Joyeux Noël, Merry Christmas !

[maurizio]

certains n'aiment pas parce que ça ne parle pas des mutineries...Pour une fois qu'on a un film grand public qui soit autre chose que King Kong, je trouve assez mal venu de se plaindre.

et pourtant y a vraiment de quoi...dans ce film tout est fait pour désarmorcer le contenu des fraternisations...il nous dit "ouais c'est un joli moment tout plien d'émotion mais bon c'est pas le tout faut si remettre"..."la guerre reprend ses droits" fin de l'histoire..."la prenthèse est refermée" pour reprendre la phrase de l'officier français....ce que le film cherche à escamoter c'est ni plus ni moins que le contenu politique des fratenisation de 14 qui vont se répéter pendant toute la guerre et sur tout les frontd et qui sont l'expression de la révolution à venir..en russie 17


il n'y a qu'a lire ce qu'en dit Lénine dans la pravda du 28 avril 17

les capitalistes tournent en ridicule les fratenisations...il est évident que les fraternisations sont une voie vers la paix. Il est évident que cette voie ne va pas dans le sens des gouvernements capitalistes, mais va au contraire dans un sens opposé...Il est évident que les fraternisations constituent une initiative révolutionnaire des masses, qu'elles signifient l'éveil de leur conscience, l'esprit de courage des classes opprimées, qu'elles sont en d'autres mots un des noeuds de la chaîne qui conduit à la révolution socialiste prolétarienne. Vivent les fraternisation, vive la révolution socialiste mondiale prolétarienne

c'est cette réalité là que le film joyeux noel cherche à masquer...la perspective révolutionnaire.

[gerard_wegan]

Bon, finalement j'ai vu le film... et, globalement, j'ai bien aimé.

Par contre, la critique de Maurizio me paraît complètement à côté du sujet !
Au cas où tu n'aurais pas remarqué, l'épisode se situe sur le front occidental à Noël 1914... pas sur le front est au printemps 1917 !!!
Et que ça te plaise ou non, ces fraternisations de fin 1914 n'ont ni caractère révolutionnaire, ni le contenu politique qu'elles auront plus de deux ans plus tard, dans de tout autres conditions. Je suis d'accord avec pedro : aurait-il fallu travestir complètement l'épisode pour le faire rentrer de force dans une grille qui ne colle pas avec la réalité du moment ? ridicule !

[bennie]

 
certains n'aiment pas parce que ça ne parle pas des mutineries...Pour une fois qu'on a un film grand public qui soit autre chose que King Kong, je trouve assez mal venu de se plaindre. 



et pourtant y a vraiment de quoi...dans ce film tout est fait pour désarmorcer le contenu des fraternisations...il nous dit "ouais c'est un joli moment tout plien d'émotion mais bon c'est pas le tout faut si remettre"..."la guerre reprend ses droits" fin de l'histoire..."la prenthèse est refermée" pour reprendre la phrase de l'officier français....ce que le film cherche à escamoter c'est ni plus ni moins que le contenu politique des fratenisation de 14 qui vont se répéter pendant toute la guerre et sur tout les frontd et qui sont l'expression de la révolution à venir..en russie 17

C'est sur, quand le prolétariat sera au pouvoir , on fera des films vachement bien, nous.

Le type qui a fait ce film n'est pas communiste, c'est sur, ça n'empêche qu'on peut le voir, l'apprécier et en tirer des discussions intéressantes.

Si tu es si gauchiste à chaque intervention, on va vite être à sec et ne plus rien n' avoir à se dire!

[Apfelstrudel]

Je viens de voir le film. Moi aussi j'ai bien aimé, pour les même raisons que ceux qui ont aimé.
Je ne suis pas du tout d'accord avec maurizio, je ne trouve pas que la reprise du combat soit montrée de façon édulcorée. On voit bien dans le film que contrairement à ce qu'on apprend au collège (quand on a un prof qui évoque les trèves de Noël), les soldats ne retournent pas naturellement se battre le lendemain comme si de rien était et sans se poser de questions. Certes ils n'ont pas été jusqu'à envisager ensemble d'essayer de convaincre les autres régiments d'arrêter de se battre, mais après qu'ils aient fraternisé, ils n'acceptent pas de se tirer dessus. Et ce sont les états majors qui les brisent en dispersant les régiments ou en les envoyant à la mort sur d'autres fronts. L'état d'esprit des soldats, leur manière d'envisager l'avenir sont réalistes je trouve.

Sinon, c'est sûr qu'on ne voit pas trop l'intérêt de toute l'histoire des chanteurs. Le réalisateur voulait sans doute éviter que son film ressemble à un documentaire historique, mais bon ça ne gâche pas le film en tous cas.

[maurizio]

gerard tu dis

Au cas où tu n'aurais pas remarqué, l'épisode se situe sur le front occidental à Noël 1914... pas sur le front est au printemps 1917 !!!
Et que ça te plaise ou non, ces fraternisations de fin 1914 n'ont ni caractère révolutionnaire, ni le contenu politique qu'elles auront plus de deux ans plus tard, dans de tout autres conditions

.

ben t'as tout pigé au film....c'est exactement le message qu'il veut faire passer...les fraternisations sont réduites à un joli moment sans lendemain

à la fin du roman de Carion, inspiré de son film, on lit en guise de conclusion

Bien sûr, la guerre a repris ses droits (...) Lorsque noel 1915 a pointé son nez, les états major avaient bien retenu la leçon et ne se sont paslaissé prendre au dépourvu : ils ont fait bombarder les secteurs trop calmes à leurs yeux. Il n'y a plus eu de fraternisations comme en 1914

:blink:

c'est un grossier mensonge...puisque sur tout les fronts et pendant toute la guerre les scènes de fraternisation se sont répétées pour monter crescendo vers les mutinerie de 1917 et la révolution russe

contrairement à ce que pense le film (et gérard), les fraternisations de 14 malgré leur faible niveau de conscience ont un caractère révolutionnaire de part ce qu'elles portent en germe....ce que dit Lénine dans la citation de la Pravda que j'ai faite plus haut

Il est évident que les fraternisations constituent une initiative révolutionnaire des masses....elles sont, en d'autres mots, un des noeuds de la chaîne qui conduit à la révolution socialiste prolétarienne 

[pedro]

gerard tu dis

Au cas où tu n'aurais pas remarqué, l'épisode se situe sur le front occidental à Noël 1914... pas sur le front est au printemps 1917 !!!
Et que ça te plaise ou non, ces fraternisations de fin 1914 n'ont ni caractère révolutionnaire, ni le contenu politique qu'elles auront plus de deux ans plus tard, dans de tout autres conditions

.

ben t'as tout pigé au film....c'est exactement le message qu'il veut faire passer...les fraternisations sont réduites à un joli moment sans lendemain

à la fin du roman de Carion, inspiré de son film, on lit en guise de conclusion

Bien sûr, la guerre a repris ses droits (...) Lorsque noel 1915 a pointé son nez, les états major avaient bien retenu la leçon et ne se sont paslaissé prendre au dépourvu : ils ont fait bombarder les secteurs trop calmes à leurs yeux. Il n'y a plus eu de fraternisations comme en 1914

:blink:

c'est un grossier mensonge...puisque sur tout les fronts et pendant toute la guerre les scènes de fraternisation se sont répétées pour monter crescendo vers les mutinerie de 1917 et la révolution russe

contrairement à ce que pense le film (et gérard), les fraternisations de 14 malgré leur faible niveau de conscience ont un caractère révolutionnaire de part ce qu'elles portent en germe....ce que dit Lénine dans la citation de la Pravda que j'ai faite plus haut

Il est évident que les fraternisations constituent une initiative révolutionnaire des masses....elles sont, en d'autres mots, un des noeuds de la chaîne qui conduit à la révolution socialiste prolétarienne  

Maurizio, c'est toi qui n'a pas compris grand chose au film.
Effectivement, aux Noels suivants, les états majors ont fait en sorte qu'il n'y ait plus de fraternisations, comme celles de Noel 1914.

Gérard à raison, les fraternisations de Noel 1914 n'ont pas le contenu politique de celles qui eurent lieu, en 1917. Cette remarque n'altère pas, cependant, la citation de Lénine, car les fraternisations de 14 étaient grosses des nuages qui, plus tard, allaient conduire à la révolution d'octobre.

[maurizio]

Maurizio, c'est toi qui n'a pas compris grand chose au film.
Effectivement, aux Noels suivants, les états majors ont fait en sorte qu'il n'y ait plus de fraternisations, comme celles de Noel 1914.

et toi pedro tu n'as certainement pas lu jusqu'au bout la citation que je fait du roman Joyeux Noel inspiré du même film

Bien sûr, la guerre a repris ses droits (...) Lorsque noel 1915 a pointé son nez, les états major avaient bien retenu la leçon et ne se sont paslaissé prendre au dépourvu : ils ont fait bombarder les secteurs trop calmes à leurs yeux. Il n'y a plus eu de fraternisations comme en 1914

lit bien cette dernière phrase

il n'y a plus eu de fraternisation comme en 1914

ça c'est un gros mensonge....des fraternisations il y en aura en 1915, 16, 17.... et pas seuleument les soirs de noël....et ces fraternisations contrairement à ce que dit le film, son roman et les historiens à la Marc Ferro...n'étaient pas sans lendemain...car comme tu veut bien l'admettre

les fraternisations de 14 étaient grosses des nuages qui, plus tard, allaient conduire à la révolution d'octobre

Gérard à raison, les fraternisations de Noel 1914 n'ont pas le contenu politique de celles qui eurent lieu, en 1917

bien évidemment, mais ce que je critique dans le film ce de nous faire croire que les fraternisations de 14 sont "un cri de désespoir", "une parenthèse sans lendemain"...bref un machin sans aucun contenu politique....voilà une autre falsification....
des soldats qui se serre la main et refusent de s'entretuer...ben c'est hautement politique et cela porte en germe l'union de la classe ouvrière contre ses bourreaux...

[pedro]

bien évidemment, mais ce que je critique dans le film ce de nous faire croire que les fraternisations de 14 sont "un cri de désespoir", "une parenthèse sans lendemain"...bref un machin sans aucun contenu politique....voilà une autre falsification....

Il n'y a pas de falsifications dans ce film, autres que celles jaillies des brumes de ton cerveau... :wacko:
Il ne s'agit pas d'un cri de désespoir, mais au contraire, d'une démonstration que des individus, auxquels on a bourré le crâne, que l'on a monté les uns contre les autres, se retrouvent, se serrent la main, etc.
Enfin, bon, pour moi, le débat est clos, parce que, visiblement, on a pas vu le même film!

[maurizio]

Il ne s'agit pas d'un cri de désespoir, mais au contraire, d'une démonstration que des individus, auxquels on a bourré le crâne, que l'on a monté les uns contre les autres, se retrouvent, se serrent la main, etc.

effectivement pedro...tu dis à peu de chose près ce que dit le film au sujet des fraternisations de 1914...."ouais c'est bien mais bon y'a pas de quoi casser trois pattes à un canard...tout ça ne pisse pas très loin"

c'est en somme vider les fraternisations de tout contenu politique....comme le fais Marc Ferro dans son bouquin sur le sujet quand il dis

c'était un cri de désespoir poussé contre les offensives inutiles...mais elles n'ont pas été un pas vers une remise en cause de la guerre

:rofl:
ba voyons....

c'est tout le contraire qui est vrai...les fraternisations n'étaient pas "sans lendemain" elles étaient grosse d'espoir en tant que premier pas vers l'expression grandissante de l'unité de la classe ouvrière et de son caractère internationaliste ...qui éclatera avec la révolution de 1917 ...perspective que pedro à certainement voulu résumé dans son

ect

(voir la première citation)

pedro dis

Enfin, bon, pour moi, le débat est clos, parce que, visiblement, on a pas vu le même film!

tant pis...
pour ma part le débat ne me gêne pas...au contraire j'aime plutôt ça :yes: