goût !


IV
Pour balayer les gens d'la République
Camelot vas-y
Pas besoin de fusil !
C'est des étrangers
Ces lascars là, ça s'nettoie à coups d'trique !
Faut les secouer !
Faut pas t'gêner !
A bas la Marianne,
La fille à Bismarck
La France est à nous, la France de Jeanne d'Arc !
Aux camelots déjà partis en guerre,
Tout le monde se joindra
Tout le monde y viendra
Not' Roi sera le roi des prolétaires,
Le Roi des paysans,
D'tous les Français, d'tous les brav'gens !

Enfin comme je n'aime ni la marseillaise ni les royco minute soupe

[B]
La Marseillaise des Blancs 1793


Allons armée catholique
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la République
L'étendard sanglant est levé (bis)
Otendez vés dans quiés campagnes
Les cris impurs des scélérats?
Gle venans jusque dans vos bras
Prendre vos feilles et vos femmes.
Aux armes Poitevins! Formez vos bataillons
Marchez, marchez, le sang des Bleus rogira vos sellions

Quoë ! Dans gueux infâmes d'hérétiques
Ferions la loë dans nos fouiers !
Quoë ! Dans muscadins de boutiques
Nous écraseriant sos leurs pieds (bis)
Et le Rodrigue abominable
Infame suppôt dau démon
S'installerait on la méson
De notre Jesus adorable
Aux armes Poitevins !

Tromblez, pervers et vous timides
La bourrée dans dus partis
Tromblez ! Vos intrigues perfides
Allant onfin se mettre à prix ! (bis)
Tot est levé pre vé combattre
De Saint Jean d'Monts à Beaupréau
D'Angers à la ville d'Airvault
Nos gâs ne volent que se battre
Aux armes Poitevins !

Chrétiens, vrais faits de l'Eglise
Séparez de vos ennemis
La faiblesse à la pôu soumise
Que voirez on pays conquis ; (bis)
Mais quiés citoyens sanguinaires
Mais les adhérents de Camus
Quiés prêtres jureurs et intrus
Cause de toutes nos misères
Aux armes, Poitevins!

Bon j'arrête les chansons réactionnaires ça fatigue un peu !
VIVE l'INTERNATIONALE... Et l'Etat bourgeois on le pendra...

Toulaiev ;) :dead: :cry3: :huh1: :nono2: :huh1: [B]


PS : J'ai arrêté là, les chants, OAS, du PPF, solidaristes...
peut plus, mais là, je suis à bout...
toulaiev
 
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Message par pelon » 07 Déc 2005, 09:23

:sygus:
pelon
 
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Message par MadMaxIII » 07 Déc 2005, 17:09

(Zelda @ mercredi 7 décembre 2005 à 01:39 a écrit : Sardou, il a une belle voix pourtant... Mais bon sang, ce qu'il est con des fois !


Pas que des fois Zelda... je dirais plutôt en permanence! C'est toute sa chanson que tu aurais pu mettre en gras. Je pense pas qu'il y ait le moindre second degré dans sa chanson sur le colonialisme, c'est plutôt le genre à dire que c'était peut-être pas parfait, mais au moins c'était sympa, c'était pittoresque, ça avait son charme... De même que dans sa chason sur l'Irlande, "au Connemara", les luttes en Irlande du Nord étaient sans doute plus connue qu'aujourd'hui, mais tout ce qu'il présente c'est un énorme cliché pour touristes, même en prétendant le faire sympa...

Pour Mickey 3D, je suis d'accord pour dire que c'est réac bcbg. Facile de jouer au rebelle en racontant qu'on défend les fleurs, les papillons, les petits oiseaux et tout le tralala, dire qu'on prend sur soi pour défendre la planète, surtout quand on a pas son réveil à faire sonner le matin, sa bagnole à prendre pour aller au boulot, et surtout quand on a le chéquos de papa et de la boîte de pros en fin de mois... quand on passe dans la compil des SFR 3G par exemple...
MadMaxIII
 
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Message par MadMaxIII » 13 Déc 2005, 14:51

En 1984 il avait défilé pour l'école privée, drapeau français sur l'épaule...
Et il y a aussi sa chanson sur le paquebot "France" ("Ne m'appellez plus jamais France, la France elle m'a laissé tomber..."), quand il avait été vendu dans les années 70 à une compagnie norvégienne si je me rappele bien... Une chanson pour un paquebot, faut vraiment s'appeler Sardou pour faire ça...
Et pour le bouquet final, toujours dans son rôle de groupie des impérialistes, c'est toujours un partisan de l'occupation de l'Irak.
MadMaxIII
 
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